Comment parvenir dans les douze prochaines années à transformer le visage énergétique de l’Afrique ? Cette question concerne beaucoup plus les Etats de l’Afrique subsaharienne car le taux d’accès à l’électricité au Maghreb avoisine 100%, idem pour l’Afrique du Sud. Il n’y a que l’Afrique Subsaharienne qui piétine encore entre 30 et 40%. Il y a donc un défi important à relever.
C’est dans cette optique qu’un symposium de haut niveau qui réunit des chercheurs et spécialistes de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe, est organisé les jeudi 08 et vendredi 09 novembre 2018, à l’Hôtel Azalaï d’Abidjan, autour du thème : « Développement de l’énergie solaire photovoltaïque en Afrique à l’horizon 2030 ».
Ce symposium fait partie des grandes articulations du Forum annuel des organismes africains de financement de la recherche scientifique, appuyé par l’Initiative des Conseils subventionnaires de la Recherche en Afrique subsaharienne (SGCI), initié par le PASRES (Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique de Côte d’Ivoire) et la NRF (National Research Foundation) d’Afrique du Sud.
Il vise à fournir un cadre international pour faciliter la discussion, l’échange de connaissance sur les résultats de la recherche, les défis actuels et futurs concernant le développement de l’énergie photovoltaïque et leurs applications en Afrique.
Il sera question pour les participants, à travers cette plate-forme de faciliter le développement des liens entre la communauté scientifique et les décideurs politiques afin qu’ils répondent adéquatement aux besoins de la population en matière d’énergie photovoltaïque, d’aider au transfert des technologies vers l’Afrique, mais surtout d’identifier les obstacles au développement de la filière photovoltaïque.
La conférence inaugurale, sous la bannière du thème central : « Développement de l’énergie solaire photovoltaïque en Afrique à l’horizon 2030 » a été dite par le Prof Aka Boko, Directeur de l’IREN (Institut de recherche sur les énergies nouvelles). Dans son mot introductif, le Prof Aka a souligné le fait qu’en Afrique malgré le fort taux d’irradiance solaire, la production d’électricité par la voie photovoltaïque est peu développée et plusieurs contrées notamment les zones rurales n’ont pas accès à l’électricité.
Selon lui, la recherche scientifique en Côte d’Ivoire est encore au stade embryonnaire dans le développement du système solaire photovoltaïque, car il y a un manque d’infrastructures en la matière. Cela est dû en partie, au fait que lors de la crise post-électorale de 2010, les universités ont été attaquées et les laboratoires et instituts de recherche ont été pillés et saccagés. Après la crise, il n’y a pas eu jusque-là de rééquipement de ces laboratoires et instituts.
« Le manque de matériel pour effectuer la recherche fait que nous sommes en retard par rapport aux pays anglophones. Cela fait qu’on rencontre des difficultés qui nous empêchent de mener à bien nos travaux de recherche. Nous sommes obligés d’aller en France, en Espagne ou au Maroc pour les pratiques expérimentales », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, en ce qui concerne la vulgarisation des énergies renouvelables, le Prof Aka Boko a soutenu que cela doit être encouragé par une volonté politique, à l’exemple de l’Allemagne où chaque toit possède un panneau, malgré le réseau national, il y a une autoproduction.
En définitive, le DG de l’IREN a exhorté les décideurs politiques africains à encourager le développement de la recherche, l’industrialisation, en se servant d’exemple comme celui de l’inde (où il vient de passer 3 semaines), où il existe des usines de montage qui offrent une bonne alternative face à la production de la cellule (élément intrinsèque comme le silicium) qui relève d’une technologie très avancée. « On peut commander tous ces modules pour faire des assemblages sur place comme en Inde où on sent la volonté politique pour booster le développement de la recherche », a-t-il conseillé.
En outre, faut-il noter que plusieurs sous-thèmes seront abordés au cours de ce symposium, à savoir, les différentes filières des systèmes de conservation photovoltaïque, l’électrification solaire réseau, hors réseau et rurale ; la problématique du stockage de l’énergie solaire ; le marché, la vulgarisation et la qualité de service dans la filière photovoltaïque ; la collaboration, le partenariat et le financement de la recherche.
