Le gouvernement ivoirien s'est engagé à réformer le cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d'Ivoire en prélude au scrutin présidentiel de 2020, avec l'ouverture d'un dialogue entre les acteurs politiques sur la question de la Commission électorale indépendante (CEI, en charge de l'organisation des élections).
Une rencontre de "prise de contact" a réuni lundi 14 formations politiques et les membres du gouvernement, conduits par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
"Dans ce processus de réforme de la CEI, que le gouvernement initie aujourd'hui et qui se veut inclusif, nous sollicitons vos contributions respectives pour assurer le meilleur équilibre qui emporte l'adhésion de tous", a déclaré le Premier ministre à l'entame des travaux.
Pour lui, la Côte d'Ivoire doit "tirer définitivement les leçons des crises passées autour de la question électorale et s'engager résolument à une vie démocratique apaisée".
Amadou Gon Coulibaly a appelé les acteurs politiques à oeuvrer ensemble à "dissiper les doutes et les craintes quant à la perspective des élections de 2020". "Laissons derrière nous les barrières de méfiance", a-t-il insisté.
La méthodologie proposée par le gouvernement s'articule autour de l'élaboration par les partis politiques de leurs contributions "dans un délai de deux semaines" et du dépôt des contributions au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité.
Le gouvernement se propose ensuite d'ouvrir une deuxième rencontre avec les acteurs politiques pour leur permettre de présenter les différentes propositions et "rechercher ensemble le meilleur compromis".
L'ouverture d'un dialogue avec l'opposition sur la réforme fait suite aux recommandations de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, saisie par Action pour la protection des droits de l'homme (APDH), une ONG ivoirienne, pour un réexamen de la composition de la CEI afin d'en assurer un meilleur équilibre.
L'arrêt, rendu en novembre 2016, enjoint l'Etat ivoirien à procéder à la modification de la CEI pour la rendre conforme aux instruments juridiques régionaux auxquels l'Etat de Côte d'Ivoire est partie.
La question de la neutralité et de l'indépendance de la CEI vis-à-vis du pouvoir pour des élections incontestables et sans violences est au cœur des récriminations contre l'institution.
L'opposition politique s'est toujours estimée lésée par les décisions prises par la CEI parce qu'insuffisamment représentée au sein de la Commission où le pouvoir est représenté en grand nombre.
La CEI actuelle comprend quatre représentants des institutions de la République et du gouvernement, trois représentants de la société civile, dont deux issus des confessions religieuses et un des organisations non gouvernementales et non confessionnelles, quatre représentants de la coalition de partis au pouvoir, quatre représentants de groupements politiques de l'opposition, un avocat et un magistrat.
Une rencontre de "prise de contact" a réuni lundi 14 formations politiques et les membres du gouvernement, conduits par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
"Dans ce processus de réforme de la CEI, que le gouvernement initie aujourd'hui et qui se veut inclusif, nous sollicitons vos contributions respectives pour assurer le meilleur équilibre qui emporte l'adhésion de tous", a déclaré le Premier ministre à l'entame des travaux.
Pour lui, la Côte d'Ivoire doit "tirer définitivement les leçons des crises passées autour de la question électorale et s'engager résolument à une vie démocratique apaisée".
Amadou Gon Coulibaly a appelé les acteurs politiques à oeuvrer ensemble à "dissiper les doutes et les craintes quant à la perspective des élections de 2020". "Laissons derrière nous les barrières de méfiance", a-t-il insisté.
La méthodologie proposée par le gouvernement s'articule autour de l'élaboration par les partis politiques de leurs contributions "dans un délai de deux semaines" et du dépôt des contributions au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité.
Le gouvernement se propose ensuite d'ouvrir une deuxième rencontre avec les acteurs politiques pour leur permettre de présenter les différentes propositions et "rechercher ensemble le meilleur compromis".
L'ouverture d'un dialogue avec l'opposition sur la réforme fait suite aux recommandations de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, saisie par Action pour la protection des droits de l'homme (APDH), une ONG ivoirienne, pour un réexamen de la composition de la CEI afin d'en assurer un meilleur équilibre.
L'arrêt, rendu en novembre 2016, enjoint l'Etat ivoirien à procéder à la modification de la CEI pour la rendre conforme aux instruments juridiques régionaux auxquels l'Etat de Côte d'Ivoire est partie.
La question de la neutralité et de l'indépendance de la CEI vis-à-vis du pouvoir pour des élections incontestables et sans violences est au cœur des récriminations contre l'institution.
L'opposition politique s'est toujours estimée lésée par les décisions prises par la CEI parce qu'insuffisamment représentée au sein de la Commission où le pouvoir est représenté en grand nombre.
La CEI actuelle comprend quatre représentants des institutions de la République et du gouvernement, trois représentants de la société civile, dont deux issus des confessions religieuses et un des organisations non gouvernementales et non confessionnelles, quatre représentants de la coalition de partis au pouvoir, quatre représentants de groupements politiques de l'opposition, un avocat et un magistrat.