Abidjan (Côte d’Ivoire) - Un dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et plusieurs partis et plateformes politiques de l’opposition dont le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) et le Front populaire ivoirien ( FP, parti de Gbagbo), s’est ouvert lundi à Abidjan sur la réforme de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral dans le pays), a constaté APA sur place.
Cette réunion dite de « prise de contact » entre l’exécutif ivoirien et l’opposition présidée par le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, vise à terme, la réforme du cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d’Ivoire.
« Dans ce processus de réforme de la CEI que le gouvernement initie aujourd’hui et qui se veut inclusif, nous sollicitons vos contributions respectives pour assurer le meilleur équilibre qui emporte l’adhésion de tous. La méthodologie que nous vous proposons s’articule autour de deux phases dont la première concerne l’ouverture de la réflexion qui est l’objet de la rencontre de ce matin », a expliqué le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, aux présidents et représentants de partis politiques à l’entame de cette rencontre.
« L’élaboration de vos contributions dans un délai de deux semaines et le dépôt desdites contributions au ministère de l’intérieur et de la sécurité, va préparer la deuxième rencontre avec le gouvernement. La deuxième phase consistera en une discussion avec le gouvernement pour présenter les différentes propositions et rechercher ensemble le meilleur compromis », a-t-il ajouté.
Selon M. Coulibaly, la Côte d’Ivoire » doit tirer définitivement les leçons des crises passées autour de la question électorale et s’engager résolument à une vie démocratique apaisée ».
Poursuivant, il a appelé avec insistance les acteurs politiques à œuvrer à la consolidation des acquis de la CEI. « Œuvrons ensemble à dissiper les doutes et les craintes quant à la perspective des élections de 2020. Laissons derrière nous les barrières de méfiance », a encouragé le premier ministre.
Auparavant, M. Coulibaly a passé en revue l’évolution « qualitative» de la CEI depuis 2011 qui s’est faite en tenant compte de l’évolution du contexte sociopolitique et des aspirations des acteurs politiques.
« Dans cette même dynamique, le chef de l’État, a bien voulu donner droit aux recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples quant au réexamen de la composition de la CEI afin d’en assurer un meilleur équilibre », a-t-il justifié.
Au terme de cette rencontre de « prise de contact», les acteurs politiques se sont unanimement félicités de cette initiative du gouvernement ivoirien saluant les « bonnes dispositions » de part et d’autre.
« La prise de contact a été très bonne. Ce qui est intéressant dans la méthode, c’est qu’il nous donne deux semaines pour faire nos propositions écrites qui vont ouvrir la discussion. Il y a de bonnes dispositions de part et d’autre. Maintenant, il faut que ce qu’on décide soit appliqué », a dit à la presse, à l’issue de la rencontre, Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif en chef du PDCI.
« Je salue la tenue de cette réunion qui lance les négociations sur la réforme du cadre juridique et institutionnel des élections. Nous nous réjouissons de cette initiative. Nous souhaitons que ce soit des décisions consensuelles. Pour le moment nous notons des dispositions d’esprit favorable», a fait remarquer Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du FPI espérant que les élections à venir ne soient pas «source de violence ».
Dans la même veine, Georges Armand Ouégnin, le président de la plateforme politique de l’opposition « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté» ( EDS) regroupant plusieurs partis d’opposition dont l’aile radicale du FPI ( Parti de Gbagbo), s’est satisfait de cette rencontre avec le gouvernement ivoirien.
« Que ce soit un cadre véritable de dialogue politique inclusif qui associe les différentes composantes pour qu’on puisse parler ensemble de toutes les questions électorales dans un cadre consensuel afin de déboucher sur des élections libres, justes, transparentes et équitables », a souhaité M. Ouégnin.
C’est le 31 décembre dernier lors de son adresse à la nation, que le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé avoir instruit le premier ministre Amadou Gon Coulibaly à l’effet d’inviter dès janvier 2019, les acteurs politiques pour le réexamen de la CEI.
