Messieurs les Vice-présidents,
Mesdames et Messieurs Les Commissaires Centraux,
Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs,
J’ai écouté avec une grande attention et un intérêt soutenu, les vœux que vous m’avez adressés par la voix de vos porte-paroles respectifs.
Ces vœux pleins de chaleur et de profondeur, me sont allés droit au cœur.
Vous comprenez dès lors, chers frères et sœurs, la joie et la vive émotion que je ressens à présent, en cette heureuse occasion de présentation de vœux pour le nouvel an qui nous a ouvert ses portes.
Émotion vive dis-je, car, au-delà des mots, vos messages traduisent, je n’en doute pas, votre haut degré d’estime et de fraternité à mon endroit.
C’est pourquoi, je voudrais vous demander d’accepter en retour, Messieurs les Vice-présidents, Mesdames et Messieurs les Commissaires Centraux, Chers Collaborateurs, Personnels Administratifs et Techniques de la CEI, mes souhaits, non moins chaleureux et sincères de Bonne et Heureuse Année 2019, pour vous-même, ainsi que pour vos familles respectives.
Mesdames et Messieurs,
L’année 2018 vient de s’achever et 2019 vient de nous ouvrir ses portes. En cette heureuse circonstance qui nous rassemble aujourd’hui, il est de coutume de jeter un regard rétrospectif sur l’année qui s’achève en présentant un bilan des activités qui y ont été menées et de dresser les perspectives vers lesquelles vont s’orienter nos actions durant l’année qui commence.
Comme nous le savons, l’année 2018 qui vient de s’achever, a été marquée pour la Commission Electorale Indépendante, par la mise en application, dès les premiers mois de l’année, des conclusions du séminaire tenu en septembre 2017, et, ayant porté sur « la revue du cadre juridique des élections, à la lumière des innovations induites par la nouvelle constitution ».
Les conclusions de ce séminaire qui a été ouvert à divers partenaires intérieurs et extérieurs, ainsi qu’à la société civile a, en effet permis l’élaboration d’une proposition de révision du code électoral, lesquelles propositions ont été adoptées par notre commission centrale, avant d’être transmises au Gouvernement par le canal du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
Puis, le 24 mars 2018, la CEI organisait l’élection des Sénateurs.
Quelques mois plus tard, soit courant juillet 2018, était lancée l’opération de Révision de la Liste Electorale (RLE). Cette opération qui a duré deux mois, s’est achevée vers la fin du troisième trimestre de l’année. Elle a permis la mise à jour du fichier électoral en permettant l’insertion de nouveaux électeurs, et l’extirpation des personnes décédées ou ayant perdu leur droit de vote.
La population électorale de notre pays est passée ainsi de 6.318.311 à 6.595.790 électeurs.
Enfin, l’organisation le 13 octobre et le 16 décembre 2018, des élections Régionales et Municipales couplées ont constitué le dernier maillon des activités qui auront occupées la Commission Electorale Indépendante durant l’année 2018.
Pour ces scrutins, la compétition électorale était ouverte dans 201 communes et 31 Régions. Dès le lendemain du jour de la tenue des élections, notre institution, forte de l’expertise de ses membres et de l’expérience acquise, a commencé la proclamation des résultats sur les antennes de la télévision nationale, pour les achever 24 heures plus tard.
Dans le cadre du contentieux qui s’en est suivi, la CEI a enregistré 102 requêtes en contestation des résultats par elle proclamés.
La Chambre Administrative de la Cour suprême en a annulé huit (8), dont six (6) concernant les communes et deux (2) concernant les régions.
Après la reprise des consultations, quatre (4) circonscriptions ont vu leurs résultats contestés à nouveau. La juridiction administrative vient de confirmer dans leur intégralité les résultats proclamés par la CEI dans ces circonscriptions, bouclant par la même occasion le cycle électoral de 2015-2018.
Sans faire preuve de fausse modestie, nous pouvons affirmer que notre institution s’est admirablement acquittée de sa tâche dans la conduite des opérations ci-dessus évoquées. Elle a su, en effet, nonobstant des délais parfois serrés, le nombre élevé des circonscriptions (232) et des candidatures présentées (772 listes), conduire avec la diligence et l’expertise requise, les différentes échéances et relever les défis qui se dressaient devant elle.
Par ailleurs, comme je l’indiquais tantôt, la réforme, que dis-je, la recomposition de la commission électorale ayant été annoncée, il ne nous paraît pas surabondant de jeter un regard rétrospectif plus lointain sur le parcours de notre institution.
