Au dernier jour de son procès, jeudi, à la Cour pénale internationale (CPI), Blé Goudé poursuivi pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, n'a pas eu un temps de prise de parole comme le souhaitait sa défense, au grand dam de ses partisans à Abidjan.
Pour le juge président Cuno Tarfusser si «l’article 67 du Statut de Rome donne à l’accusé de faire une déclaration, cela ne justifie pas qu’il a le droit de prendre la parole à chaque fois qu’il le souhaite », a-t-il expliqué, notant au passage qu'il avait «une opinion dissidente » sur la question et se pliant à «la majorité de la cour».
Cependant, Cuno Tarfusser s'est dit «surpris par la véhémence avec laquelle le Procureur a refusé le droit de parole de M. Blé Goudé» dont la défense avait introduit une requête pour une déclaration «orale sans serment ».
« M. Blé Goudé et via son conseil, a eu largement la possibilité de présenter tous les arguments. La chambre refuse de donner l’autorisation à M. Blé Goudé de prononcer une déclaration sans prêter serment », a insisté M.Cuno, dénonçant, cependant, «une violation des droits de l’accusé ».
Une décision qui a laissé les nombreux partisans de Blé Goudé perplexes dans la salle du Baron à Yopougon (Ouest d'Abidjan) où une projection de l'audience du jour était organisée par la direction de son parti, le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (COJEP).
«Bensouda a empêché Charles Blé Goudé de parler mais elle ne peut pas empêcher la vérité de triompher», a commenté Joël Poté, Premier secrétaire Adjoint, chargé de l'Eveil et de la Mobilisation au COJEP.
Selon lui, «les Ivoiriens, notamment, les jeunes, avaient soif d'entendre leur leader Charles Blé Goudé. Ce n'est que partie remise (...). Nous restons convaincus que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé regagneront la Côte d'Ivoire» a-t-il conclu.
Selon le juge président, «la Chambre dispose désormais, des éléments pour prendre une décision à temps opportun et aussi rapidement que possible» concernant l'acquittement ou non de l'ex-président Laurent Gbagbo et son ancien ministre Blé Goudé.
Auparavant, pour ce dernier jour de la défense de Blé Goudé, Me Séry Zokou a présenté son client comme «un homme de paix et partisan de la non- violence», s'appuyant sur cinq vidéos où Blé Goudé appelait à «la paix, au rassemblement autour de la patrie, à la cohésion sociale...».
HS/ls/APA
Pour le juge président Cuno Tarfusser si «l’article 67 du Statut de Rome donne à l’accusé de faire une déclaration, cela ne justifie pas qu’il a le droit de prendre la parole à chaque fois qu’il le souhaite », a-t-il expliqué, notant au passage qu'il avait «une opinion dissidente » sur la question et se pliant à «la majorité de la cour».
Cependant, Cuno Tarfusser s'est dit «surpris par la véhémence avec laquelle le Procureur a refusé le droit de parole de M. Blé Goudé» dont la défense avait introduit une requête pour une déclaration «orale sans serment ».
« M. Blé Goudé et via son conseil, a eu largement la possibilité de présenter tous les arguments. La chambre refuse de donner l’autorisation à M. Blé Goudé de prononcer une déclaration sans prêter serment », a insisté M.Cuno, dénonçant, cependant, «une violation des droits de l’accusé ».
Une décision qui a laissé les nombreux partisans de Blé Goudé perplexes dans la salle du Baron à Yopougon (Ouest d'Abidjan) où une projection de l'audience du jour était organisée par la direction de son parti, le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (COJEP).
«Bensouda a empêché Charles Blé Goudé de parler mais elle ne peut pas empêcher la vérité de triompher», a commenté Joël Poté, Premier secrétaire Adjoint, chargé de l'Eveil et de la Mobilisation au COJEP.
Selon lui, «les Ivoiriens, notamment, les jeunes, avaient soif d'entendre leur leader Charles Blé Goudé. Ce n'est que partie remise (...). Nous restons convaincus que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé regagneront la Côte d'Ivoire» a-t-il conclu.
Selon le juge président, «la Chambre dispose désormais, des éléments pour prendre une décision à temps opportun et aussi rapidement que possible» concernant l'acquittement ou non de l'ex-président Laurent Gbagbo et son ancien ministre Blé Goudé.
Auparavant, pour ce dernier jour de la défense de Blé Goudé, Me Séry Zokou a présenté son client comme «un homme de paix et partisan de la non- violence», s'appuyant sur cinq vidéos où Blé Goudé appelait à «la paix, au rassemblement autour de la patrie, à la cohésion sociale...».
HS/ls/APA