Emmanuel Massigny et Romain Dupeyre, deux avocats français du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, ont dénoncé dimanche à Abidjan « des fraudes caractérisées et avérées » à l’endroit de leurs clients lors des élections municipales et régionales du 13 octobre 2018.
« Au regard des informations et des pièces qui nous ont été communiquées, il y a effectivement des faits de fraudes caractérisés et avérés », a dit Romain Dupeyre, avocat au barreau de Paris et de New-York, face aux caméras, au siège du Pdci à Cocody (Est Abidjan).
Certains pourraient craindre que la justice ne fonctionne pas ou qu’elle se montre partiale, mais « il est hors de question de faire quelque procès d’intention que ce soit, il y a des fraudes avérées, il y a la loi qui prévoit des recours, le Pdci se place dans un processus de légalité et il ira jusqu’au bout », a-t-il ajouté.
« Quand les décisions seront rendues, nous verrons leur motivation et à partir de là, nous pourrons en tirer les conséquences en fonction, mais nous avons confiance en la justice ivoirienne et nous sommes sereins parce que nous avons des dossiers extrêmement solides », a fait savoir Me Dupeyre.
« Des fraudes avérées et extrêmement graves ayant pour certaines amené jusqu’à la mort d’hommes, ont fait que le Pdci, accompagné par ses avocats historiques, ont souhaité donner à ce contentieux une dimension internationale, c’est la raison pour laquelle nous sommes venus (les) appuyer et aider », a souligné Me Massigny.
Dans ce combat, le Conseil français du Pdci compte notamment « faire respecter la loi électorale ». Et ce, afin que le processus démocratique en Côte d’Ivoire puisse être respecté en vue d’établir les conditions d’élections libres au regard des échéances présidentielles de 2020.
« Ce qui s’est passé mérite qu’un regard international soit porté et que surtout la justice de ce pays fonctionne et constate les irrégularités constatées » afin que « la Côte d’Ivoire puisse sans aucune difficulté préparer les prochaines échéances dans le plein respect de la loi », a-t-il renchéri.
Au-delà de ses propres intérêts et de la défense de ses candidats « dans ces élections qui malheureusement pour certaines leur ont été volées » le Pdci veut « faire en sorte que les Ivoiriens puissent s’exprimer normalement de manière démocratique », a poursuivi Me Massigny.
Dans la commune du plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan, « les observateurs internationaux ont pu constater des irrégularités qui ont fait que les résultats faux qui allaient être proclamés ne l’ont pas été », a-t-il fait remarquer, justifiant ainsi leur présence.
Les avocats français du Pdci comptent « apporter avec beaucoup d’entrain et de vigueur (de leurs) compétences juridiques pour faire en sorte que ce combat judiciaire soit loyal et qu’il permette aux candidats malheureux du Pdci de recouvrer la légitimité qui leur a été donné par les urnes ».
AP/ls/APA
« Au regard des informations et des pièces qui nous ont été communiquées, il y a effectivement des faits de fraudes caractérisés et avérés », a dit Romain Dupeyre, avocat au barreau de Paris et de New-York, face aux caméras, au siège du Pdci à Cocody (Est Abidjan).
Certains pourraient craindre que la justice ne fonctionne pas ou qu’elle se montre partiale, mais « il est hors de question de faire quelque procès d’intention que ce soit, il y a des fraudes avérées, il y a la loi qui prévoit des recours, le Pdci se place dans un processus de légalité et il ira jusqu’au bout », a-t-il ajouté.
« Quand les décisions seront rendues, nous verrons leur motivation et à partir de là, nous pourrons en tirer les conséquences en fonction, mais nous avons confiance en la justice ivoirienne et nous sommes sereins parce que nous avons des dossiers extrêmement solides », a fait savoir Me Dupeyre.
« Des fraudes avérées et extrêmement graves ayant pour certaines amené jusqu’à la mort d’hommes, ont fait que le Pdci, accompagné par ses avocats historiques, ont souhaité donner à ce contentieux une dimension internationale, c’est la raison pour laquelle nous sommes venus (les) appuyer et aider », a souligné Me Massigny.
Dans ce combat, le Conseil français du Pdci compte notamment « faire respecter la loi électorale ». Et ce, afin que le processus démocratique en Côte d’Ivoire puisse être respecté en vue d’établir les conditions d’élections libres au regard des échéances présidentielles de 2020.
« Ce qui s’est passé mérite qu’un regard international soit porté et que surtout la justice de ce pays fonctionne et constate les irrégularités constatées » afin que « la Côte d’Ivoire puisse sans aucune difficulté préparer les prochaines échéances dans le plein respect de la loi », a-t-il renchéri.
Au-delà de ses propres intérêts et de la défense de ses candidats « dans ces élections qui malheureusement pour certaines leur ont été volées » le Pdci veut « faire en sorte que les Ivoiriens puissent s’exprimer normalement de manière démocratique », a poursuivi Me Massigny.
Dans la commune du plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan, « les observateurs internationaux ont pu constater des irrégularités qui ont fait que les résultats faux qui allaient être proclamés ne l’ont pas été », a-t-il fait remarquer, justifiant ainsi leur présence.
Les avocats français du Pdci comptent « apporter avec beaucoup d’entrain et de vigueur (de leurs) compétences juridiques pour faire en sorte que ce combat judiciaire soit loyal et qu’il permette aux candidats malheureux du Pdci de recouvrer la légitimité qui leur a été donné par les urnes ».
AP/ls/APA