Abengourou - Les 50 ans de règne du chef du canton des Ahua d’Aniassué, Nanan Anoh II, ont été célébrés vendredi dans la joie et la ferveur.
Cette célébration a été marquée par une parade du chef de canton porté par des jeunes. Ce dernier a pu ainsi saluer son peuple venus massivement le féliciter pour son demi-siècle de règne.
Le ministre de la culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandama, invité spécial et parrain de cette fête anniversaire, a salué « le sens élevé du devoir et de la responsabilité » de celui qui a pris les reines du pouvoir traditionnelle à Aniassué le 15 juin 1968 après le décès de son prédécesseur, Nanan Ano Kablan.
« Je salue votre sens du devoir et de la responsabilité. Vous êtes un grand chef qui, pendant 50 ans de règne, à œuvrer en faveur de la paix, la cohésion et le développement à Aniassué », a-t-il déclaré. Le ministre Bandama Maurice a, en outre, transmis les félicitations et les remerciements du chef de l’Etat à ce « grand chef » traditionnel du département d’Abengourou et de la région de l’Indénié-Djuablin.
Le peuple Ahua, sur lequel règne le chef Nanan Anoh II, est un sous-groupe des Agni qui a émigré du Ghana dans les années 1800 à cause des grands bouleversements sociopolitique ayant secoué le royaume Ashanti au début du 18e siècle après la mort du roi Ossei Tutu pour s’établir à Aniassué.
Ce village fondé entre 1800 et 1810 par Nanan Ano Koa Kpagni, le chef de fil de la migration, a été érigé en chef-lieu de sous-préfecture en 2004. Il abrite donc les bureaux de la sous-préfecture d’Aniassué qui compte 19 villages.
(AIP)
rkk
Cette célébration a été marquée par une parade du chef de canton porté par des jeunes. Ce dernier a pu ainsi saluer son peuple venus massivement le féliciter pour son demi-siècle de règne.
Le ministre de la culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandama, invité spécial et parrain de cette fête anniversaire, a salué « le sens élevé du devoir et de la responsabilité » de celui qui a pris les reines du pouvoir traditionnelle à Aniassué le 15 juin 1968 après le décès de son prédécesseur, Nanan Ano Kablan.
« Je salue votre sens du devoir et de la responsabilité. Vous êtes un grand chef qui, pendant 50 ans de règne, à œuvrer en faveur de la paix, la cohésion et le développement à Aniassué », a-t-il déclaré. Le ministre Bandama Maurice a, en outre, transmis les félicitations et les remerciements du chef de l’Etat à ce « grand chef » traditionnel du département d’Abengourou et de la région de l’Indénié-Djuablin.
Le peuple Ahua, sur lequel règne le chef Nanan Anoh II, est un sous-groupe des Agni qui a émigré du Ghana dans les années 1800 à cause des grands bouleversements sociopolitique ayant secoué le royaume Ashanti au début du 18e siècle après la mort du roi Ossei Tutu pour s’établir à Aniassué.
Ce village fondé entre 1800 et 1810 par Nanan Ano Koa Kpagni, le chef de fil de la migration, a été érigé en chef-lieu de sous-préfecture en 2004. Il abrite donc les bureaux de la sous-préfecture d’Aniassué qui compte 19 villages.
(AIP)
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