En effet, depuis la fin de la crise post-électorale en 2011, notre institution a organisé plus d’une bonne dizaine de consultations électorales.
Je veux parler des élections législatives de 2011, des élections régionales et municipales couplées de 2013, de l’élection présidentielle de 2015, des élections législatives de 2016, des élections sénatoriales de 2018 et des récentes élections régionales et municipales. En plus de ces scrutins, notre institution a aussi organisé le scrutin inédit, pour elle, du référendum constitutionnel en 2016.
En outre, il convient de préciser que plusieurs de ces scrutins ont été accompagnés de partielles après le contentieux électoral qui a invalidé les résultats dans certaines circonscriptions.
Pour tous ces scrutins, la CEI, malgré des difficultés de tous ordres, a su chaque fois, relever, le défi de la bonne organisation, tout en mettant l’accent sur l’exigence de la transparence et de l’équité, ainsi que l’ont reconnu la quasi-totalité des observateurs nationaux et internationaux crédibles, ainsi que la majorité de nos compatriotes.
C’est le lieu d’adresser mes félicitations à l’ensemble des animateurs de notre institution pour leur sens élevé de la responsabilité et du devoir, ainsi que pour leur dévouement à la tâche.
Nos remerciements vont également à l’endroit de tous les ivoiriens, pour le comportement civique dont ils ont fait preuve au cours de ces différentes échéances.
J’exprime tout particulièrement mes remerciements appuyés et déférents à l’endroit de Monsieur le Président de la République.
En sa qualité de Premier Magistrat de notre pays, les mots de félicitations solennelles qu’il nous a adressés le 07 janvier dernier au Palais Présidentiel, lors de l’échange d’allocutions avec les institutions de la République, nous confortent et sonnent pour les membres de la Commission Electorale Indépendante, comme la reconnaissance de la bonne exécution de notre mission.
L’histoire de notre pays ne saurait plus être écrite, sans que ne soit ressorti notre rôle significatif dans l’édification et la consolidation de la démocratie, et partant, du développement de la nation tout court.
Les membres de notre institution peuvent donc exprimer leur fierté légitime du devoir accompli.
Mesdames et Messieurs,
L’année 2019 qui commence sera consacrée à la réforme de la Commission Electorale Indépendante, dont les premières négociations ont débuté le lundi 21 janvier dernier.
Sans entrer dans les détails de cette réforme, celle-ci devrait consister, ainsi que l’a rappelé le Président de la République dans son discours à la Nation le 31 décembre dernier, à mettre la composition de la CEI en conformité avec l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Chers frères et sœurs,
J’ai écouté par ailleurs, les doléances que vous avez formulées.
Je voudrais vous indiquer que j’en ai pris bonne note, et vous assurer par la même occasion que je les examinerai dans l’urgence et essaierai autant que faire se peut, de leur apporter des solutions idoines, dans notre intérêt commun.
Pour l’heure, je voudrais vous conseiller de demeurer sereins et solidaires, en laissant primer l’intérêt général sur l’intérêt particulier, et vous approprier cette pensée de Jean-Jacques Rousseau, et je cite : « les bonnes et solides institutions sont celles qui savent le mieux transporter le moi dans l’unité commune, en sorte que chaque particulier ne se croit plus un, mais partie de l’unité et ne soit plus sensible que dans le tout ».
Puisse le Tout-Puissant veiller sur vous, sur vos familles et vous combler de ses grâces.
Bonne et Heureuse Année 2019.
Je vous remercie.
Youssouf BAKAYOKO
Président de la CEI
Mesdames et Messieurs Les Commissaires Centraux,
Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs,
J’ai écouté avec une grande attention et un intérêt soutenu, les vœux que vous m’avez adressés par la voix de vos porte-paroles respectifs.
Ces vœux pleins de chaleur et de profondeur, me sont allés droit au cœur.
Vous comprenez dès lors, chers frères et sœurs, la joie et la vive émotion que je ressens à présent, en cette heureuse occasion de présentation de vœux pour le nouvel an qui nous a ouvert ses portes.
Émotion vive dis-je, car, au-delà des mots, vos messages traduisent, je n’en doute pas, votre haut degré d’estime et de fraternité à mon endroit.
C’est pourquoi, je voudrais vous demander d’accepter en retour, Messieurs les Vice-présidents, Mesdames et Messieurs les Commissaires Centraux, Chers Collaborateurs, Personnels Administratifs et Techniques de la CEI, mes souhaits, non moins chaleureux et sincères de Bonne et Heureuse Année 2019, pour vous-même, ainsi que pour vos familles respectives.
