Abidjan-L’avocate des victimes dans le cadre du procès de l’ex-président Laurent Gbagbo et Blé Goudé, Me Paolina Massidda, a estimé, mardi, que la décision d’acquittement met en péril la quête de justice.
«Je regrette vivement que cette décision mette en péril la quête de justice des Victimes autorisées à participer aux procédures devant la Cour pénale internationale », a-t-elle indiqué dans un communiqué parvenue à l’AIP, à la suite de la décision de la CPI d’acquitter Laurent Gbagbo et Blé Goudé.
Selon elle, les victimes estiment que les éléments de preuves présentés dans le dossier justifient amplement la poursuite du procès. En ce sens, a-t-elle ajouté, les victimes partagent la position exprimée par Mme la Juge Herrera Carbuccia dans son opinion dissidente qui constate une erreur d’évaluation de la majorité en ce qui concerne l’appréciation des éléments de preuve à ce stade de la procédure.
«Les victimes regrettent également que la Majorité n’ait rendu qu’un résumé très succinct des motifs justifiant selon elle les acquittements. L’absence de raisonnement juridique rend vaine toute tentative visant à comprendre les raisons sous-tendant la décision », a expliqué Me Paolina Massidda.
Pour elle, l’importance de la question et de l’enjeu exigeait au contraire une décision pleinement justifiée afin de respecter le droit des victimes de connaître la vérité sur les évènements qui les ont si fortement touchées tel que soutenue par Mme la Juge Herrera Carbuccia.
A en croire la juriste, les victimes ont contribué à la procédure en acceptant de partager et d’expliquer leurs souffrances ainsi que de parler des nombreuses conséquences de ces crimes sur leur vie, leur famille et leur communauté. Leur longue quête de justice atteste de leur courage et de leur détermination inébranlables dans la lutte contre l’impunité.
«Elles ont participé au procès dans l’espoir qu’un tribunal impartial puisse un jour leur rendre justice. Cet espoir est aujourd’hui vain. Elles déplorent également qu’aucun mot n’ait été prononcé afin de rappeler leurs souffrances et comment les conséquences des crimes commis lors de la crise postélectorale demeurent présentes dans leur quotidien », a déploré Me Paolina Massidda tout en espérant que la suite de la procédure prenne dûment en compte leur quête de justice.
bsp/tm
«Je regrette vivement que cette décision mette en péril la quête de justice des Victimes autorisées à participer aux procédures devant la Cour pénale internationale », a-t-elle indiqué dans un communiqué parvenue à l’AIP, à la suite de la décision de la CPI d’acquitter Laurent Gbagbo et Blé Goudé.
Selon elle, les victimes estiment que les éléments de preuves présentés dans le dossier justifient amplement la poursuite du procès. En ce sens, a-t-elle ajouté, les victimes partagent la position exprimée par Mme la Juge Herrera Carbuccia dans son opinion dissidente qui constate une erreur d’évaluation de la majorité en ce qui concerne l’appréciation des éléments de preuve à ce stade de la procédure.
«Les victimes regrettent également que la Majorité n’ait rendu qu’un résumé très succinct des motifs justifiant selon elle les acquittements. L’absence de raisonnement juridique rend vaine toute tentative visant à comprendre les raisons sous-tendant la décision », a expliqué Me Paolina Massidda.
Pour elle, l’importance de la question et de l’enjeu exigeait au contraire une décision pleinement justifiée afin de respecter le droit des victimes de connaître la vérité sur les évènements qui les ont si fortement touchées tel que soutenue par Mme la Juge Herrera Carbuccia.
A en croire la juriste, les victimes ont contribué à la procédure en acceptant de partager et d’expliquer leurs souffrances ainsi que de parler des nombreuses conséquences de ces crimes sur leur vie, leur famille et leur communauté. Leur longue quête de justice atteste de leur courage et de leur détermination inébranlables dans la lutte contre l’impunité.
«Elles ont participé au procès dans l’espoir qu’un tribunal impartial puisse un jour leur rendre justice. Cet espoir est aujourd’hui vain. Elles déplorent également qu’aucun mot n’ait été prononcé afin de rappeler leurs souffrances et comment les conséquences des crimes commis lors de la crise postélectorale demeurent présentes dans leur quotidien », a déploré Me Paolina Massidda tout en espérant que la suite de la procédure prenne dûment en compte leur quête de justice.
bsp/tm