Le Professeur Joseph Séka SEKA, ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement Durable était présent aux travaux de la 3ème Conférence Interministérielle sur la Santé et l’Environnement en Afrique. Cette rencontre de haut niveau a pris ses quartiers à Libreville du 6 au 9 Novembre 2018 et a porté sur le thème « l’Alliance stratégique Santé-Environnement, un catalyseur pour la prise des mesures en faveur des ODD en Afrique ». Cette thématique rappelle l’importance pour les pays africains de se rassembler autour d’un projet commun pour répondre aux multiples enjeux les concernant. L’atténuation efficace des méfaits de l’environnement sur la santé est un élément clé de la mise en œuvre de ce programme ainsi que l’Agenda 2063 de l’Afrique.
Le ministre a décliné les actions prises en urgence par le gouvernement ivoirien en lien avec les objectifs des ODD. Tout d’abord dans le domaine de la santé des mesures accrues ont été adoptées pour renforcer le système. « La Sensibilisation de la population à la nécessité de sauvegarder la santé publique en agissant sur les facteurs environnementaux néfastes, Le renforcement des systèmes de santé et le renforcement des capacités publiques ont permis de faire face aux menaces liées aux facteurs environnementaux. », a-t-il signifié. Poursuivant l’émissaire du gouvernement a égrené d’autres actions d’ordre capitale liées aux défis environnementaux. « Il faut noter que L’Etat procède périodiquement à l’évaluation des rapports des Etudes d’impact Environnemental et Social (EIES) comme prescrit par le Code ivoirien de l’environnement pour évaluer les mesures sécuritaires et sanitaires liées aux impacts des activités des projets de développement sur l’eau, l’air, le sol et le milieu humain », a- t-il précisé.
La volonté du gouvernement ivoirien de garantir à sa population un environnement sain s’est opéré dans une dynamique tant au niveau national qu’international en adhérant à plusieurs mécanismes telle que la Coalition, santé, environnement et changement climatique appelée « Déclaration de Marrakech ». Tout récemment, le MINEDD a procédé à la Mise en place des Comités de Développement Durable (CDD) au sein des Ministères techniques de la Santé et de l’Hygiène Publique, de l’Assainissement, des Eaux et Forêts, et de l’Urbanisme.
Face à ses homologues, le ministre ivoirien a révélé que l’un des plus importants défis à atteindre reste actuellement l’accroissement du niveau des investissements dans les interventions rentables pour la saine gestion de l’environnement et de la santé. Il a par ailleurs loué les mérites des organisations internationales au cours de son intervention. Les Bureaux Régionaux Afrique de l’OMS et de l’ONU-Environnement ont été cités en exemple pour la promotion du couple Santé-Environnement en Afrique.
Pour conclure le Professeur Joseph Séka SEKA par ailleurs Président de la Conférence des Parties de la Convention de Bamako a lancé un message de haute portée à l’intention de tous les participants : « Je voudrais saisir l’opportunité qui m’est offerte pour appeler tous les pays africains à adhérer massivement à la Convention de Bamako, un instrument africain pour faire barrage sur le continent à tous types de déchets dangereux. » . En marge de ces assises de cette 3ème Conférence, le Ministre a eu plusieurs audiences, notamment avec la Directrice Afrique de l’ouest de l’ONU-Environnement, Mme Angèle Luh et le Ministre Gabonais des Eaux et forêts chargé de l’ Environnement et du Développement Durable M. Jacques Denis Tsanga président de la CMAE (Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement) . Les échanges ont porté sur la promotion de cette Convention.
La Convention de Bamako, entrée en vigueur le 20 mars 1996, a été adoptée sous l’égide de l’Organisation de l’unité africaine et interdit l’importation en Afrique de déchets dangereux et radioactifs en provenance de Parties non contractantes.
Dans le contexte du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les objectifs de développement durable (ODD), la santé apparaît comme une préoccupation qui continuera d’interpeller les communautés à travers le monde. En août 2008, Les ministres africains en charge de la santé et de l’environnement ont pris les choses en main en tenant une réunion conjointe à Libreville (Gabon) . Dans la Déclaration de Libreville sur la santé et l’environnement en Afrique qui a sanctionné cette rencontre, ils se sont engagés à s’attaquer aux problèmes sanitaires et environnementaux dans une démarche intégrée. Ils ont réitéré cette position dans l’Engagement de Luanda sur la santé et le développement pris à l’issue de leur deuxième réunion conjointe qui s’est tenue en 2010. À l’occasion de ces deux conférences, les ministres ont reconnu qu’il était impératif de gérer la corrélation entre la santé et l’environnement pour parvenir au développement durable et atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Les accords signés ont aidé à promouvoir une approche intégrée de la formulation des politiques publiques dans les secteurs de la santé et de l’environnement.
