L’un des temps forts, de la première journée de travaux du Forum annuel des organismes africains de financement de la recherche scientifique ayant débuté le mardi 6 novembre 2018, à l’Hôtel Azalaï d’Abidjan, a été la signature d’un protocole d’accord scientifique entre le PASRES de la Côte d’Ivoire et le Conseil national pour la science et la technologie d’Ouganda (UNCST) pour le financement de projets de recherche scientifique et d’innovation technologie dans ces deux pays.
Cette convention de financement prend en compte les domaines de la biodiversité et environnement, agriculture, sciences sociales et humaines. Les deux parties ont été respectivement représentées par Dr Sangaré Yaya, Secrétaire Exécutif du PASRES et Dr Peter NDemere, Secrétaire Exécutif de l’UNCST.
Ce protocole d’accord va permettre aux chercheurs ivoiriens et ougandais de travailler ensemble sur des projets qui seront cofinancés par le PASRES et le fonds ougandais pour le financement de la recherche avec le soutien de grands bailleurs de fonds du Canada, Royaume-Uni, Suède et Afrique du Sud.
« C’est une formidable opportunité de mobilisation de ressources parce que les fonds qui seront mobilisés vont permettre à nos chercheurs de travailler sur des questions qui handicapent le développement de notre agriculture et sur des question qui menacent la gestion durable de notre environnement », a déclaré Dr Sangaré Yaya, au terme de cette signature de convention.
En amont, cette journée a été consacrée à l’ouverture des sessions de travail des 16 pays de l’Initiative des Conseils subventionnaires de la Recherche en Afrique subsaharienne (SGCI), autour du thème principal : « Nouvelles approches du financement de la recherche et l’innovation en Afrique ». Le mali et la Guinée, bien que n’étant pas membres ont été invités.
Au préalable, le Secrétaire Exécutif du PASRES, Dr Sangaré Yaya, dans son mot de bienvenue à l’endroit de tous les participants, a insisté sur le fait que les besoins du continent africain soient énormes en matière de recherche scientifique.
Selon lui, les budgets alloués sont notoirement insuffisants d’où la réflexion sur les modalités et mécanismes pour mobiliser davantage de ressources additionnelles aux ressources des Etats africains.
Deux communications essentielles ont été enregistrées au cours de cette journée, notamment la première, « les nouvelles approches de financement de la recherche et l’innovation en Afrique », présentée par Dr Julius Mugwagwa, orateur principal de l’University College London (UCL).
Dans sa présentation, il a fait l’état des lieux des mécanismes et des nouvelles approches de financement en Afrique. Selon lui, il faut que l’Afrique s’inspire des modèles occidentaux ou asiatiques de financement de la recherche, il y a la nécessité d’harmoniser les agendas nationaux et continentaux avec la mise en œuvre de réformes qui accompagneraient efficacement les nouvelles approches de financement.
Il a insisté sur la volonté politique des Etats africains et l’assainissement de l’écosystème de l’innovation, avec l’implication des acteurs du secteur privé qui jouent un rôle important dans la mobilisation des ressources qui peut accroître les financements.
Notons que Dr Julius Mugwagwa a été présenté par Dr Maurice Bolo, Fondateur de l’Institut de l’Innovation de Nairobi (Kenya), qui au passage, a abordé la question de la diversité des disciplines et expertises réunies au cours de ces rencontres à Abidjan, à l’Initiative des Conseils Subventionnaires de la Recherche en Afrique Subsaharienne (SGCI). « En 2015, et 2016, nous avons travaillé sur la politique économique qui permet d’adresser les questions par rapport au contexte africain », a-t-il indiqué.
La seconde communication, « Financement de la recherche et l’innovation : le cas du Royaume-Uni », a été présenté par Dr George Essegbey.
JOB
Cette convention de financement prend en compte les domaines de la biodiversité et environnement, agriculture, sciences sociales et humaines. Les deux parties ont été respectivement représentées par Dr Sangaré Yaya, Secrétaire Exécutif du PASRES et Dr Peter NDemere, Secrétaire Exécutif de l’UNCST.
Ce protocole d’accord va permettre aux chercheurs ivoiriens et ougandais de travailler ensemble sur des projets qui seront cofinancés par le PASRES et le fonds ougandais pour le financement de la recherche avec le soutien de grands bailleurs de fonds du Canada, Royaume-Uni, Suède et Afrique du Sud.
« C’est une formidable opportunité de mobilisation de ressources parce que les fonds qui seront mobilisés vont permettre à nos chercheurs de travailler sur des questions qui handicapent le développement de notre agriculture et sur des question qui menacent la gestion durable de notre environnement », a déclaré Dr Sangaré Yaya, au terme de cette signature de convention.
En amont, cette journée a été consacrée à l’ouverture des sessions de travail des 16 pays de l’Initiative des Conseils subventionnaires de la Recherche en Afrique subsaharienne (SGCI), autour du thème principal : « Nouvelles approches du financement de la recherche et l’innovation en Afrique ». Le mali et la Guinée, bien que n’étant pas membres ont été invités.
Au préalable, le Secrétaire Exécutif du PASRES, Dr Sangaré Yaya, dans son mot de bienvenue à l’endroit de tous les participants, a insisté sur le fait que les besoins du continent africain soient énormes en matière de recherche scientifique.
Selon lui, les budgets alloués sont notoirement insuffisants d’où la réflexion sur les modalités et mécanismes pour mobiliser davantage de ressources additionnelles aux ressources des Etats africains.
Deux communications essentielles ont été enregistrées au cours de cette journée, notamment la première, « les nouvelles approches de financement de la recherche et l’innovation en Afrique », présentée par Dr Julius Mugwagwa, orateur principal de l’University College London (UCL).
Dans sa présentation, il a fait l’état des lieux des mécanismes et des nouvelles approches de financement en Afrique. Selon lui, il faut que l’Afrique s’inspire des modèles occidentaux ou asiatiques de financement de la recherche, il y a la nécessité d’harmoniser les agendas nationaux et continentaux avec la mise en œuvre de réformes qui accompagneraient efficacement les nouvelles approches de financement.
Il a insisté sur la volonté politique des Etats africains et l’assainissement de l’écosystème de l’innovation, avec l’implication des acteurs du secteur privé qui jouent un rôle important dans la mobilisation des ressources qui peut accroître les financements.
Notons que Dr Julius Mugwagwa a été présenté par Dr Maurice Bolo, Fondateur de l’Institut de l’Innovation de Nairobi (Kenya), qui au passage, a abordé la question de la diversité des disciplines et expertises réunies au cours de ces rencontres à Abidjan, à l’Initiative des Conseils Subventionnaires de la Recherche en Afrique Subsaharienne (SGCI). « En 2015, et 2016, nous avons travaillé sur la politique économique qui permet d’adresser les questions par rapport au contexte africain », a-t-il indiqué.
La seconde communication, « Financement de la recherche et l’innovation : le cas du Royaume-Uni », a été présenté par Dr George Essegbey.
JOB