L’imam Aguib Touré dont l’arrestation puis la libération au mois de juillet dernier avait fait couler beaucoup d’encre, est sorti de son silence ce lundi 12 novembre pour s’excuser auprès du chef de l’Etat Alassane Ouattara et le remercier pour sa ‘’bonne foi’’. C’était au sortir d’une rencontre avec le Conseiller du président de la République chargé des Cultes, Koné Drissa.
« Nous avons voulu remercier le président de la République pour ce qu’il a pu comprendre dans notre démarche et pour tout. Et lui dire merci pour sa bonne foi », a-t-il déclaré. Selon l’imam, ces excuses font suite ‘’aux mauvais moments vécus par le pays à cause de cette situation».
« Nous ne sommes des messagers du diable », a tenu à assurer l’Imam Aguib Touré. Pour rappel, l’imam Aguib Touré était poursuivi pour les faits de discrimination, de xénophobie et d’apologie du terrorisme. « Il est poursuivi pour des prêches incitant à la haine, à la discrimination tribale, religieuse et scolaire », avait justifié le Procureur de la République, Adou Richard. Le magistrat avait même soutenu que l’imam Aguib encourait une peine allant de cinq à dix ans. Il avait été arrêté en juillet avant de recouvrir la liberté le 14 août à la faveur de l’amnistie prise le 6 août dernier par le président Alassane Ouattara lors de son adresse à la Nation.Notons que l’imam Aguibou Touré avait été convoqué à la Direction de la surveillance du territoire (DST) le mercredi 4 juillet 2018, puis déféré le lundi 9 juillet 2018 au parquet et placé sous mandat de dépôt depuis le 10 juillet 2018. Sa détention avait enflammé la toile et avait suscité plusieurs réactions qui réclamaient sa libération.
Elisée B.
« Nous avons voulu remercier le président de la République pour ce qu’il a pu comprendre dans notre démarche et pour tout. Et lui dire merci pour sa bonne foi », a-t-il déclaré. Selon l’imam, ces excuses font suite ‘’aux mauvais moments vécus par le pays à cause de cette situation».
« Nous ne sommes des messagers du diable », a tenu à assurer l’Imam Aguib Touré. Pour rappel, l’imam Aguib Touré était poursuivi pour les faits de discrimination, de xénophobie et d’apologie du terrorisme. « Il est poursuivi pour des prêches incitant à la haine, à la discrimination tribale, religieuse et scolaire », avait justifié le Procureur de la République, Adou Richard. Le magistrat avait même soutenu que l’imam Aguib encourait une peine allant de cinq à dix ans. Il avait été arrêté en juillet avant de recouvrir la liberté le 14 août à la faveur de l’amnistie prise le 6 août dernier par le président Alassane Ouattara lors de son adresse à la Nation.Notons que l’imam Aguibou Touré avait été convoqué à la Direction de la surveillance du territoire (DST) le mercredi 4 juillet 2018, puis déféré le lundi 9 juillet 2018 au parquet et placé sous mandat de dépôt depuis le 10 juillet 2018. Sa détention avait enflammé la toile et avait suscité plusieurs réactions qui réclamaient sa libération.
Elisée B.