Le ministre a décliné les actions prises en urgence par le gouvernement ivoirien en lien avec les objectifs des ODD. Tout d’abord dans le domaine de la santé des mesures accrues ont été adoptées pour renforcer le système. « La Sensibilisation de la population à la nécessité de sauvegarder la santé publique en agissant sur les facteurs environnementaux néfastes, Le renforcement des systèmes de santé et le renforcement des capacités publiques ont permis de faire face aux menaces liées aux facteurs environnementaux. », a-t-il signifié. Poursuivant l’émissaire du gouvernement a égrené d’autres actions d’ordre capitale liées aux défis environnementaux. « Il faut noter que L’Etat procède périodiquement à l’évaluation des rapports des Etudes d’impact Environnemental et Social (EIES) comme prescrit par le Code ivoirien de l’environnement pour évaluer les mesures sécuritaires et sanitaires liées aux impacts des activités des projets de développement sur l’eau, l’air, le sol et le milieu humain », a- t-il précisé.
La volonté du gouvernement ivoirien de garantir à sa population un environnement sain s’est opéré dans une dynamique tant au niveau national qu’international en adhérant à plusieurs mécanismes telle que la Coalition, santé, environnement et changement climatique appelée « Déclaration de Marrakech ». Tout récemment, le MINEDD a procédé à la Mise en place des Comités de Développement Durable (CDD) au sein des Ministères techniques de la Santé et de l’Hygiène Publique, de l’Assainissement, des Eaux et Forêts, et de l’Urbanisme.
Face à ses homologues, le ministre ivoirien a révélé que l’un des plus importants défis à atteindre reste actuellement l’accroissement du niveau des investissements dans les interventions rentables pour la saine gestion de l’environnement et de la santé. Il a par ailleurs loué les mérites des organisations internationales au cours de son intervention. Les Bureaux Régionaux Afrique de l’OMS et de l’ONU-Environnement ont été cités en exemple pour la promotion du couple Santé-Environnement en Afrique.
Pour conclure le Professeur Joseph Séka SEKA par ailleurs Président de la Conférence des Parties de la Convention de Bamako a lancé un message de haute portée à l’intention de tous les participants : « Je voudrais saisir l’opportunité qui m’est offerte pour appeler tous les pays africains à adhérer massivement à la Convention de Bamako, un instrument africain pour faire barrage sur le continent à tous types de déchets dangereux. » . En marge de ces assises de cette 3ème Conférence, le Ministre a eu plusieurs audiences, notamment avec la Directrice Afrique de l’ouest de l’ONU-Environnement, Mme Angèle Luh et le Ministre Gabonais des Eaux et forêts chargé de l’ Environnement et du Développement Durable M. Jacques Denis Tsanga président de la CMAE (Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement) . Les échanges ont porté sur la promotion de cette Convention.
La Convention de Bamako, entrée en vigueur le 20 mars 1996, a été adoptée sous l’égide de l’Organisation de l’unité africaine et interdit l’importation en Afrique de déchets dangereux et radioactifs en provenance de Parties non contractantes.
Dans le contexte du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les objectifs de développement durable (ODD), la santé apparaît comme une préoccupation qui continuera d’interpeller les communautés à travers le monde. En août 2008, Les ministres africains en charge de la santé et de l’environnement ont pris les choses en main en tenant une réunion conjointe à Libreville (Gabon) . Dans la Déclaration de Libreville sur la santé et l’environnement en Afrique qui a sanctionné cette rencontre, ils se sont engagés à s’attaquer aux problèmes sanitaires et environnementaux dans une démarche intégrée. Ils ont réitéré cette position dans l’Engagement de Luanda sur la santé et le développement pris à l’issue de leur deuxième réunion conjointe qui s’est tenue en 2010. À l’occasion de ces deux conférences, les ministres ont reconnu qu’il était impératif de gérer la corrélation entre la santé et l’environnement pour parvenir au développement durable et atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Les accords signés ont aidé à promouvoir une approche intégrée de la formulation des politiques publiques dans les secteurs de la santé et de l’environnement.