Man - Les établissements publics secondaires sont en grève de deux semaines depuis mardi, après qu’un l’élève en classe de seconde C5 ait agressé, au lycée moderne de Man, le professeur de français Droh Alexis.
M. Droh a expliqué qu’il a été agressé par cet élève, qui n’est pas de sa classe, parce qu’il a refusé que sorte un supposé ami de celui-ci pendant qu’il dispensait son cours. Il ajoute qu’il s’est retrouvé avec son tee-shirt en lambeau.
Selon le représentant du Syndicat national des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire, Goué Jules, leur collègue professeur a été rudoyé, violenté par l’élève. Informée, la police a mis la main sur l’élève en question. Automatiquement, les autres apprenants ont fermé le portail en faisant savoir à la police qu’ils ne permettraient pas qu’un des leurs soit pris quand bien même il aurait porté main à un enseignant.
"Vu leur nombre, parce que le lycée, c’est 8000 élèves, la police était obligée de laisser l’élève. Fort de cela, nous faisons deux semaines d’arrêt de travail pour marquer notre indignation", a expliqué le responsable syndicaliste, Goué Jules.
Après avoir échangé avec les autorités préfectorales qui ont traduit leur compassion et surtout prôné l’apaisement, le sieur Droh est allé porter plainte à la police.
Pour sa part, la direction régionale a tenu un conseil de discipline pour statuer sur le cas de cet élève. Et ce mercredi, comme il a été décidé, aucun cours n’est dispensé au lycée moderne de Man.
amak/fmo
M. Droh a expliqué qu’il a été agressé par cet élève, qui n’est pas de sa classe, parce qu’il a refusé que sorte un supposé ami de celui-ci pendant qu’il dispensait son cours. Il ajoute qu’il s’est retrouvé avec son tee-shirt en lambeau.
Selon le représentant du Syndicat national des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire, Goué Jules, leur collègue professeur a été rudoyé, violenté par l’élève. Informée, la police a mis la main sur l’élève en question. Automatiquement, les autres apprenants ont fermé le portail en faisant savoir à la police qu’ils ne permettraient pas qu’un des leurs soit pris quand bien même il aurait porté main à un enseignant.
"Vu leur nombre, parce que le lycée, c’est 8000 élèves, la police était obligée de laisser l’élève. Fort de cela, nous faisons deux semaines d’arrêt de travail pour marquer notre indignation", a expliqué le responsable syndicaliste, Goué Jules.
Après avoir échangé avec les autorités préfectorales qui ont traduit leur compassion et surtout prôné l’apaisement, le sieur Droh est allé porter plainte à la police.
Pour sa part, la direction régionale a tenu un conseil de discipline pour statuer sur le cas de cet élève. Et ce mercredi, comme il a été décidé, aucun cours n’est dispensé au lycée moderne de Man.
amak/fmo