L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, « le chaînon manquant de la réconciliation nationale, va arriver bientôt » en Côte d'Ivoire, a dit mardi le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI, branche radicale), Assoa Adou, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI).
« Nous pensons que le chaînon manquant de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire va arriver bientôt et la Côte d'Ivoire sera en paix », a déclaré à la presse Assoa Adou, à son domicile, après l’acquittement par la CPI de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, poursuivis pour crimes contre l’humanité.
« C’est une joie immense qui m’envahit, qui envahit mon corps et mon esprit, car voilà huit ans que nous courons après la vérité, et comme l’a si bien dit en son temps le président Sékou Touré, le mensonge court plus vite mais la vérité va doucement et finit par le rattraper », a-t-il ajouté.
Ce qui se passe aujourd'hui, confiera-t-il, fait couler ses larmes pour « des milliers et des milliers d’Ivoiriens qui ont été massacrés et tués » lors des violences postelectorales de 2010-2011, ayant fait plus de 3.000 morts, parce que ceux-là disaient que la vérité était du côté de Laurent Gbagbo.
« Mais, aujourd'hui, la joie reprend la place parce que nous venons de faire un grand pas vers la réconciliation nationale », a-t-il poursuivi, faisant savoir que le FPI « malgré les massacres », le parti de M. Gbagbo, actuellement fragilisé par une crise interne, demeure toujours dans le jeu politique.
Pour sa part, Hubert Oulaye, ancien ministre de la Fonction publique, un cadre du FPI, a salué cette décision de la CPI qui montre, selon lui, que « Laurent Gbagbo n’est pas un criminel et est innocent de tous les crimes dont il a été accusé ».
« C’est une grande joie pour les Ivoiriens, beaucoup d’Ivoiriens attendaient ce verdict, et aujourd'hui, nous sommes satisfaits », a affirmé Hubert Oulaye, qui était présent au domicile de M. Adou avec Danon Djédjé, un autre cadre, et l’ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Philippe-Henri Dakoury-Tabley.
M. Adou a fait savoir que le FPI est engagé dans une dynamique de réconciliation. Mandatée par l’ex-président, une délégation a rencontré « il y a quelques jours » des responsables religieux et chefs spirituels dont Cheick Aboubacar Fofana, chef de la communauté musulmane pour leur «transmettre le message de paix et de réconciliation de M. Gbagbo ».
« Triste » de ce que certains leaders et partisans du FPI, n’ont pas pu voir ce jour, parce que décédés, Assoa Adou a rendu un hommage à tous les lieutenants de Gbagbo, disparus, notamment Miaka Oureto, ancien secrétaire général et Abou Drahamane Sangaré, chef de la branche radicale du parti.
AP/ls/APA
« Nous pensons que le chaînon manquant de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire va arriver bientôt et la Côte d'Ivoire sera en paix », a déclaré à la presse Assoa Adou, à son domicile, après l’acquittement par la CPI de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, poursuivis pour crimes contre l’humanité.
« C’est une joie immense qui m’envahit, qui envahit mon corps et mon esprit, car voilà huit ans que nous courons après la vérité, et comme l’a si bien dit en son temps le président Sékou Touré, le mensonge court plus vite mais la vérité va doucement et finit par le rattraper », a-t-il ajouté.
Ce qui se passe aujourd'hui, confiera-t-il, fait couler ses larmes pour « des milliers et des milliers d’Ivoiriens qui ont été massacrés et tués » lors des violences postelectorales de 2010-2011, ayant fait plus de 3.000 morts, parce que ceux-là disaient que la vérité était du côté de Laurent Gbagbo.
« Mais, aujourd'hui, la joie reprend la place parce que nous venons de faire un grand pas vers la réconciliation nationale », a-t-il poursuivi, faisant savoir que le FPI « malgré les massacres », le parti de M. Gbagbo, actuellement fragilisé par une crise interne, demeure toujours dans le jeu politique.
Pour sa part, Hubert Oulaye, ancien ministre de la Fonction publique, un cadre du FPI, a salué cette décision de la CPI qui montre, selon lui, que « Laurent Gbagbo n’est pas un criminel et est innocent de tous les crimes dont il a été accusé ».
« C’est une grande joie pour les Ivoiriens, beaucoup d’Ivoiriens attendaient ce verdict, et aujourd'hui, nous sommes satisfaits », a affirmé Hubert Oulaye, qui était présent au domicile de M. Adou avec Danon Djédjé, un autre cadre, et l’ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Philippe-Henri Dakoury-Tabley.
M. Adou a fait savoir que le FPI est engagé dans une dynamique de réconciliation. Mandatée par l’ex-président, une délégation a rencontré « il y a quelques jours » des responsables religieux et chefs spirituels dont Cheick Aboubacar Fofana, chef de la communauté musulmane pour leur «transmettre le message de paix et de réconciliation de M. Gbagbo ».
« Triste » de ce que certains leaders et partisans du FPI, n’ont pas pu voir ce jour, parce que décédés, Assoa Adou a rendu un hommage à tous les lieutenants de Gbagbo, disparus, notamment Miaka Oureto, ancien secrétaire général et Abou Drahamane Sangaré, chef de la branche radicale du parti.
AP/ls/APA