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Société Publié le vendredi 28 décembre 2018 | AIP

Une trêve sociale de deux ans signée à la mine d’or de Tongon

© AIP Par Aly O.
Mine d’or de Tongon : le ministre des mines et de la géologie Jean Claude Kouassi a procédé à la signature d’un protocole d’accord portant trêve sociale de deux ans
Tongon, le 27 décembre 2018. Le ministre ivoirien des mines et de la géologie Jean Claude Kouassi à procédé à la signature d’un protocole d’accord portant trêve sociale de deux ans co signée par les employeurs.
Korhogo – Les travailleurs et les responsables de la mine d’or de Tongon, dans le département de M’bengué, ont procédé jeudi à la signature d’un accord portant trêve sociale de deux ans, à l’issue de longues négociations entamées suite aux grèves à répétition qui ont par moments paralysé l’activité de la mine.

Les représentants des syndicats des travailleurs des deux sociétés Tongon SA et Tongonaise des mines (Tomi) exploitant la mine et leurs patrons respectifs ont signé le protocole d’accord en présence du ministre des Mines et de la Géologie, Jean-Claude Kouassi, et sous le regard du député de M’bengué, Ali Kader, facilitateur des négociations.

Ces quatre parties se sont engagées à respecter les clauses de cet accord censé mettre fin à un conflit social latent, qui a resurgi, le 18 février, lorsque les employés de Tomi, le sous-traitant de Tongon SA, ont déclenché une grève pour réclamer notamment une gratification de 400 000 francs CFA au titre de l’exercice 2017.

Le mouvement s’est durci et s’est étendu dans une moindre mesure à Tongon SA, la société mère.

Selon Abdoulaye Daouda, qui a parlé au nom des employeurs, la société Tongon SA a perdu une opportunité de 2,2 T d’or, soit l’équivalent d’un trimestre de production. Quant à Tomi, sa sous-traitante, elle a subi un préjudice d’environ 350 millions de francs CFA dû aux casses, sans compter le coût des réparations nécessaires avoisinant les deux milliards de francs CFA.

Le ministre Jean-Claude Kouassi, évoquant de son côté le manque à gagner accusé par l’Etat de Côte d’Ivoire et par le comité de développement local minier, a exhorté les signataires à respecter cette fois-ci leurs engagements, en évoquant des accords antérieurs qui n’ont pas été toujours respectés.

« La parole doit rester la parole, et la promesse doit engager celui qui la donne avant d’engager celui qui la reçoit », a-t-il dit à l’intention des parties signataires.

(AIP)

kaem/ask
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