Les discussions en vue de la réforme de cette institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, longtemps critiquée par l’opposition ivoirienne, étaient très attendues.
LB/ls
Cette réunion dite de « prise de contact » entre l’exécutif ivoirien et l’opposition présidée par le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, vise à terme, la réforme du cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d’Ivoire.
« Dans ce processus de réforme de la CEI que le gouvernement initie aujourd’hui et qui se veut inclusif, nous sollicitons vos contributions respectives pour assurer le meilleur équilibre qui emporte l’adhésion de tous. La méthodologie que nous vous proposons s’articule autour de deux phases dont la première concerne l’ouverture de la réflexion qui est l’objet de la rencontre de ce matin », a expliqué le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, aux présidents et représentants de partis politiques à l’entame de cette rencontre.
« L’élaboration de vos contributions dans un délai de deux semaines et le dépôt desdites contributions au ministère de l’intérieur et de la sécurité, va préparer la deuxième rencontre avec le gouvernement. La deuxième phase consistera en une discussion avec le gouvernement pour présenter les différentes propositions et rechercher ensemble le meilleur compromis », a-t-il ajouté.
Selon M. Coulibaly, la Côte d’Ivoire » doit tirer définitivement les leçons des crises passées autour de la question électorale et s’engager résolument à une vie démocratique apaisée ».
Poursuivant, il a appelé avec insistance les acteurs politiques à œuvrer à la consolidation des acquis de la CEI. « Œuvrons ensemble à dissiper les doutes et les craintes quant à la perspective des élections de 2020. Laissons derrière nous les barrières de méfiance », a encouragé le premier ministre.
Auparavant, M. Coulibaly a passé en revue l’évolution « qualitative» de la CEI depuis 2011 qui s’est faite en tenant compte de l’évolution du contexte sociopolitique et des aspirations des acteurs politiques.
« Dans cette même dynamique, le chef de l’État, a bien voulu donner droit aux recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples quant au réexamen de la composition de la CEI afin d’en assurer un meilleur équilibre », a-t-il justifié.
Au terme de cette rencontre de « prise de contact», les acteurs politiques se sont unanimement félicités de cette initiative du gouvernement ivoirien saluant les « bonnes dispositions » de part et d’autre.
« La prise de contact a été très bonne. Ce qui est intéressant dans la méthode, c’est qu’il nous donne deux semaines pour faire nos propositions écrites qui vont ouvrir la discussion. Il y a de bonnes dispositions de part et d’autre. Maintenant, il faut que ce qu’on décide soit appliqué », a dit à la presse, à l’issue de la rencontre, Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif en chef du PDCI.
« Je salue la tenue de cette réunion qui lance les négociations sur la réforme du cadre juridique et institutionnel des élections. Nous nous réjouissons de cette initiative. Nous souhaitons que ce soit des décisions consensuelles. Pour le moment nous notons des dispositions d’esprit favorable», a fait remarquer Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du FPI espérant que les élections à venir ne soient pas «source de violence ».
Dans la même veine, Georges Armand Ouégnin, le président de la plateforme politique de l’opposition « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté» ( EDS) regroupant plusieurs partis d’opposition dont l’aile radicale du FPI ( Parti de Gbagbo), s’est satisfait de cette rencontre avec le gouvernement ivoirien.
« Que ce soit un cadre véritable de dialogue politique inclusif qui associe les différentes composantes pour qu’on puisse parler ensemble de toutes les questions électorales dans un cadre consensuel afin de déboucher sur des élections libres, justes, transparentes et équitables », a souhaité M. Ouégnin.
C’est le 31 décembre dernier lors de son adresse à la nation, que le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé avoir instruit le premier ministre Amadou Gon Coulibaly à l’effet d’inviter dès janvier 2019, les acteurs politiques pour le réexamen de la CEI.
Les discussions en vue de la réforme de cette institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, longtemps critiquée par l’opposition ivoirienne, étaient très attendues.
LB/ls