APA - Le diabète chez les enfants est de plus en plus constaté en Côte d’Ivoire, selon le médecin capitaine ivoirien, Micondo Kouamé Hervé, qui présente les signes d’alerte de la maladie, dans un entretien à APA, à l’occasion de la Journée mondiale du diabète 2018.
Intrinsèquement, le diabète est une maladie liée à une perturbation d’une hormone appelée insuline, qui aura pour conséquence une augmentation du taux de sucre (taux de glycémie) dans le sang, explique le médecin Hervé Micondo, chef du service pédiatrie à l’Hôpital militaire d’Abidjan.
Ce taux de glycémie qui va rester constamment élevé (hyperglycémie chronique) dans le sang, va perdurer, dira-t-il, en rapport avec des facteurs génétiques et environnementaux, et créer des perturbations dans l’organisme, ce qui sera à l’origine de tous les signes du diabète.
« Chez l’enfant, le diabète le plus courant, c’est le diabète de type 1 (de causes inconnues). Ici, quand l’insuline manque, le glucose n’est plus transporté au niveau de la cellule qui va la transformer en énergie », alors il est amaigri car ses cellules n’ont pas de « carburant (glucose)», rapporte Dr Micondo.
Le taux de sucre qui s’élève, va ensuite dépasser le seuil du rein et le sucre va sortir par les urines, en même temps que l’eau, relève le médecin militaire, qui note que l’enfant fait subitement pipi au lit, alors les parents devraient lui faire un examen de sa glycémie.
L’enfant atteint de diabète devient déshydraté parce que l’eau sort par les urines en même temps que le sucre. Son organisme va beaucoup réclamer de nourritures et d’eau pour alimenter ses cellules, qui par manque d’insuline ne reçoivent plus d’énergie (glucose) issue du sucre, poursuit-il.
Il y a des éléments, cependant, qui ne font pas penser à un diabète mais qui s’avèrent importants à signaler, entre autres, l’enfant qui fait des infections à répétition soit de carie ou des maladies de peau, ou une jeune fille en âge pré-puberté qui a des pertes à répétition, il faut faire une consultation, conseille-t-il.
« La plupart des cas de diabète qu’on a eu chez les enfants, sont des enfants qui viennent déjà dans un tableau de complication, ils viennent pour d’autres choses que le diabète et généralement on réalise des tests, et ça revient en faveur du diabète », souligne-t-il.
Le diabète infantile est difficile à diagnostiquer et « peut ressembler à un paludisme grave, une méningite ou déclenché par une infection des poumons », mentionne Dr Micondo Kouamé Hervé, à propos des formes cliniques de cette maladie métabolique.
En Côte d’Ivoire, « plus de 2,3% de la population est touché par le diabète ». L’on enregistre « plus de 4.552 décès » liés à cette maladie chaque année. Dans le monde, ce sont 425 millions de personnes qui sont concernées par la maladie selon la Fédération internationale du diabète.
AP/ls/APA
Intrinsèquement, le diabète est une maladie liée à une perturbation d’une hormone appelée insuline, qui aura pour conséquence une augmentation du taux de sucre (taux de glycémie) dans le sang, explique le médecin Hervé Micondo, chef du service pédiatrie à l’Hôpital militaire d’Abidjan.
Ce taux de glycémie qui va rester constamment élevé (hyperglycémie chronique) dans le sang, va perdurer, dira-t-il, en rapport avec des facteurs génétiques et environnementaux, et créer des perturbations dans l’organisme, ce qui sera à l’origine de tous les signes du diabète.
« Chez l’enfant, le diabète le plus courant, c’est le diabète de type 1 (de causes inconnues). Ici, quand l’insuline manque, le glucose n’est plus transporté au niveau de la cellule qui va la transformer en énergie », alors il est amaigri car ses cellules n’ont pas de « carburant (glucose)», rapporte Dr Micondo.
Le taux de sucre qui s’élève, va ensuite dépasser le seuil du rein et le sucre va sortir par les urines, en même temps que l’eau, relève le médecin militaire, qui note que l’enfant fait subitement pipi au lit, alors les parents devraient lui faire un examen de sa glycémie.
L’enfant atteint de diabète devient déshydraté parce que l’eau sort par les urines en même temps que le sucre. Son organisme va beaucoup réclamer de nourritures et d’eau pour alimenter ses cellules, qui par manque d’insuline ne reçoivent plus d’énergie (glucose) issue du sucre, poursuit-il.
Il y a des éléments, cependant, qui ne font pas penser à un diabète mais qui s’avèrent importants à signaler, entre autres, l’enfant qui fait des infections à répétition soit de carie ou des maladies de peau, ou une jeune fille en âge pré-puberté qui a des pertes à répétition, il faut faire une consultation, conseille-t-il.
« La plupart des cas de diabète qu’on a eu chez les enfants, sont des enfants qui viennent déjà dans un tableau de complication, ils viennent pour d’autres choses que le diabète et généralement on réalise des tests, et ça revient en faveur du diabète », souligne-t-il.
Le diabète infantile est difficile à diagnostiquer et « peut ressembler à un paludisme grave, une méningite ou déclenché par une infection des poumons », mentionne Dr Micondo Kouamé Hervé, à propos des formes cliniques de cette maladie métabolique.
En Côte d’Ivoire, « plus de 2,3% de la population est touché par le diabète ». L’on enregistre « plus de 4.552 décès » liés à cette maladie chaque année. Dans le monde, ce sont 425 millions de personnes qui sont concernées par la maladie selon la Fédération internationale du diabète.
AP/ls/APA