Au cours d’une rencontre qui s’est tenue ce dimanche 06 janvier 2019 à la mairie de Yopougon, Issiaka Diaby, président du Collectif des Victimes de la Côte d’Ivoire (CVCI), a annoncé la tenue d’une manifestation le 14 Janvier 2019 devant la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire ( CNDHCI) pour dire non à une éventuelle libération provisoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo détenu à la Cour pénale internationale (CPI).
On a fait confiance à la CPI depuis 7ans, dira-t-il, , « nous n’avons pas agi parce que nous leurs avons fait totalement confiance, mais telles que les choses se déroulent, nous pensons que cette institution est entrain de trahir notre confiance » a-t-il déploré.
« C’est dans ce sens que nous allons organiser le premier grand rassemblement devant la commission des droits de l’homme pour dire à la CPI de maintenir Laurent Gbagbo en prison jusqu’à la fin des processus, car si Laurent Gbagbo est libéré, nous aussi allons sortir dans les rues pour manifester notre mécontentement. La CPI doit mettre la question des victimes au cœur de son processus. Nous attendons de la CPI, vérité, justice et réparation. Si vous libérez les auteurs de crimes, c’est que vous encouragez aux crimes » va-t-il ajouté.
M. Diaby qui dit reconnaître le « mérite » du président ivoirien, Alassane Ouattara, a cependant déploré que « tout ne va bien pour les victimes ivoiriennes à cause du processus d’indemnisation qui piétine », décrivant un processus « injuste et discriminatoire. »
Elisée B avec A.P
On a fait confiance à la CPI depuis 7ans, dira-t-il, , « nous n’avons pas agi parce que nous leurs avons fait totalement confiance, mais telles que les choses se déroulent, nous pensons que cette institution est entrain de trahir notre confiance » a-t-il déploré.
« C’est dans ce sens que nous allons organiser le premier grand rassemblement devant la commission des droits de l’homme pour dire à la CPI de maintenir Laurent Gbagbo en prison jusqu’à la fin des processus, car si Laurent Gbagbo est libéré, nous aussi allons sortir dans les rues pour manifester notre mécontentement. La CPI doit mettre la question des victimes au cœur de son processus. Nous attendons de la CPI, vérité, justice et réparation. Si vous libérez les auteurs de crimes, c’est que vous encouragez aux crimes » va-t-il ajouté.
M. Diaby qui dit reconnaître le « mérite » du président ivoirien, Alassane Ouattara, a cependant déploré que « tout ne va bien pour les victimes ivoiriennes à cause du processus d’indemnisation qui piétine », décrivant un processus « injuste et discriminatoire. »
Elisée B avec A.P