Abidjan (Côte d’Ivoire) - Quelque 48 militaires ont été radiés ces deux dernières années de l’armée ivoirienne pour indiscipline, a annoncé lundi, le ministre ivoirien de la défense, Hamed Bakayoko, face aux députés.
Selon le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, qui défendait un projet de loi portant sanctions administratives applicables aux militaires, il s’agit de 15 militaires en 2017 et 33 en 2018.
Exposant les motivations du gouvernement sur cette proposition de loi votée à l’unanimité par les députés membres de la commission défense et sécurité, M. Bakayoko a fait savoir qu’il est apparu « nécessaire de disposer d’un régime de sanction dérogatoire en plus dissuasif en vue de réinstaurer la discipline au sein des forces armées, d’extirper de leur rang les agents indélicats et de redorer l’image de l’armée » écornée par « les agissements répréhensibles».
« L’objectif étant de préserver les acquis de l’économie nationale et in fine de permettre la mise en œuvre du programme économique et financier du président de la République », a ajouté l’émissaire du gouvernement.
Répondant aux interrogations des parlementaires, quant à une éventuelle dette du gouvernement, aux militaires, Hamed Bakayoko a réfuté cette thèse.
«Ce que l’Etat doit au militaire, c’est son salaire », a rétorqué Hamed Bakayoko qui a exhorté les hommes politiques « à ne pas attiser le feu au sein de l’armée ».
Dans la nouvelle loi proposée, le chef d’Etat Major des armées, le Commandant supérieur de la gendarmerie peuvent prononcer la révocation de tout militaire en cas de flagrance dans la commission de faute contre l’honneur et la morale.
« Tout militaire totalisant 15 jours de désertion ou 90 dix jours de prison sur deux années consécutives est radié des effectifs par décision du chef d’Eta-major des armées et le Commandant supérieur de la gendarmerie », peut-on lire dans le texte.
L’armée ivoirienne a été secouée par plusieurs mutineries qui ont paralysé des villes du pays dont la dernière remonte au début de l’année 2017. Un programme de réforme de cette armée engagé par les autorités est en cours.
SY/ls
Selon le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, qui défendait un projet de loi portant sanctions administratives applicables aux militaires, il s’agit de 15 militaires en 2017 et 33 en 2018.
Exposant les motivations du gouvernement sur cette proposition de loi votée à l’unanimité par les députés membres de la commission défense et sécurité, M. Bakayoko a fait savoir qu’il est apparu « nécessaire de disposer d’un régime de sanction dérogatoire en plus dissuasif en vue de réinstaurer la discipline au sein des forces armées, d’extirper de leur rang les agents indélicats et de redorer l’image de l’armée » écornée par « les agissements répréhensibles».
« L’objectif étant de préserver les acquis de l’économie nationale et in fine de permettre la mise en œuvre du programme économique et financier du président de la République », a ajouté l’émissaire du gouvernement.
Répondant aux interrogations des parlementaires, quant à une éventuelle dette du gouvernement, aux militaires, Hamed Bakayoko a réfuté cette thèse.
«Ce que l’Etat doit au militaire, c’est son salaire », a rétorqué Hamed Bakayoko qui a exhorté les hommes politiques « à ne pas attiser le feu au sein de l’armée ».
Dans la nouvelle loi proposée, le chef d’Etat Major des armées, le Commandant supérieur de la gendarmerie peuvent prononcer la révocation de tout militaire en cas de flagrance dans la commission de faute contre l’honneur et la morale.
« Tout militaire totalisant 15 jours de désertion ou 90 dix jours de prison sur deux années consécutives est radié des effectifs par décision du chef d’Eta-major des armées et le Commandant supérieur de la gendarmerie », peut-on lire dans le texte.
L’armée ivoirienne a été secouée par plusieurs mutineries qui ont paralysé des villes du pays dont la dernière remonte au début de l’année 2017. Un programme de réforme de cette armée engagé par les autorités est en cours.
SY/ls