Le gouvernement ivoirien a décidé de créer une brigade de répression des infractions au code minier, notamment l'orpaillage clandestin, une activité illicite en pleine recrudescence malgré des opérations successives de démantèlement des sites illégaux sur l'ensemble du territoire.
"Une brigade de répression des infractions au code minier a été créée pour traiter des renseignements sur les infractions au code minier, de rechercher leurs auteurs et de les traduire devant les juridictions compétentes", a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, au sortir du conseil des ministres.
La brigade, constituée de personnels de l'administration des mines et de gendarmes, aura pour mission de réunir et de traiter les informations sur l'orpaillage clandestin afin de constater les infractions et d'agir en tant que point focal au ministère des Mines et de la Géologie.
Pour lutter efficacement contre l'orpaillage clandestin, le gouvernement a mené au cours de l'année écoulée cinq opérations de démantèlement sur tout le territoire avec le concours de 2.500 gendarmes. Elles ont permis de démanteler près de 300 sites illicites, d'interpeller une soixantaine de personnes et de détruire quelque 7.000 abris de fortune, des centaines d'engins et d'équipements d'exploitation minière.
Parallèlement à ces descentes musclées des forces de l'ordre, le gouvernement ivoirien a décidé d'accélérer le processus de délivrance d'autorisations d'exploitation minières artisanales et semi-industrielles pour mettre l'installation d'opérateurs légaux.
En 2017, au total 49 autorisations d'exploitation aurifère ont été octroyées, dont 41 pour une exploitation semi-industrielle et huit pour une exploitation artisanale.
Entre 2006 et 2016, l'orpaillage clandestin a fait perdre à l'Etat ivoirien 479 milliards de francs CFA (environ 870 millions de dollars), selon des chiffres officiels.
Le secteur aurifère en Côte d'Ivoire est en pleine croissance et le gouvernement accorde régulièrement de nouveaux permis d'exploitation après l'adoption en 2014 d'un code minier plus attractif.
Fin 2017, la production industrielle d'or était de 25,3 tonnes par an pour des réserves estimées à 600 tonnes. La Côte d'Ivoire espère atteindre la barre des 50 tonnes/an entre 2020 et 2050.
"Une brigade de répression des infractions au code minier a été créée pour traiter des renseignements sur les infractions au code minier, de rechercher leurs auteurs et de les traduire devant les juridictions compétentes", a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, au sortir du conseil des ministres.
La brigade, constituée de personnels de l'administration des mines et de gendarmes, aura pour mission de réunir et de traiter les informations sur l'orpaillage clandestin afin de constater les infractions et d'agir en tant que point focal au ministère des Mines et de la Géologie.
Pour lutter efficacement contre l'orpaillage clandestin, le gouvernement a mené au cours de l'année écoulée cinq opérations de démantèlement sur tout le territoire avec le concours de 2.500 gendarmes. Elles ont permis de démanteler près de 300 sites illicites, d'interpeller une soixantaine de personnes et de détruire quelque 7.000 abris de fortune, des centaines d'engins et d'équipements d'exploitation minière.
Parallèlement à ces descentes musclées des forces de l'ordre, le gouvernement ivoirien a décidé d'accélérer le processus de délivrance d'autorisations d'exploitation minières artisanales et semi-industrielles pour mettre l'installation d'opérateurs légaux.
En 2017, au total 49 autorisations d'exploitation aurifère ont été octroyées, dont 41 pour une exploitation semi-industrielle et huit pour une exploitation artisanale.
Entre 2006 et 2016, l'orpaillage clandestin a fait perdre à l'Etat ivoirien 479 milliards de francs CFA (environ 870 millions de dollars), selon des chiffres officiels.
Le secteur aurifère en Côte d'Ivoire est en pleine croissance et le gouvernement accorde régulièrement de nouveaux permis d'exploitation après l'adoption en 2014 d'un code minier plus attractif.
Fin 2017, la production industrielle d'or était de 25,3 tonnes par an pour des réserves estimées à 600 tonnes. La Côte d'Ivoire espère atteindre la barre des 50 tonnes/an entre 2020 et 2050.