Séguéla – L’arrêt de travail observé par les agents du service public de la santé booste le taux de fréquentation des établissements de soins privés à Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou), a constaté l’AIP à l’issue d’une tournée pour s’enquérir de la situation dans différentes officines.
« Avec la grève chez les autres, on prend le relais. (…) Ces derniers jours, surtout les matins, nous pouvons accueillir jusqu’à 50 malades », a confié Guami Bi Michel, le gérant de l’infirmerie privée ‘’El hadj Mamadou Kéita’’, sis au quartier Binaté.
Pour lui, l’exiguïté de ses locaux ne permet pas de toujours faire face à l’affluence qui, en temps normal, est d’une vingtaine de patients journellement.
Au cabinet ‘’Kénéya’’ ouvert et tenu par dame Dosso Matogoma, une sage-femme à la retraite, le pic des consultations a été enregistré mardi, jour du marché à Séguéla, quand les femmes enceintes ou nourrices venues des villages ont convergé vers sa structure.
« J’ai été surprise par le nombre », a-t-elle déclaré, ajoutant que des cas de consultations pré ou postnatales qui exigeaient des examens plus approfondis et qui ne peuvent être faits qu’au CHR ont été reportés sine die.
Les syndicats ont annoncé samedi la suspension de la grève et la reprise du travail pour deux semaines, "pour donner une chance au dialogue".
Kkp/tm
« Avec la grève chez les autres, on prend le relais. (…) Ces derniers jours, surtout les matins, nous pouvons accueillir jusqu’à 50 malades », a confié Guami Bi Michel, le gérant de l’infirmerie privée ‘’El hadj Mamadou Kéita’’, sis au quartier Binaté.
Pour lui, l’exiguïté de ses locaux ne permet pas de toujours faire face à l’affluence qui, en temps normal, est d’une vingtaine de patients journellement.
Au cabinet ‘’Kénéya’’ ouvert et tenu par dame Dosso Matogoma, une sage-femme à la retraite, le pic des consultations a été enregistré mardi, jour du marché à Séguéla, quand les femmes enceintes ou nourrices venues des villages ont convergé vers sa structure.
« J’ai été surprise par le nombre », a-t-elle déclaré, ajoutant que des cas de consultations pré ou postnatales qui exigeaient des examens plus approfondis et qui ne peuvent être faits qu’au CHR ont été reportés sine die.
Les syndicats ont annoncé samedi la suspension de la grève et la reprise du travail pour deux semaines, "pour donner une chance au dialogue".
Kkp/tm