Les déficits hydriques occasionnés par les changements climatiques constituent l’un des défis majeurs de la filière coton, soulevés par les délégués des gouvernements lors de la 77è Réunion plénière du Comité consultatif international du Coton (CCIC), lundi, à Abidjan.
Les changements climatiques affectent les productions de coton dans plusieurs pays à travers le monde. Cette situation qui crée des problèmes hydriques sévères, et une baisse des rendements, a été évoquée par des États membres du CCIC, au cours des assises.
Dans une déclaration des gouvernements membres, le Mozambique dont le coton représente 20% du Produit intérieur brut (PIB) et le Soudan, ont fait état de conditions climatiques défavorables qui influent sur leurs productions, affectant le prix du coton graine.
Pour soutenir la production, l’Inde qui a enregistré une production record de 6,9 millions de tonnes en 2017-2018, irrigue environ 36% des surfaces allouées, ce qui permet au pays d’afficher un rendement moyen de 506 kilogrammes par hectare.
Le coton est une culture de rente qui occupe des millions de personnes dans les pays producteurs. Cependant le défi de la durabilité de cette spéculation se pose avec acuité. Une autre problématique de la filière est la volatilité des cours du coton qui ont récemment connu une chute de 15%.
En outre, les acteurs de la filière font face aux problèmes liés à la qualité des semences, des pesticides et des engrais, la création d’usines de textile, les rongeurs, puis les fibres synthétiques, un facteur de pollution de l’environnement.
La Taïwan, qui n’est pas un pays producteur de coton a su toutefois jouer sur la valeur ajoutée. Le pays importe 160.000 tonnes de coton, mais exporte pour plusieurs milliards de dollars des produits de textiles après transformation. La réunion a mis l’accent sur l’innovation dans la chaîne des valeurs du coton.
La Côte d’Ivoire, 4è pays producteur africain, accueille pour la première fois cette réunion. Près de 100.000 producteurs agricoles sont concernés par cette culture, sur des exploitations de 3 hectares en moyenne dont 70% en mode de culture attelée. Le pays dispose d’un tissu industriel composé de 15 usines d’engrenage d’une capacité de 630.000 tonnes de coton graine.
Le CCIC, la plus grande organisation mondiale du secteur coton, a été créée en 1939 et est basée à Washington, aux États-Unis. Elle regroupe 29 pays et organisations internationales ayant un intérêt dans la production, la consommation et le négoce.
L’organisation de la 77è Réunion plénière du CCIC, regroupe du 2 au 6 décembre 2018 à Abidjan plus de 400 participants des secteurs publics et privés issus d’une soixantaine de pays. Elle constitue une plate-forme pour l’ensemble des pays, permettant de partager leurs expériences et les bonnes pratiques.
AP/ls/APA
Les changements climatiques affectent les productions de coton dans plusieurs pays à travers le monde. Cette situation qui crée des problèmes hydriques sévères, et une baisse des rendements, a été évoquée par des États membres du CCIC, au cours des assises.
Dans une déclaration des gouvernements membres, le Mozambique dont le coton représente 20% du Produit intérieur brut (PIB) et le Soudan, ont fait état de conditions climatiques défavorables qui influent sur leurs productions, affectant le prix du coton graine.
Pour soutenir la production, l’Inde qui a enregistré une production record de 6,9 millions de tonnes en 2017-2018, irrigue environ 36% des surfaces allouées, ce qui permet au pays d’afficher un rendement moyen de 506 kilogrammes par hectare.
Le coton est une culture de rente qui occupe des millions de personnes dans les pays producteurs. Cependant le défi de la durabilité de cette spéculation se pose avec acuité. Une autre problématique de la filière est la volatilité des cours du coton qui ont récemment connu une chute de 15%.
En outre, les acteurs de la filière font face aux problèmes liés à la qualité des semences, des pesticides et des engrais, la création d’usines de textile, les rongeurs, puis les fibres synthétiques, un facteur de pollution de l’environnement.
La Taïwan, qui n’est pas un pays producteur de coton a su toutefois jouer sur la valeur ajoutée. Le pays importe 160.000 tonnes de coton, mais exporte pour plusieurs milliards de dollars des produits de textiles après transformation. La réunion a mis l’accent sur l’innovation dans la chaîne des valeurs du coton.
La Côte d’Ivoire, 4è pays producteur africain, accueille pour la première fois cette réunion. Près de 100.000 producteurs agricoles sont concernés par cette culture, sur des exploitations de 3 hectares en moyenne dont 70% en mode de culture attelée. Le pays dispose d’un tissu industriel composé de 15 usines d’engrenage d’une capacité de 630.000 tonnes de coton graine.
Le CCIC, la plus grande organisation mondiale du secteur coton, a été créée en 1939 et est basée à Washington, aux États-Unis. Elle regroupe 29 pays et organisations internationales ayant un intérêt dans la production, la consommation et le négoce.
L’organisation de la 77è Réunion plénière du CCIC, regroupe du 2 au 6 décembre 2018 à Abidjan plus de 400 participants des secteurs publics et privés issus d’une soixantaine de pays. Elle constitue une plate-forme pour l’ensemble des pays, permettant de partager leurs expériences et les bonnes pratiques.
AP/ls/APA