Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a appelé jeudi le chef de l’Etat Alassane Ouattara à faire cesser les « pratiques immorales et illégales, non conformes à l’Etat de droit et à la bonne gouvernance ».
« Ce jour, j’en appelle, solennellement au président de la République à faire cesser (les) pratiques immorales et illégales, non conformes à l’Etat de droit et à la bonne gouvernance et par ailleurs aux droits des citoyens », a dit M. Bédié devant des journalistes.
Le leader du Pdci s’exprimait lors d’un déjeuner avec la presse nationale et internationale, à l’occasion du nouvel an. Il avait à ses côtés son épouse et des membres des instances de sa formation politique, à sa résidence à Daoukro, dans le Centre-est ivoirien.
Il a déploré que dans le contexte actuel du pays, marqué par une tension entre le Pdci et ses ex-alliés de la coalition au pouvoir, « l’on assiste à une résurgence des pratiques anti-démocratiques dans la vie publique ». Dans cet élan, il revient selon lui, à la presse de donner la bonne information.
M. Bédié qui a dénoncé ces « dérives », a interpellé « le président de la République et les tenants du Parti Unifié RHDP (la coalition au pouvoir) sur les dangers certains qu’ils font courir au peuple et la Nation ivoirienne par des pratiques qui remettent en cause tous les acquis démocratiques ».
« Il s’agit, entre autres, de la corruption des mœurs politiques, du mépris de la démocratie, des intimidations, des pressions, des menaces et les limogeages systématiques des cadres pour opinion politique différente », a-t-il énuméré.
Ces pratiques, selon lui, « jamais vues même du temps du parti unique, sont de nature à créer le désordre et le chaos dans tout le pays. Déjà le désordre est dans certains quartiers de ville, dans certains villages. (Et), demain il pourrait devenir un beau tapage irrépressible aux conséquences insoupçonnables ».
L’ex-président ivoirien a réitéré aux médias sa « ferme volonté » de poursuivre avec eux, « une collaboration franche, sincère et axée sur la promotion des valeurs démocratiques, telle que le commande la Constitution de la Côte d’Ivoire ».
« En votre qualité d’hommes de médias, témoins de l’histoire de notre pays, vous devez contribuer inlassablement au retour d’une paix durable et définitive en Côte d’Ivoire par vos actions et activités de communication », a-t-il lancé à l’endroit des journalistes.
AP/ls/APA
« Ce jour, j’en appelle, solennellement au président de la République à faire cesser (les) pratiques immorales et illégales, non conformes à l’Etat de droit et à la bonne gouvernance et par ailleurs aux droits des citoyens », a dit M. Bédié devant des journalistes.
Le leader du Pdci s’exprimait lors d’un déjeuner avec la presse nationale et internationale, à l’occasion du nouvel an. Il avait à ses côtés son épouse et des membres des instances de sa formation politique, à sa résidence à Daoukro, dans le Centre-est ivoirien.
Il a déploré que dans le contexte actuel du pays, marqué par une tension entre le Pdci et ses ex-alliés de la coalition au pouvoir, « l’on assiste à une résurgence des pratiques anti-démocratiques dans la vie publique ». Dans cet élan, il revient selon lui, à la presse de donner la bonne information.
M. Bédié qui a dénoncé ces « dérives », a interpellé « le président de la République et les tenants du Parti Unifié RHDP (la coalition au pouvoir) sur les dangers certains qu’ils font courir au peuple et la Nation ivoirienne par des pratiques qui remettent en cause tous les acquis démocratiques ».
« Il s’agit, entre autres, de la corruption des mœurs politiques, du mépris de la démocratie, des intimidations, des pressions, des menaces et les limogeages systématiques des cadres pour opinion politique différente », a-t-il énuméré.
Ces pratiques, selon lui, « jamais vues même du temps du parti unique, sont de nature à créer le désordre et le chaos dans tout le pays. Déjà le désordre est dans certains quartiers de ville, dans certains villages. (Et), demain il pourrait devenir un beau tapage irrépressible aux conséquences insoupçonnables ».
L’ex-président ivoirien a réitéré aux médias sa « ferme volonté » de poursuivre avec eux, « une collaboration franche, sincère et axée sur la promotion des valeurs démocratiques, telle que le commande la Constitution de la Côte d’Ivoire ».
« En votre qualité d’hommes de médias, témoins de l’histoire de notre pays, vous devez contribuer inlassablement au retour d’une paix durable et définitive en Côte d’Ivoire par vos actions et activités de communication », a-t-il lancé à l’endroit des journalistes.
AP/ls/APA