Abidjan (Côte d’Ivoire) - Un projet de gestion des déchets d’équipements électriques, électroniques (DEEE ou 3DE) et des pneus usagés a été lancé, mardi à Abidjan, par le ministre ivoirienne de l’environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon le ministre Séka Séka, ce projet est exécuté en partenariat avec la Société générale de surveillance (SGS) et la Société africaine de recyclage (SAR) à travers trois modules.
Le premier module consistera à enregistrer les produits importés en Côte d’Ivoire et s’assurer que lorsqu’ils sont déclarés comme étant des produits de seconde main, ils ne sont pas en réalité des 3DE ou déchets pneumatiques interdits d’exportation selon la Convention de Bâle.
S’agissant du deuxième module, il s’agira de collecter pour le compte de l’Etat, l’écotaxe sur les produits concernés importés en Côte d’Ivoire neufs et de seconde main en vertu du Principe Pollueur-payeur et du Principe de la responsabilité étendue du producteur (REP).
« Ces deux premiers modules seront implémentés par la Société générale de surveillance (SGS) dont le contrat de prestation de service a été signé le 20 septembre dernier », a précisé le ministre de l’environnement et du développement durable.
Le troisième module consistera en la mise en place d’un système de gestion des déchets fiables et professionnels comprenant l’installation de centres de collecte dans des endroits clés du pays ainsi que le traitement et le recyclage industriel des objets collectés. Ce module sera mis en œuvre par la SAR pour lequel une convention sera signée avant la fin de cette année.
En termes d’emploi, ce sont plus de 5000 emplois verts qui seront créés avec ce projet, a renchéri le Coordonnateur du Programme national de gestion des déchets, Jacques Kouassi Koffi, précisant que ce projet coûtera un peu plus de 60 milliards FCFA selon les données de 2016.
Poursuivant, M. Koffi a indiqué que le projet «va permettre sur le plan environnemental de réduire significativement les nuisances liées à ces déchets non sans permettre à la Côte d’Ivoire de marquer un grand coup dans la lutte contre le changement climatique ».
Le Gouvernement ivoirien a décidé de donner une réponse adéquate à la question des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) à travers l’adoption en Conseil des ministres le 5 avril 2017 d’un texte sur la gestion écologique des D3E.
Dans le cadre de sa mise en œuvre, un Protocole d’accord entre l’Etat de Côte d’Ivoire et un groupement a été signé en janvier dernier, pour la mise en place de la filière de valorisation et de recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques ainsi que des pneus usagés.
LS
Selon le ministre Séka Séka, ce projet est exécuté en partenariat avec la Société générale de surveillance (SGS) et la Société africaine de recyclage (SAR) à travers trois modules.
Le premier module consistera à enregistrer les produits importés en Côte d’Ivoire et s’assurer que lorsqu’ils sont déclarés comme étant des produits de seconde main, ils ne sont pas en réalité des 3DE ou déchets pneumatiques interdits d’exportation selon la Convention de Bâle.
S’agissant du deuxième module, il s’agira de collecter pour le compte de l’Etat, l’écotaxe sur les produits concernés importés en Côte d’Ivoire neufs et de seconde main en vertu du Principe Pollueur-payeur et du Principe de la responsabilité étendue du producteur (REP).
« Ces deux premiers modules seront implémentés par la Société générale de surveillance (SGS) dont le contrat de prestation de service a été signé le 20 septembre dernier », a précisé le ministre de l’environnement et du développement durable.
Le troisième module consistera en la mise en place d’un système de gestion des déchets fiables et professionnels comprenant l’installation de centres de collecte dans des endroits clés du pays ainsi que le traitement et le recyclage industriel des objets collectés. Ce module sera mis en œuvre par la SAR pour lequel une convention sera signée avant la fin de cette année.
En termes d’emploi, ce sont plus de 5000 emplois verts qui seront créés avec ce projet, a renchéri le Coordonnateur du Programme national de gestion des déchets, Jacques Kouassi Koffi, précisant que ce projet coûtera un peu plus de 60 milliards FCFA selon les données de 2016.
Poursuivant, M. Koffi a indiqué que le projet «va permettre sur le plan environnemental de réduire significativement les nuisances liées à ces déchets non sans permettre à la Côte d’Ivoire de marquer un grand coup dans la lutte contre le changement climatique ».
Le Gouvernement ivoirien a décidé de donner une réponse adéquate à la question des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) à travers l’adoption en Conseil des ministres le 5 avril 2017 d’un texte sur la gestion écologique des D3E.
Dans le cadre de sa mise en œuvre, un Protocole d’accord entre l’Etat de Côte d’Ivoire et un groupement a été signé en janvier dernier, pour la mise en place de la filière de valorisation et de recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques ainsi que des pneus usagés.
LS