Gagnoa- Des personnes en situation de handicap ont organisé des manifestations et mouvements d’humeurs, vendredi devant les locaux du centre Réhabilitation assise communautaire des handicapés (RACH) de Gagnoa, pour exiger la démission du conseil d’administration de la structure.
Vêtus tous d’un bandeau rouge à la tête, une trentaine de personnes en situation de handicap, munis de sifflets, ont obstrué l’accès aux locaux de RACH, sis au quartier Garahio à Gagnoa, empêchant durant toute la journée, le fonctionnement de la structure qui accueille, outre des handicapés moteurs, des patients pour le service d’ophtalmologie notamment.
La fermeture de l’atelier de fabrique orthopédique depuis plusieurs années, le cumul du poste de président du conseil d’administration (PCA) et de directeur du RACH, ainsi que l’absence de révision des textes pour une meilleure représentativité des personnes en situation de handicap au sein du conseil d’administration, constituent les principaux griefs relevés par les manifestants.
« C’est à cause de notre handicap que RACH existe », a insisté Yao Wilfried Stéphane, président de la Coordination des personnes handicapés de la région du Goh. Il dit regretter que les actions, activités et choix de l’actuel conseil d’administration ne soient pas dirigés essentiellement en faveur des personnes vivants avec un handicap, alors que l’institution a été créée pour et à cause de ces dernières.
« Ce serait irresponsable pour moi de rendre démission ce jour », a réagi devant la presse, père Hugues Yohou, curé de la paroisse Sainte Anne de Gagnoa et PCA de RACH, venu échanger avec les manifestants. Il a donné son accord pour la mise en place d’un comité ad hoc, avec pour objectif, le toilettage des textes. Il a précisé être « prêt à rendre le tablier », mais seulement, devant l’assemblée générale qui l’a mandaté.
Les deux parties se sont quittées en fin d’après-midi sans en arriver à un accord et ont promis de se revoir lundi, après la médiation de la direction régionale des affaires sociales, leur tutelle.
dd/cmas
Vêtus tous d’un bandeau rouge à la tête, une trentaine de personnes en situation de handicap, munis de sifflets, ont obstrué l’accès aux locaux de RACH, sis au quartier Garahio à Gagnoa, empêchant durant toute la journée, le fonctionnement de la structure qui accueille, outre des handicapés moteurs, des patients pour le service d’ophtalmologie notamment.
La fermeture de l’atelier de fabrique orthopédique depuis plusieurs années, le cumul du poste de président du conseil d’administration (PCA) et de directeur du RACH, ainsi que l’absence de révision des textes pour une meilleure représentativité des personnes en situation de handicap au sein du conseil d’administration, constituent les principaux griefs relevés par les manifestants.
« C’est à cause de notre handicap que RACH existe », a insisté Yao Wilfried Stéphane, président de la Coordination des personnes handicapés de la région du Goh. Il dit regretter que les actions, activités et choix de l’actuel conseil d’administration ne soient pas dirigés essentiellement en faveur des personnes vivants avec un handicap, alors que l’institution a été créée pour et à cause de ces dernières.
« Ce serait irresponsable pour moi de rendre démission ce jour », a réagi devant la presse, père Hugues Yohou, curé de la paroisse Sainte Anne de Gagnoa et PCA de RACH, venu échanger avec les manifestants. Il a donné son accord pour la mise en place d’un comité ad hoc, avec pour objectif, le toilettage des textes. Il a précisé être « prêt à rendre le tablier », mais seulement, devant l’assemblée générale qui l’a mandaté.
Les deux parties se sont quittées en fin d’après-midi sans en arriver à un accord et ont promis de se revoir lundi, après la médiation de la direction régionale des affaires sociales, leur tutelle.
dd/cmas