Abidjan – La défense de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a réfuté les allégations de crimes contre l’humanité, portées par le Procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, à l’encontre de son client, réclamant à nouveau un non lieu dans cette affaire.
Pour Me Altit, un conseil de Laurent Gbagbo, « ni dans son document de 1000 pages, ni dans son exposé, le procureur n'a révélé la réalité des choses », a-t-il dit.
Le premier substitut de la procureure, Mac Donald avait, du 01 au 03 octobre dernier, exposé sur un dossier de 1000 pages d’argumentaires portant sur ces récriminations contre les accusés Laurent Gbagbo et Blé Goudé.
Pour l'avocat de Laurent Gbagbo, Me Altit Emmanuel, les crimes allégués sont le fait de groupes armés. « En 2010 et 2011, la police était sous la défensive contre les rebelles. C'était les rebelles qui attaquaient et les forces armées de Côte d'Ivoire se défendaient. C'est pas le contraire », a-t-il défendu.
Pour l’avocate Jennifer Naouri, les expertises médico-légales réalisées sur les victimes de cette crise ne sont pas fiables. « Le témoin, le Prof Yapo Ette, nous dit c’est elle qui à mené les examens externes (…). Cela signifie concrètement qu’elle aurait effectué 6 examens externes par heure sans interruption dans une période de 24h », a –t-elle ironisé.
En outre, les témoins présentés par l’accusation seraient, selon la défense, pour la plupart des militants du Rassemblement des Républicains. "Ce qui porte atteinte à la crédibilité de leurs témoignages", a insisté Me Jennifer Naouri.
Débuté lundi, la reprise du procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, dont les affaires ont été jointes en 2015, a vu la fin de sa première période, mercredi, avec le passage des avocats de Laurent Gbagbo.
La seconde audience durera quatre jours, du 19 au 22 novembre, et permettra à la défense de Blé Goudé de donner sa version des faits.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont poursuivis pour divers crimes contre l'humanité, commis durant la crise postélectorale ivoirienne. Cette crise née du refus de M. Gbagbo déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, de céder le pouvoir à son challenger Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI), et reconnu par la communauté internationale, avait fait 3000 morts.
(AIP)
nmfa/tm
Pour Me Altit, un conseil de Laurent Gbagbo, « ni dans son document de 1000 pages, ni dans son exposé, le procureur n'a révélé la réalité des choses », a-t-il dit.
Le premier substitut de la procureure, Mac Donald avait, du 01 au 03 octobre dernier, exposé sur un dossier de 1000 pages d’argumentaires portant sur ces récriminations contre les accusés Laurent Gbagbo et Blé Goudé.
Pour l'avocat de Laurent Gbagbo, Me Altit Emmanuel, les crimes allégués sont le fait de groupes armés. « En 2010 et 2011, la police était sous la défensive contre les rebelles. C'était les rebelles qui attaquaient et les forces armées de Côte d'Ivoire se défendaient. C'est pas le contraire », a-t-il défendu.
Pour l’avocate Jennifer Naouri, les expertises médico-légales réalisées sur les victimes de cette crise ne sont pas fiables. « Le témoin, le Prof Yapo Ette, nous dit c’est elle qui à mené les examens externes (…). Cela signifie concrètement qu’elle aurait effectué 6 examens externes par heure sans interruption dans une période de 24h », a –t-elle ironisé.
En outre, les témoins présentés par l’accusation seraient, selon la défense, pour la plupart des militants du Rassemblement des Républicains. "Ce qui porte atteinte à la crédibilité de leurs témoignages", a insisté Me Jennifer Naouri.
Débuté lundi, la reprise du procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, dont les affaires ont été jointes en 2015, a vu la fin de sa première période, mercredi, avec le passage des avocats de Laurent Gbagbo.
La seconde audience durera quatre jours, du 19 au 22 novembre, et permettra à la défense de Blé Goudé de donner sa version des faits.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont poursuivis pour divers crimes contre l'humanité, commis durant la crise postélectorale ivoirienne. Cette crise née du refus de M. Gbagbo déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, de céder le pouvoir à son challenger Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI), et reconnu par la communauté internationale, avait fait 3000 morts.
(AIP)
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