Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh, a indiqué vendredi à Abidjan que « la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) sera faite en 2020 » tel qu'annoncé par le président Alassane Ouattara, lors d’une conférence de presse.
« Concernant la réforme de la CEI, je n’irai pas plus loin que ce que le président de la République a déclaré à l’occasion de son allocution pour la fête de l’indépendance, il a dit que la réforme de la CEI sera faite en 2020 », a dit M. Amon-Tanoh.
Il a soutenu que le président de la République « tient ses engagements », avant d’ajouter que « s’il ne voulait pas la faire, (il ne l’aurait pas fait savoir), mais je pense qu'il le fera », face aux caméras, au ministère des Affaires étrangères.
Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a marqué son accord à l’occasion de son message à la Nation le 6 août 2018 pour une réforme de l’institution. En novembre 2016, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples avait rendu un arrêt concernant la réforme de la CEI.
Des responsables de l’opposition dénoncent notamment une Commission électorale « inféodée » du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), exigeant qu'elle soit réformée en profondeur et dissociée de l'emprise des partis politiques.
La CEI a été à l’occasion des récentes élections locales mise en cause comme dépourvue d’impartialité. Selon Jean-Louis Billon, un cadre du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), ces joutes électorales ont « monté que la réforme s’avère plus qu'urgente ».
La CEI est l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d'Ivoire. Plusieurs acteurs de la classe politique souhaitent sa refonte avant l'élection présidentielle prévue en octobre 2020.
AP/ls
« Concernant la réforme de la CEI, je n’irai pas plus loin que ce que le président de la République a déclaré à l’occasion de son allocution pour la fête de l’indépendance, il a dit que la réforme de la CEI sera faite en 2020 », a dit M. Amon-Tanoh.
Il a soutenu que le président de la République « tient ses engagements », avant d’ajouter que « s’il ne voulait pas la faire, (il ne l’aurait pas fait savoir), mais je pense qu'il le fera », face aux caméras, au ministère des Affaires étrangères.
Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a marqué son accord à l’occasion de son message à la Nation le 6 août 2018 pour une réforme de l’institution. En novembre 2016, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples avait rendu un arrêt concernant la réforme de la CEI.
Des responsables de l’opposition dénoncent notamment une Commission électorale « inféodée » du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), exigeant qu'elle soit réformée en profondeur et dissociée de l'emprise des partis politiques.
La CEI a été à l’occasion des récentes élections locales mise en cause comme dépourvue d’impartialité. Selon Jean-Louis Billon, un cadre du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), ces joutes électorales ont « monté que la réforme s’avère plus qu'urgente ».
La CEI est l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d'Ivoire. Plusieurs acteurs de la classe politique souhaitent sa refonte avant l'élection présidentielle prévue en octobre 2020.
AP/ls