Yamoussoukro- Le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, a invité mercredi à l’ouverture du cinquième congrès de l’Association des historiens africains à Yamoussoukro, les intellectuels africains et particulièrement les historiens à s’approprier les nombreux défis du continent pour aider les dirigeants à les relever.
Daniel Kablan Duncan a indiqué principalement sept défis « qui connaissent une acuité nouvelle et souvent dramatique » dont la sécurité liée aux questions foncières, aux crises identitaires et à leurs corollaires de violences dans certains pays, aux extrémismes et aux intégrismes religieux et laïques qui servent de terreau à tous les terrorismes, et le défi de la paix et de la stabilité politique, « condition préalable à tout développement ».
Le vice-président de la République a soulevé la question de la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits de l’homme, la justice et l’Etat de droit, et celle d’une croissance inclusive et un développement durable qui passe selon lui par la transformation structurelle des économies africaines, le développement accéléré des infrastructures socio-économiques, le financement du développement du continent.
Selon Daniel Kablan Duncan un autre défi « et non les moindres » concerne l’investissement dans le capital humain et particulièrement dans le capital jeune à travers l’éducation, la formation et l’alphabétisation.
Il estime que les pays africains ne pourront rattraper leur retard qu’avec des femmes et des hommes en bonne santé, bien formés et dotés de capacités adaptés aux besoins de leur épanouissement économique et sociale.
« Le défi majeur que l’Afrique devra relever concerne les flux migratoires vers l’Europe et maintenant l’Amérique qui font des migrants des naufragés au sens propre et figuré de la misère africaine », a fait savoir Kablan Duncan.
Le vice-président préconise que cette problématique qui touche en majorité les jeunes en provenance de l’Afrique soit traitée sous l’angle du développement par la création des conditions de vie décente pour les candidats au départ, soit dans les pays d’origine, soit dans les pays d’accueil.
« Toujours au titre des défis sur lesquels les historiens ne peuvent pas faire l’économie de la réflexion, je voudrais mentionner la nécessité d’une Afrique intégrée, politiquement unie sur la base des idéaux du panafricanisme et sur la vision de la renaissance de ce continent comme préconisé par l’agenda 2063 de l’Union Africaine », a insisté le Vice-Président de la République.
« Et vous historiens, dépositaires de la mémoire et gardiens du passé, vous devez aider à éclairer le présent et l’avenir », a ajouté Daniel Kablan Duncan faisant savoir que les décideurs politiques restent attentifs aux recommandations du cinquième congrès de l’AHA.
Le colloque des historiens africain prend fin samedi, il a pour thème « l’histoire africaine et ses enjeux actuels ».
nam/tm
Daniel Kablan Duncan a indiqué principalement sept défis « qui connaissent une acuité nouvelle et souvent dramatique » dont la sécurité liée aux questions foncières, aux crises identitaires et à leurs corollaires de violences dans certains pays, aux extrémismes et aux intégrismes religieux et laïques qui servent de terreau à tous les terrorismes, et le défi de la paix et de la stabilité politique, « condition préalable à tout développement ».
Le vice-président de la République a soulevé la question de la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits de l’homme, la justice et l’Etat de droit, et celle d’une croissance inclusive et un développement durable qui passe selon lui par la transformation structurelle des économies africaines, le développement accéléré des infrastructures socio-économiques, le financement du développement du continent.
Selon Daniel Kablan Duncan un autre défi « et non les moindres » concerne l’investissement dans le capital humain et particulièrement dans le capital jeune à travers l’éducation, la formation et l’alphabétisation.
Il estime que les pays africains ne pourront rattraper leur retard qu’avec des femmes et des hommes en bonne santé, bien formés et dotés de capacités adaptés aux besoins de leur épanouissement économique et sociale.
« Le défi majeur que l’Afrique devra relever concerne les flux migratoires vers l’Europe et maintenant l’Amérique qui font des migrants des naufragés au sens propre et figuré de la misère africaine », a fait savoir Kablan Duncan.
Le vice-président préconise que cette problématique qui touche en majorité les jeunes en provenance de l’Afrique soit traitée sous l’angle du développement par la création des conditions de vie décente pour les candidats au départ, soit dans les pays d’origine, soit dans les pays d’accueil.
« Toujours au titre des défis sur lesquels les historiens ne peuvent pas faire l’économie de la réflexion, je voudrais mentionner la nécessité d’une Afrique intégrée, politiquement unie sur la base des idéaux du panafricanisme et sur la vision de la renaissance de ce continent comme préconisé par l’agenda 2063 de l’Union Africaine », a insisté le Vice-Président de la République.
« Et vous historiens, dépositaires de la mémoire et gardiens du passé, vous devez aider à éclairer le présent et l’avenir », a ajouté Daniel Kablan Duncan faisant savoir que les décideurs politiques restent attentifs aux recommandations du cinquième congrès de l’AHA.
Le colloque des historiens africain prend fin samedi, il a pour thème « l’histoire africaine et ses enjeux actuels ».
nam/tm