APA - Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi la mise en place d’une Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique (AIRP) dont l’un des objectifs est la protection des populations contre les médicaments contrefaits.
« Elle est dotée de pouvoirs de régulations renforcés en vue de protéger le consommateur contre les produits pharmaceutiques contrefaits, faux ou falsifiés et de garantir ainsi aux populations l’accès à des produits pharmaceutique efficaces dont la qualité est avérée », a expliqué le ministre ivoirien de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, Porte-parole du gouvernement au terme d'un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.
Selon le ministre, la création de l’AIRP qui est une structure « de surveillance et de gestion du secteur pharmaceutique et de la biologie médicale (…) met en cohérence avec la loi , la gestion et la régulation de secteur en Côte d’ivoire avec les standards internationaux ».
Des travaux de recherche menés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), publiés en 2017 note qu’ un médicament sur 10 en circulation dans les pays à revenu faible ou intermédiaire est, selon les estimations, soit de qualité inférieure, soit falsifié.
Les statistiques du ministère de la Santé indiquent que la contrefaçon de médicaments fait perdre à la Côte d’Ivoire 30 milliards de FCFA.
SY/ls/APA
« Elle est dotée de pouvoirs de régulations renforcés en vue de protéger le consommateur contre les produits pharmaceutiques contrefaits, faux ou falsifiés et de garantir ainsi aux populations l’accès à des produits pharmaceutique efficaces dont la qualité est avérée », a expliqué le ministre ivoirien de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, Porte-parole du gouvernement au terme d'un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.
Selon le ministre, la création de l’AIRP qui est une structure « de surveillance et de gestion du secteur pharmaceutique et de la biologie médicale (…) met en cohérence avec la loi , la gestion et la régulation de secteur en Côte d’ivoire avec les standards internationaux ».
Des travaux de recherche menés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), publiés en 2017 note qu’ un médicament sur 10 en circulation dans les pays à revenu faible ou intermédiaire est, selon les estimations, soit de qualité inférieure, soit falsifié.
Les statistiques du ministère de la Santé indiquent que la contrefaçon de médicaments fait perdre à la Côte d’Ivoire 30 milliards de FCFA.
SY/ls/APA