Des détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) bénéficiaires de la grâce présidentielle annoncée en septembre 2018 respirent l’air de la liberté depuis une semaine.
Le 26 septembre 2018, le conseil des ministres a annoncé une grâce présidentielle pour 4200 détenus sur un effectif de 18 978. Deux mois après la décision, la mise en application a débuté la semaine dernière. Selon nos sources, les premiers graciés de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) ont été libérés la semaine dernière. Les libérations ont commencé le 19 novembre et se poursuivent. Ils sont au nombre de 200 libérés pour l’heure sur 1700 bénéficiaires dans cette prison.
Le communiqué du conseil des ministres avait justifié qu’il s’agit d’un « acte de clémence et de pardon du Chef de l’Etat, qui ne supprime pas l’infraction commise ni le jugement ou l’arrêt de condamnation, mais qui se limite à en atténuer les conséquences en faisant cesser l’exécution de la peine ou en allégeant celle-ci. Seuls sont bénéficiaires de cette mesure de grâce, les délinquants primaires, c’est à dire, les délinquants ne relevant pas d’une personnalité particulièrement dangereuse et ayant commis des infractions sans gravité ».
Le 26 septembre 2018, le conseil des ministres a annoncé une grâce présidentielle pour 4200 détenus sur un effectif de 18 978. Deux mois après la décision, la mise en application a débuté la semaine dernière. Selon nos sources, les premiers graciés de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) ont été libérés la semaine dernière. Les libérations ont commencé le 19 novembre et se poursuivent. Ils sont au nombre de 200 libérés pour l’heure sur 1700 bénéficiaires dans cette prison.
Le communiqué du conseil des ministres avait justifié qu’il s’agit d’un « acte de clémence et de pardon du Chef de l’Etat, qui ne supprime pas l’infraction commise ni le jugement ou l’arrêt de condamnation, mais qui se limite à en atténuer les conséquences en faisant cesser l’exécution de la peine ou en allégeant celle-ci. Seuls sont bénéficiaires de cette mesure de grâce, les délinquants primaires, c’est à dire, les délinquants ne relevant pas d’une personnalité particulièrement dangereuse et ayant commis des infractions sans gravité ».