Yamoussoukro - Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Aka Aouélé a demandé, jeudi, à Yamoussoukro à la coordination de la santé (Coordisanté) de s’inscrire fondamentalement dans la trêve sociale, signée, en août 2017, par le premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, avec l’ensemble des syndicats.
Présidant le séminaire de formation des gynécologues à l’hôtel HP Ressort de Yamoussoukro, M. Aouélé a souhaité que Yamoussoukro, terre natale de Félix Houphouët-Boigny« ville mythique du « sage des sages » où sont rassemblés les professionnels de la santé inspire la Coordisanté à privilégier le droit à la santé des Ivoiriens.
« Je voudrais également inviter la Coordisanté à s’inspirer de façon républicaine des bons sentiments que le président Félix Houphouët-Boigny nous a enseignés, afin que les franges les plus pauvres de la population aient droit au premier droit de l’homme, c'est-à-dire le droit à la santé, le droit à la vie », a-t-il déclaré, se félicitant toutefois qu’en dépit « de la turbulence à nous imposer par la grève que vit notre secteur », les activités de la santé se poursuivent avec les journées de formation des gynécologues.
« C’est une preuve manifeste de la solidité de l’Etat et de ses démembrements et surtout du sens élevé du devoir qui caractérise la grande majorité des acteurs de la santé qui savent, pour avoir prêté serment que nul n’a le droit à titre principal, pour des occupations matérielles de priver la population de son premier droit, c'est-à-dire le droit à la santé et à la vie », a-t-il dit.
Le premier responsable de la santé a donc instruit le corps préfectoral à prendre toutes les dispositions utiles afin que les agents désireux de travailler ne soient pas empêchés, mais le fassent en toute quiétude et que les malades ne soient pas empêchés de se rendre dans les centres hospitaliers sur l’ensemble du territoire national.
Douze syndicats regroupés au sein d’une coordination (coordisanté) ont entamé lundi une grève de cinq jours pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail par l’octroi d'une indemnité de logement à tout le personnel soignant et administratif, la revalorisation du taux de la prime d’intéressement du secteur santé, payable par trimestre, la revalorisation de l’indemnité de résidence au taux de 30 % du salaire de base des personnels soignants.
La grève intervient au moment où le ministre de la Santé était en Oslo avec chef le premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui a décidé d’un programme hospitalier ambitieux portant sur les trois années sur un montant de 800 milliards de FCFA.
(AIP)
nam/ask
Présidant le séminaire de formation des gynécologues à l’hôtel HP Ressort de Yamoussoukro, M. Aouélé a souhaité que Yamoussoukro, terre natale de Félix Houphouët-Boigny« ville mythique du « sage des sages » où sont rassemblés les professionnels de la santé inspire la Coordisanté à privilégier le droit à la santé des Ivoiriens.
« Je voudrais également inviter la Coordisanté à s’inspirer de façon républicaine des bons sentiments que le président Félix Houphouët-Boigny nous a enseignés, afin que les franges les plus pauvres de la population aient droit au premier droit de l’homme, c'est-à-dire le droit à la santé, le droit à la vie », a-t-il déclaré, se félicitant toutefois qu’en dépit « de la turbulence à nous imposer par la grève que vit notre secteur », les activités de la santé se poursuivent avec les journées de formation des gynécologues.
« C’est une preuve manifeste de la solidité de l’Etat et de ses démembrements et surtout du sens élevé du devoir qui caractérise la grande majorité des acteurs de la santé qui savent, pour avoir prêté serment que nul n’a le droit à titre principal, pour des occupations matérielles de priver la population de son premier droit, c'est-à-dire le droit à la santé et à la vie », a-t-il dit.
Le premier responsable de la santé a donc instruit le corps préfectoral à prendre toutes les dispositions utiles afin que les agents désireux de travailler ne soient pas empêchés, mais le fassent en toute quiétude et que les malades ne soient pas empêchés de se rendre dans les centres hospitaliers sur l’ensemble du territoire national.
Douze syndicats regroupés au sein d’une coordination (coordisanté) ont entamé lundi une grève de cinq jours pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail par l’octroi d'une indemnité de logement à tout le personnel soignant et administratif, la revalorisation du taux de la prime d’intéressement du secteur santé, payable par trimestre, la revalorisation de l’indemnité de résidence au taux de 30 % du salaire de base des personnels soignants.
La grève intervient au moment où le ministre de la Santé était en Oslo avec chef le premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui a décidé d’un programme hospitalier ambitieux portant sur les trois années sur un montant de 800 milliards de FCFA.
(AIP)
nam/ask