La 7e session de la Conférence ministérielle sur le rôle de la femme dans le développement des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) s’est tenue les 30 novembre et 1er décembre 2018 à Ouagadougou. Cette rencontre a réuni les représentant(e)s des 57 Etats membres de ladite organisation pour discuter des avancées sur les questions de l’autonomisation de la femme et de la mise en œuvre du plan d’action de l’OCI sur la promotion de la femme et des politiques du genre. Aux côtés de son homologue Burkinabè, Hélène Marie Laurence Marchal/Ilboudo, organisatrice en chef, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de la Côte d’Ivoire, Ramata Ly-Bakayoko, apprécie positivement la tenue de cette importante rencontre et partage les bonnes stratégies développées par son pays pour l’autonomisation de la femme et la promotion du genre.
« Je me réjouis que ce soit la première fois qu’un pays africain abrite l’organisation de la conférence ministérielle de l’OCI. Le choix du Burkina n’est pas fortuit, c’est l’engagement du Président du Faso pour la cause des femmes qui a valu ce choix. Cette conférence est l’occasion pour les différents pays de présenter leurs bonnes pratiques en matière de promotion de la femme. C’est également l’occasion de réfléchir sur ce qu’on peut faire pour accélérer la participation de la femme à la politique mais aussi dans le maintien de la paix. Il y a de nombreux défis à relever pour une participation effective de la femme. Koffi Annan le disait : «la femme représente la moitié de l’humanité» et ne pas prendre en compte sa contribution, est une grande perte pour l’humanité. L’éducation et la protection de la jeune fille sont des défis importants à relever. Il faut que les jeunes filles aillent loin dans les études. L’industrialisation et le développement c’est la science et la technologie. Nous devons donc tout faire pour que les jeunes filles aillent loin dans les études et s’intéressent à ces matières. Il faut aussi que nous soutenions l’entrepreneuriat féminin, surtout l’entrepreneuriat social. Si la femme est financièrement autonome cela est bénéfique pour son enfant, pour sa famille, pour sa communauté et pour le pays tout entier. Il faut donc créer un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat féminin. En Côte d’Ivoire nous avons mis en place des fonds comme celui d’appui aux femmes, initié par la Première dame, qui a permis à 200 000 femmes d’être autonomes. Il y a également un fonds au niveau du ministère du Commerce pour l’entrepreneuriat féminin qui est doté de près de 5 milliards. Il y a, en plus, un fonds au niveau du ministère de la Femme et de la famille qui est une dotation de près d’un milliard. Notre objectif c’est que toutes les femmes soient autonomes. Cela va permettre de lutter contre le phénomène des enfants de la rue. C’est dire que l’autonomisation de la femme est la clé du développement et de la paix en Afrique.
Le Burkina est à la présidence de la 7e session et nous allons nous engager au côté du Burkina, lui apporter notre expérience afin que son mandat soit une réussite ».
« Je me réjouis que ce soit la première fois qu’un pays africain abrite l’organisation de la conférence ministérielle de l’OCI. Le choix du Burkina n’est pas fortuit, c’est l’engagement du Président du Faso pour la cause des femmes qui a valu ce choix. Cette conférence est l’occasion pour les différents pays de présenter leurs bonnes pratiques en matière de promotion de la femme. C’est également l’occasion de réfléchir sur ce qu’on peut faire pour accélérer la participation de la femme à la politique mais aussi dans le maintien de la paix. Il y a de nombreux défis à relever pour une participation effective de la femme. Koffi Annan le disait : «la femme représente la moitié de l’humanité» et ne pas prendre en compte sa contribution, est une grande perte pour l’humanité. L’éducation et la protection de la jeune fille sont des défis importants à relever. Il faut que les jeunes filles aillent loin dans les études. L’industrialisation et le développement c’est la science et la technologie. Nous devons donc tout faire pour que les jeunes filles aillent loin dans les études et s’intéressent à ces matières. Il faut aussi que nous soutenions l’entrepreneuriat féminin, surtout l’entrepreneuriat social. Si la femme est financièrement autonome cela est bénéfique pour son enfant, pour sa famille, pour sa communauté et pour le pays tout entier. Il faut donc créer un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat féminin. En Côte d’Ivoire nous avons mis en place des fonds comme celui d’appui aux femmes, initié par la Première dame, qui a permis à 200 000 femmes d’être autonomes. Il y a également un fonds au niveau du ministère du Commerce pour l’entrepreneuriat féminin qui est doté de près de 5 milliards. Il y a, en plus, un fonds au niveau du ministère de la Femme et de la famille qui est une dotation de près d’un milliard. Notre objectif c’est que toutes les femmes soient autonomes. Cela va permettre de lutter contre le phénomène des enfants de la rue. C’est dire que l’autonomisation de la femme est la clé du développement et de la paix en Afrique.
Le Burkina est à la présidence de la 7e session et nous allons nous engager au côté du Burkina, lui apporter notre expérience afin que son mandat soit une réussite ».