Ouvert ce jeudi 8 novembre, un séminaire d’information, de sensibilisation et d’échanges à l’intention des entreprises minières, pétrolières et exportatrices de café-cacao sur le rapatriement des recettes d’exportation, se tient à Nsa Hôtel, Grand-Bassam.
Initié par le Comité National de Suivi du Rapatriement des Recettes d’Exportation (CNSRRE), ce séminaire de deux jours vise entre autres à expliquer à l’ensemble des acteurs majeurs dans le dispositif d’exportation en Côte d’Ivoire les prescriptions réglementaires en vigueur en matière de rapatriement des recettes d’exportation, en vue de mieux cerner les obstacles à la bonne application de ces dispositions et d’y apporter les réponses appropriées.
Présidant ces assises, le Ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, a invité les acteurs à respecter la réglementation des relations financières extérieures de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), afin d’améliorer le faible taux de rapatriement des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire. « La tenue de ces assises, inscrites dans le plan d’actions 2018 du Comité, apparait comme l’une des illustrations évidentes de notre engagement à déployer des actions décisives nécessaires au relèvement significatif du taux de rapatriement des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire, facteur essentiel pour le bon fonctionnement de notre économie », a-t-il indiqué.
Le Ministre a confié également qu’en dépit des innovations importantes de la nouvelle réglementation, les résultats obtenus ne sont toujours pas satisfaisants et constituent une véritable préoccupation car le rapatriement des recettes d’exportation est le principal pilier du système de centralisation des réserves de change de l’Union.
« Selon les rapports périodiques de la Banque Centrale qui font l’objet d’un suivi particulier par mes services, ce taux s’est situé globalement autour de 30% en 2017, avant d’avoisiner 50% à fin juillet 2018 pour un objectif de 60% en fin d’année 2018 », a-t-il révélé. Non sans noter une relative satisfaction, concernant l’amélioration enregistrée au premier semestre 2018.
Cependant, a poursuivi le Ministre de l’Economie et des Finances, ce taux demeure faible par rapport à la norme communautaire et confirme la persistance du non-respect des procédures réglementaires en la matière par les banques domiciliataires et certains opérateurs des secteurs pétrolier, minier et du café-cacao.
« Le taux de domiciliation des dossiers d’exportations relevant de ces trois (3) secteurs clé de notre économie se situe respectivement à 26% pour le secteur pétrolier, 32% pour les Mines et 12% pour le secteur du Café-Cacao. Ainsi, ces trois secteurs concentraient pour la seule année 2017, plus de 90% du défaut de domiciliation des opérations, amenuisant les capacités de cession des devises de la BCEAO », a-t-il fait observer.
Le président du Comité National de Suivi du Rapatriement des Recettes d’Exportation (CNSRRE), M. Assahoré Konan Jacques, par ailleurs Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité publique, a souligné que les différentes actions menées par ledit comité ont permis de relever le taux de rapatriement des recettes d’exportation.
Toutefois, bien que cette progression soit notable, a-t-il dit, le taux de rapatriement des recettes d’exportation demeure l’un des plus faibles de l’UEMOA et reste en deçà de la norme communautaire de 80%.
Ainsi pour changer la donne, ajoute M. Assahoré, le comité a proposé la création d’une centrale des incidents de rapatriement des recettes d’exportation accompagné du développement d’un module en cours de finalisation pour aider à situer les responsabilités des acteurs. « Le séminaire auquel vous êtes conviés aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la sensibilisation avant le déclenchement des actions de répression », a-t-il précisé.
Mis en place en 2014, le CNSRRE, a pour principales missions notamment, le suivi du respect par les entreprises exportatrices et les banques de leurs obligations respectives en matière de domiciliation et de rapatriement des recettes d’exportation.
Initié par le Comité National de Suivi du Rapatriement des Recettes d’Exportation (CNSRRE), ce séminaire de deux jours vise entre autres à expliquer à l’ensemble des acteurs majeurs dans le dispositif d’exportation en Côte d’Ivoire les prescriptions réglementaires en vigueur en matière de rapatriement des recettes d’exportation, en vue de mieux cerner les obstacles à la bonne application de ces dispositions et d’y apporter les réponses appropriées.
Présidant ces assises, le Ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, a invité les acteurs à respecter la réglementation des relations financières extérieures de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), afin d’améliorer le faible taux de rapatriement des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire. « La tenue de ces assises, inscrites dans le plan d’actions 2018 du Comité, apparait comme l’une des illustrations évidentes de notre engagement à déployer des actions décisives nécessaires au relèvement significatif du taux de rapatriement des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire, facteur essentiel pour le bon fonctionnement de notre économie », a-t-il indiqué.
Le Ministre a confié également qu’en dépit des innovations importantes de la nouvelle réglementation, les résultats obtenus ne sont toujours pas satisfaisants et constituent une véritable préoccupation car le rapatriement des recettes d’exportation est le principal pilier du système de centralisation des réserves de change de l’Union.
« Selon les rapports périodiques de la Banque Centrale qui font l’objet d’un suivi particulier par mes services, ce taux s’est situé globalement autour de 30% en 2017, avant d’avoisiner 50% à fin juillet 2018 pour un objectif de 60% en fin d’année 2018 », a-t-il révélé. Non sans noter une relative satisfaction, concernant l’amélioration enregistrée au premier semestre 2018.
Cependant, a poursuivi le Ministre de l’Economie et des Finances, ce taux demeure faible par rapport à la norme communautaire et confirme la persistance du non-respect des procédures réglementaires en la matière par les banques domiciliataires et certains opérateurs des secteurs pétrolier, minier et du café-cacao.
« Le taux de domiciliation des dossiers d’exportations relevant de ces trois (3) secteurs clé de notre économie se situe respectivement à 26% pour le secteur pétrolier, 32% pour les Mines et 12% pour le secteur du Café-Cacao. Ainsi, ces trois secteurs concentraient pour la seule année 2017, plus de 90% du défaut de domiciliation des opérations, amenuisant les capacités de cession des devises de la BCEAO », a-t-il fait observer.
Le président du Comité National de Suivi du Rapatriement des Recettes d’Exportation (CNSRRE), M. Assahoré Konan Jacques, par ailleurs Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité publique, a souligné que les différentes actions menées par ledit comité ont permis de relever le taux de rapatriement des recettes d’exportation.
Toutefois, bien que cette progression soit notable, a-t-il dit, le taux de rapatriement des recettes d’exportation demeure l’un des plus faibles de l’UEMOA et reste en deçà de la norme communautaire de 80%.
Ainsi pour changer la donne, ajoute M. Assahoré, le comité a proposé la création d’une centrale des incidents de rapatriement des recettes d’exportation accompagné du développement d’un module en cours de finalisation pour aider à situer les responsabilités des acteurs. « Le séminaire auquel vous êtes conviés aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la sensibilisation avant le déclenchement des actions de répression », a-t-il précisé.
Mis en place en 2014, le CNSRRE, a pour principales missions notamment, le suivi du respect par les entreprises exportatrices et les banques de leurs obligations respectives en matière de domiciliation et de rapatriement des recettes d’exportation.