APA - Dans une note intitulée « Ma réponse à M. Guikahué Kakou Maurice », secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Bertin Kouadio Konan dit KKB, un cadre de la formation, insinue à ce dernier ses « capacités » à relever les défis et enjeux futurs du parti.
Cette réplique intervient après une réponse à une question d’un journaliste lors d’une conference de presse vendredi, portant sur une « nomination éventuelle » de M. KKB. À ce propos, le secrétaire exécutif du Pdci, Kakou Guikahué, a déclaré qu’il lui faudra faire ses preuves s’il veut être nommé.
« M. Guikahué vient donc de m’apprendre ainsi qu’à tous les militants du Pdci que si, à ce jour, je n’ai été nommé à aucune fonction officielle dans mon parti, c’est parce que je n’ai pas fait mes preuves », a commenté KKB, ex-président de la jeune du Pdci.
Estimant que M. Guikahué « a assez de problèmes à résoudre », KKB affirme vouloir éviter toute polémique avec lui en s’abstenant de faire l’état de ses services au Pdci. Il s’est, au demeurant, demandé si dans ce pays, il y a une seule personne qui a pris sa réponse au sérieux.
« Je me permets d’affirmer que, faire ses preuves aujourd’hui, c’est défendre sur le terrain les victoires de Georges Philippe Ezaley à Bassam, Dr Sylvestre Emou à Port-Bouët et Jacques Ehouo au Plateau », candidats du Pdci dans le cadre des récentes élections municipales, a-t-il soutenu.
« Je suis triste de voir le pauvre Jacques Ehouo (déclaré vainqueur à l’élection municipale du Plateau) livré à son propre sort. N’eut été la présence du peuple Atchan comme s’il était candidat des Ebriés (population originaire d’Abidjan), ce serait le vide constaté à ses côtés », a-t-il écrit.
« Pourtant, il a été candidat du Pdci, où est donc passé le Pdci ? Si chaque militant, cadre du Pdci ne devrait compter que sur sa tribu en cas de contentieux, c’est que vous avez échoué », a martelé KKB, qui dit ne pas comprendre « pourquoi le pauvre Dr Emou est aussi livré à lui-même parce que tous les Ebriés de Port-Bouët sont pour la défense et la préservation de la victoire de leur fils Jacques Ehouo ».
Il s’est en outre interrogé de savoir « comment fusse-t-il possible qu’il y ait eu du vandalisme à Bassam par la casse des urnes et le braquage électoral sans que le Pdci ne puisse protéger la victoire d’Ezaley ? », le maire sortant qui demande la reprise des votes dans les centres ayant essuyé des attaques.
« En vérité, si l’on est incapable de protéger les urnes locales des candidats PDCI, comment serait-il possible de protéger les urnes du scrutin présidentiel sur l’ensemble du territoire ? », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : « faire ses preuves aujourd’hui c’est aussi engager les militants et les cadres du PDCI, ensemble et sur toute l’étendue du territoire à un sursaut de militantisme collectif afin de faire face aux enjeux du futur ».
Selon lui, telles sont « les actions à mener sur le terrain ». Et, dans cette optique personne ne doute de ses « capacités à les conduire ». Toutefois, en attendant, il « respecte la volonté de ceux qui pensent qu’en (le) mettant à l’écart, ils ont ainsi résolu les problèmes du Pdci ».
AP/ls/APA
Cette réplique intervient après une réponse à une question d’un journaliste lors d’une conference de presse vendredi, portant sur une « nomination éventuelle » de M. KKB. À ce propos, le secrétaire exécutif du Pdci, Kakou Guikahué, a déclaré qu’il lui faudra faire ses preuves s’il veut être nommé.
« M. Guikahué vient donc de m’apprendre ainsi qu’à tous les militants du Pdci que si, à ce jour, je n’ai été nommé à aucune fonction officielle dans mon parti, c’est parce que je n’ai pas fait mes preuves », a commenté KKB, ex-président de la jeune du Pdci.
Estimant que M. Guikahué « a assez de problèmes à résoudre », KKB affirme vouloir éviter toute polémique avec lui en s’abstenant de faire l’état de ses services au Pdci. Il s’est, au demeurant, demandé si dans ce pays, il y a une seule personne qui a pris sa réponse au sérieux.
« Je me permets d’affirmer que, faire ses preuves aujourd’hui, c’est défendre sur le terrain les victoires de Georges Philippe Ezaley à Bassam, Dr Sylvestre Emou à Port-Bouët et Jacques Ehouo au Plateau », candidats du Pdci dans le cadre des récentes élections municipales, a-t-il soutenu.
« Je suis triste de voir le pauvre Jacques Ehouo (déclaré vainqueur à l’élection municipale du Plateau) livré à son propre sort. N’eut été la présence du peuple Atchan comme s’il était candidat des Ebriés (population originaire d’Abidjan), ce serait le vide constaté à ses côtés », a-t-il écrit.
« Pourtant, il a été candidat du Pdci, où est donc passé le Pdci ? Si chaque militant, cadre du Pdci ne devrait compter que sur sa tribu en cas de contentieux, c’est que vous avez échoué », a martelé KKB, qui dit ne pas comprendre « pourquoi le pauvre Dr Emou est aussi livré à lui-même parce que tous les Ebriés de Port-Bouët sont pour la défense et la préservation de la victoire de leur fils Jacques Ehouo ».
Il s’est en outre interrogé de savoir « comment fusse-t-il possible qu’il y ait eu du vandalisme à Bassam par la casse des urnes et le braquage électoral sans que le Pdci ne puisse protéger la victoire d’Ezaley ? », le maire sortant qui demande la reprise des votes dans les centres ayant essuyé des attaques.
« En vérité, si l’on est incapable de protéger les urnes locales des candidats PDCI, comment serait-il possible de protéger les urnes du scrutin présidentiel sur l’ensemble du territoire ? », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter : « faire ses preuves aujourd’hui c’est aussi engager les militants et les cadres du PDCI, ensemble et sur toute l’étendue du territoire à un sursaut de militantisme collectif afin de faire face aux enjeux du futur ».
Selon lui, telles sont « les actions à mener sur le terrain ». Et, dans cette optique personne ne doute de ses « capacités à les conduire ». Toutefois, en attendant, il « respecte la volonté de ceux qui pensent qu’en (le) mettant à l’écart, ils ont ainsi résolu les problèmes du Pdci ».
AP/ls/APA