Abidjan - La mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-unies (ONU) relative à la lutte contre les violences sexuelles à l’égard de la femme et de sa participation effective aux négociations de paix et de sécurité a conduit à l’élaboration du processus d’un nouveau plan national présenté, mardi, à Abidjan, à la ministre ivoirienne de la Femme, de la Famille et de l’Enfant Pr Bakayoko-Ly Ramata.
Elaboré au cours d’un atelier de consultation, ce nouveau plan évalué en 2012, se fonde sur quatre axes stratégiques à savoir la protection des femmes et filles contre les violences sexuelles telles les mutilations génitales, l’inclusion des questions de genre dans les politiques et programmes de développement. Mais également la participation des femmes et des hommes au processus de reconstruction et de réinsertion nationale et celle au processus de prise de décision.
Après avoir pris acte des recommandations issues de ces assises notamment, le renforcement du cadre de consultation existant par l’intégration de leaders traditionnels, religieux et de la société civile et l’élargissement du groupe thématique genre, la ministre Bakayoko-Ly a estimé que le nouveau plan national inaugure “une ère pour la réalisation du programme « Femme, paix et sécurité » des Nations-Unies dans le pays”.
La ministre Bakayoko-Ly a salué l’engagement de toutes les parties prenantes notamment l’Ambassade du Canada et l’Onu-femme au processus et pour avoir sorti en si peu de temps un draft de « qualité » et des recommandations dont la prise en compte permettra de mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire, un document supplémentaire pour la promotion du genre.
La représentante résidente de l’Onu-femme a souhaité que la mise en œuvre de ce plan d’action « audacieux » soit à la hauteur des potentiels de la Côte d’Ivoire. Elle a réitéré le soutien des Nations-unies aux femmes ivoiriennes dans les efforts de pacification.
Pays partenaire de la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de la résolution 1325, le Canada par la voie de l’Ambassadeur Julie Shouldice dénote des échanges bénéfiques pour les deux pays lors de l’atelier et encourage à demeurer dans ce processus à travers la vulgarisation du nouveau plan au niveau national, régional et local pour de véritable résultats sur le terrain.
La prédominance de la violence sexuelle fondée sur le genre ainsi que l’exclusion des femmes des négociations et des efforts de consolidation de la paix ont favorisé l’adoption de la résolution 1325 sur la femme, la paix et la sécurité par le Conseil de sécurité de l’ONU à l’issue de la session d’octobre 2000, rappelle-t-on.
Une session que préside d’ailleurs la Côte d’Ivoire en tant que membre non permanent depuis le début de ce mois de décembre à New-York.
bsb/ask
Elaboré au cours d’un atelier de consultation, ce nouveau plan évalué en 2012, se fonde sur quatre axes stratégiques à savoir la protection des femmes et filles contre les violences sexuelles telles les mutilations génitales, l’inclusion des questions de genre dans les politiques et programmes de développement. Mais également la participation des femmes et des hommes au processus de reconstruction et de réinsertion nationale et celle au processus de prise de décision.
Après avoir pris acte des recommandations issues de ces assises notamment, le renforcement du cadre de consultation existant par l’intégration de leaders traditionnels, religieux et de la société civile et l’élargissement du groupe thématique genre, la ministre Bakayoko-Ly a estimé que le nouveau plan national inaugure “une ère pour la réalisation du programme « Femme, paix et sécurité » des Nations-Unies dans le pays”.
La ministre Bakayoko-Ly a salué l’engagement de toutes les parties prenantes notamment l’Ambassade du Canada et l’Onu-femme au processus et pour avoir sorti en si peu de temps un draft de « qualité » et des recommandations dont la prise en compte permettra de mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire, un document supplémentaire pour la promotion du genre.
La représentante résidente de l’Onu-femme a souhaité que la mise en œuvre de ce plan d’action « audacieux » soit à la hauteur des potentiels de la Côte d’Ivoire. Elle a réitéré le soutien des Nations-unies aux femmes ivoiriennes dans les efforts de pacification.
Pays partenaire de la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de la résolution 1325, le Canada par la voie de l’Ambassadeur Julie Shouldice dénote des échanges bénéfiques pour les deux pays lors de l’atelier et encourage à demeurer dans ce processus à travers la vulgarisation du nouveau plan au niveau national, régional et local pour de véritable résultats sur le terrain.
La prédominance de la violence sexuelle fondée sur le genre ainsi que l’exclusion des femmes des négociations et des efforts de consolidation de la paix ont favorisé l’adoption de la résolution 1325 sur la femme, la paix et la sécurité par le Conseil de sécurité de l’ONU à l’issue de la session d’octobre 2000, rappelle-t-on.
Une session que préside d’ailleurs la Côte d’Ivoire en tant que membre non permanent depuis le début de ce mois de décembre à New-York.
bsb/ask