APA - Les contestations et les violences marquées par des pertes en vies humaines lors des élections municipales et régionales du 13 octobre dernier, sont des «signaux » qui «invitent à maintenir la vigilance pour préserver la paix sociale», a estimé, jeudi à Dabou (50 km à l’Ouest d’Abidjan), la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné.
« Les élections municipales et régionales organisées le 13 octobre dernier, avec les contestations, les violences et les pertes en vies humaines, sont des signaux qui nous invitent à maintenir la vigilance pour préserver la paix sociale », a déclaré la ministre Mariatou Koné dans une allocution lors de la célébration officielle de la 22è édition de la Journée nationale de la paix (JNPaix 2018).
Cinq décès ont été enregistrés à la suite des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre 2018 en Côte d’Ivoire où ces locales perçues comme un test pour la présidentielle à venir, montrent déjà l’ombre de la bataille pour la conquête du pouvoir en 2020.
En outre, a-t-elle prévenu, « les incompréhensions et les suspicions entre les partis politiques, risquent de mettre à mal la cohésion sociale ». Selon la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, «les populations, très inquiètes, vivent déjà les traumatismes de la future élection présidentielle».
« Je voudrais inviter chacun à s’inscrire dans une dynamique en encourageant les actes et la promotion des valeurs qui favorisent l’harmonie sociale, notamment la fraternité, la solidarité, le partage, le pardon, la tolérance et l’acceptation de l’autre dans sa différence », a conclu Mariatou Koné qui a remis peu avant un don de l’Ambassade de la Chine constitué notamment d’engins tricycles et de broyeuses, aux organisations des femmes de Dabou.
Au cours de cette cérémonie, quatorze personnalités dont le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, les ex-ministres Anne Jacqueline Lohouès Oble, René Djedjemel Diby et Bertin Kadet ainsi que le Représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), M’Baye Babacar Cissé et la Représentante de l’Union Africaine, Joséphine Charlotte Mayuma Kala ont été distinguées dans l’Ordre du mérite de la solidarité.
Une séance de planting d’arbres dans la cour de la mairie de Dabou, conformément aux recommandations du Président Alassane Ouattara qui invite chaque habitant du pays à «planter un arbre, symbole de sa volonté de cultiver et entretenir la paix», a constitué l’autre point culminant de cette célébration officielle de la Journée nationale de la paix autour du thème, « La paix pour un développement harmonieux et durable de la Cote d’Ivoire ».
Instituée en Côte d’Ivoire par un décret le 7 mars 1996, la Journée nationale de la paix est célébrée le 15 novembre de chaque année. Elle vise à sensibiliser et éduquer les populations à la culture de la paix et au vivre ensemble.
Cette journée déclarée fériée dans le pays, vise également à magnifier les actes notables par lesquels des concitoyens ou des personnes de bonne volonté ont contribué à la promotion et à la consolidation de la paix, dans leur communauté, dans leur région ou sur le plan national.
LS/APA
« Les élections municipales et régionales organisées le 13 octobre dernier, avec les contestations, les violences et les pertes en vies humaines, sont des signaux qui nous invitent à maintenir la vigilance pour préserver la paix sociale », a déclaré la ministre Mariatou Koné dans une allocution lors de la célébration officielle de la 22è édition de la Journée nationale de la paix (JNPaix 2018).
Cinq décès ont été enregistrés à la suite des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre 2018 en Côte d’Ivoire où ces locales perçues comme un test pour la présidentielle à venir, montrent déjà l’ombre de la bataille pour la conquête du pouvoir en 2020.
En outre, a-t-elle prévenu, « les incompréhensions et les suspicions entre les partis politiques, risquent de mettre à mal la cohésion sociale ». Selon la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, «les populations, très inquiètes, vivent déjà les traumatismes de la future élection présidentielle».
« Je voudrais inviter chacun à s’inscrire dans une dynamique en encourageant les actes et la promotion des valeurs qui favorisent l’harmonie sociale, notamment la fraternité, la solidarité, le partage, le pardon, la tolérance et l’acceptation de l’autre dans sa différence », a conclu Mariatou Koné qui a remis peu avant un don de l’Ambassade de la Chine constitué notamment d’engins tricycles et de broyeuses, aux organisations des femmes de Dabou.
Au cours de cette cérémonie, quatorze personnalités dont le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, les ex-ministres Anne Jacqueline Lohouès Oble, René Djedjemel Diby et Bertin Kadet ainsi que le Représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), M’Baye Babacar Cissé et la Représentante de l’Union Africaine, Joséphine Charlotte Mayuma Kala ont été distinguées dans l’Ordre du mérite de la solidarité.
Une séance de planting d’arbres dans la cour de la mairie de Dabou, conformément aux recommandations du Président Alassane Ouattara qui invite chaque habitant du pays à «planter un arbre, symbole de sa volonté de cultiver et entretenir la paix», a constitué l’autre point culminant de cette célébration officielle de la Journée nationale de la paix autour du thème, « La paix pour un développement harmonieux et durable de la Cote d’Ivoire ».
Instituée en Côte d’Ivoire par un décret le 7 mars 1996, la Journée nationale de la paix est célébrée le 15 novembre de chaque année. Elle vise à sensibiliser et éduquer les populations à la culture de la paix et au vivre ensemble.
Cette journée déclarée fériée dans le pays, vise également à magnifier les actes notables par lesquels des concitoyens ou des personnes de bonne volonté ont contribué à la promotion et à la consolidation de la paix, dans leur communauté, dans leur région ou sur le plan national.
LS/APA