JOB
C’est dans cette optique qu’un symposium de haut niveau qui réunit des chercheurs et spécialistes de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe, est organisé les jeudi 08 et vendredi 09 novembre 2018, à l’Hôtel Azalaï d’Abidjan, autour du thème : « Développement de l’énergie solaire photovoltaïque en Afrique à l’horizon 2030 ».
Ce symposium fait partie des grandes articulations du Forum annuel des organismes africains de financement de la recherche scientifique, appuyé par l’Initiative des Conseils subventionnaires de la Recherche en Afrique subsaharienne (SGCI), initié par le PASRES (Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique de Côte d’Ivoire) et la NRF (National Research Foundation) d’Afrique du Sud.
Il vise à fournir un cadre international pour faciliter la discussion, l’échange de connaissance sur les résultats de la recherche, les défis actuels et futurs concernant le développement de l’énergie photovoltaïque et leurs applications en Afrique.
Il sera question pour les participants, à travers cette plate-forme de faciliter le développement des liens entre la communauté scientifique et les décideurs politiques afin qu’ils répondent adéquatement aux besoins de la population en matière d’énergie photovoltaïque, d’aider au transfert des technologies vers l’Afrique, mais surtout d’identifier les obstacles au développement de la filière photovoltaïque.
La conférence inaugurale, sous la bannière du thème central : « Développement de l’énergie solaire photovoltaïque en Afrique à l’horizon 2030 » a été dite par le Prof Aka Boko, Directeur de l’IREN (Institut de recherche sur les énergies nouvelles). Dans son mot introductif, le Prof Aka a souligné le fait qu’en Afrique malgré le fort taux d’irradiance solaire, la production d’électricité par la voie photovoltaïque est peu développée et plusieurs contrées notamment les zones rurales n’ont pas accès à l’électricité.
Selon lui, la recherche scientifique en Côte d’Ivoire est encore au stade embryonnaire dans le développement du système solaire photovoltaïque, car il y a un manque d’infrastructures en la matière. Cela est dû en partie, au fait que lors de la crise post-électorale de 2010, les universités ont été attaquées et les laboratoires et instituts de recherche ont été pillés et saccagés. Après la crise, il n’y a pas eu jusque-là de rééquipement de ces laboratoires et instituts.
« Le manque de matériel pour effectuer la recherche fait que nous sommes en retard par rapport aux pays anglophones. Cela fait qu’on rencontre des difficultés qui nous empêchent de mener à bien nos travaux de recherche. Nous sommes obligés d’aller en France, en Espagne ou au Maroc pour les pratiques expérimentales », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, en ce qui concerne la vulgarisation des énergies renouvelables, le Prof Aka Boko a soutenu que cela doit être encouragé par une volonté politique, à l’exemple de l’Allemagne où chaque toit possède un panneau, malgré le réseau national, il y a une autoproduction.
En définitive, le DG de l’IREN a exhorté les décideurs politiques africains à encourager le développement de la recherche, l’industrialisation, en se servant d’exemple comme celui de l’inde (où il vient de passer 3 semaines), où il existe des usines de montage qui offrent une bonne alternative face à la production de la cellule (élément intrinsèque comme le silicium) qui relève d’une technologie très avancée. « On peut commander tous ces modules pour faire des assemblages sur place comme en Inde où on sent la volonté politique pour booster le développement de la recherche », a-t-il conseillé.
En outre, faut-il noter que plusieurs sous-thèmes seront abordés au cours de ce symposium, à savoir, les différentes filières des systèmes de conservation photovoltaïque, l’électrification solaire réseau, hors réseau et rurale ; la problématique du stockage de l’énergie solaire ; le marché, la vulgarisation et la qualité de service dans la filière photovoltaïque ; la collaboration, le partenariat et le financement de la recherche.
JOB