Plus de 23 000 Ivoiriens encore en exil « hésitent » à rentrer au pays, a dit mercredi le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Daouda Diabaté, à l’ouverture d’une réunion régionale sur les solutions durables pour les réfugiés ivoiriens de la sous-région.
« Plus de 198.606 Ivoiriens sont rentrés de façon spontanée des pays d’asile, ce sont donc plus de 90% de nos compatriotes qui ont volontairement regagné le pays. Cependant, 23.450 Ivoiriens hésitent encore à rentrer », a indiqué M. Diabaté, représentant le chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh.
Il a fait savoir qu’après la signature d’accords tripartites entre 2011 et 2012 avec plusieurs pays et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), cela « a permis à ce jour le retour volontaire assisté de 71.373 réfugiés ivoiriens. Il s’agit de 65.951 du Libéria, 1.598 du Togo, 1.343 de la Guinée, 790 du Mali et 504 du Ghana ».
En juillet 2016, l’on dénombrait 250.000 réfugiés ivoiriens qui ont regagné leur pays dont 52.000 sont rentrés sous les auspices du HCR, a souligné le représentant pays, Mohamed Askia Touré, relevant qu’à la date d’aujourd’hui 71.000 réfugiés ivoiriens ont retrouvé leur pays dans le cadre des accords tripartites, soit un taux de 37%.
Dans la sous-région, il reste encore 23.000 réfugiés ivoiriens dans les pays d’asile sans compter « les demandeurs d’asile en Angola dont l’effectif est estimé à près de 6.000 », a fait observer le représentant pays du CHR, Mohamed Askia Touré.
Selon M. Daouda Diabaté, les exilés « ont exprimé des préoccupations lors des différentes missions d’information et de sensibilisation menées aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les pays d’asile », qui sont entre autres, le Mali, le Togo, le Ghana, la Guinée. Et, dans cet élan l’Etat a accordé une amnistie.
Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dira-t-il, a signé le 6 août 2018 une ordonnance d’amnistie en faveur des personnes détenues ou poursuivies pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010 ou dans des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011.
Cette réunion qui a regroupé des représentants de pays d’asile, devrait favoriser des mesures incitatives en vue du retour des réfugiés ivoiriens dans leur pays, par l’augmentation du paquet de retour et le renforcement des projets de réintégration avec en toile de fond une intervention marquée de l’Etat.
La Côte d’Ivoire a connu entre 2002 et 2011 des crises successives qui ont engendré le déplacement de plus de 300.000 Ivoiriens hors des frontières du pays, principalement dans les pays de la sous-région. Cette rencontre qui se tient du 28 au 29 novembre devrait permettre d’adopter des mesures pour le retour des exilés encore hésitant, sur 18 mois.
AP/ls/APA
« Plus de 198.606 Ivoiriens sont rentrés de façon spontanée des pays d’asile, ce sont donc plus de 90% de nos compatriotes qui ont volontairement regagné le pays. Cependant, 23.450 Ivoiriens hésitent encore à rentrer », a indiqué M. Diabaté, représentant le chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh.
Il a fait savoir qu’après la signature d’accords tripartites entre 2011 et 2012 avec plusieurs pays et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), cela « a permis à ce jour le retour volontaire assisté de 71.373 réfugiés ivoiriens. Il s’agit de 65.951 du Libéria, 1.598 du Togo, 1.343 de la Guinée, 790 du Mali et 504 du Ghana ».
En juillet 2016, l’on dénombrait 250.000 réfugiés ivoiriens qui ont regagné leur pays dont 52.000 sont rentrés sous les auspices du HCR, a souligné le représentant pays, Mohamed Askia Touré, relevant qu’à la date d’aujourd’hui 71.000 réfugiés ivoiriens ont retrouvé leur pays dans le cadre des accords tripartites, soit un taux de 37%.
Dans la sous-région, il reste encore 23.000 réfugiés ivoiriens dans les pays d’asile sans compter « les demandeurs d’asile en Angola dont l’effectif est estimé à près de 6.000 », a fait observer le représentant pays du CHR, Mohamed Askia Touré.
Selon M. Daouda Diabaté, les exilés « ont exprimé des préoccupations lors des différentes missions d’information et de sensibilisation menées aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les pays d’asile », qui sont entre autres, le Mali, le Togo, le Ghana, la Guinée. Et, dans cet élan l’Etat a accordé une amnistie.
Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dira-t-il, a signé le 6 août 2018 une ordonnance d’amnistie en faveur des personnes détenues ou poursuivies pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010 ou dans des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011.
Cette réunion qui a regroupé des représentants de pays d’asile, devrait favoriser des mesures incitatives en vue du retour des réfugiés ivoiriens dans leur pays, par l’augmentation du paquet de retour et le renforcement des projets de réintégration avec en toile de fond une intervention marquée de l’Etat.
La Côte d’Ivoire a connu entre 2002 et 2011 des crises successives qui ont engendré le déplacement de plus de 300.000 Ivoiriens hors des frontières du pays, principalement dans les pays de la sous-région. Cette rencontre qui se tient du 28 au 29 novembre devrait permettre d’adopter des mesures pour le retour des exilés encore hésitant, sur 18 mois.
AP/ls/APA