Mesdames et Messieurs,
L’année 2018 vient de s’achever et 2019 vient de nous ouvrir ses portes. En cette heureuse circonstance qui nous rassemble aujourd’hui, il est de coutume de jeter un regard rétrospectif sur l’année qui s’achève en présentant un bilan des activités qui y ont été menées et de dresser les perspectives vers lesquelles vont s’orienter nos actions durant l’année qui commence.
Comme nous le savons, l’année 2018 qui vient de s’achever, a été marquée pour la Commission Electorale Indépendante, par la mise en application, dès les premiers mois de l’année, des conclusions du séminaire tenu en septembre 2017, et, ayant porté sur « la revue du cadre juridique des élections, à la lumière des innovations induites par la nouvelle constitution ».
Les conclusions de ce séminaire qui a été ouvert à divers partenaires intérieurs et extérieurs, ainsi qu’à la société civile a, en effet permis l’élaboration d’une proposition de révision du code électoral, lesquelles propositions ont été adoptées par notre commission centrale, avant d’être transmises au Gouvernement par le canal du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
Puis, le 24 mars 2018, la CEI organisait l’élection des Sénateurs.
Quelques mois plus tard, soit courant juillet 2018, était lancée l’opération de Révision de la Liste Electorale (RLE). Cette opération qui a duré deux mois, s’est achevée vers la fin du troisième trimestre de l’année. Elle a permis la mise à jour du fichier électoral en permettant l’insertion de nouveaux électeurs, et l’extirpation des personnes décédées ou ayant perdu leur droit de vote.
La population électorale de notre pays est passée ainsi de 6.318.311 à 6.595.790 électeurs.
Enfin, l’organisation le 13 octobre et le 16 décembre 2018, des élections Régionales et Municipales couplées ont constitué le dernier maillon des activités qui auront occupées la Commission Electorale Indépendante durant l’année 2018.
Pour ces scrutins, la compétition électorale était ouverte dans 201 communes et 31 Régions. Dès le lendemain du jour de la tenue des élections, notre institution, forte de l’expertise de ses membres et de l’expérience acquise, a commencé la proclamation des résultats sur les antennes de la télévision nationale, pour les achever 24 heures plus tard.
Dans le cadre du contentieux qui s’en est suivi, la CEI a enregistré 102 requêtes en contestation des résultats par elle proclamés.
La Chambre Administrative de la Cour suprême en a annulé huit (8), dont six (6) concernant les communes et deux (2) concernant les régions.
Après la reprise des consultations, quatre (4) circonscriptions ont vu leurs résultats contestés à nouveau. La juridiction administrative vient de confirmer dans leur intégralité les résultats proclamés par la CEI dans ces circonscriptions, bouclant par la même occasion le cycle électoral de 2015-2018.
Sans faire preuve de fausse modestie, nous pouvons affirmer que notre institution s’est admirablement acquittée de sa tâche dans la conduite des opérations ci-dessus évoquées. Elle a su, en effet, nonobstant des délais parfois serrés, le nombre élevé des circonscriptions (232) et des candidatures présentées (772 listes), conduire avec la diligence et l’expertise requise, les différentes échéances et relever les défis qui se dressaient devant elle.
Par ailleurs, comme je l’indiquais tantôt, la réforme, que dis-je, la recomposition de la commission électorale ayant été annoncée, il ne nous paraît pas surabondant de jeter un regard rétrospectif plus lointain sur le parcours de notre institution.
En effet, depuis la fin de la crise post-électorale en 2011, notre institution a organisé plus d’une bonne dizaine de consultations électorales.
Je veux parler des élections législatives de 2011, des élections régionales et municipales couplées de 2013, de l’élection présidentielle de 2015, des élections législatives de 2016, des élections sénatoriales de 2018 et des récentes élections régionales et municipales. En plus de ces scrutins, notre institution a aussi organisé le scrutin inédit, pour elle, du référendum constitutionnel en 2016.
En outre, il convient de préciser que plusieurs de ces scrutins ont été accompagnés de partielles après le contentieux électoral qui a invalidé les résultats dans certaines circonscriptions.
Pour tous ces scrutins, la CEI, malgré des difficultés de tous ordres, a su chaque fois, relever, le défi de la bonne organisation, tout en mettant l’accent sur l’exigence de la transparence et de l’équité, ainsi que l’ont reconnu la quasi-totalité des observateurs nationaux et internationaux crédibles, ainsi que la majorité de nos compatriotes.
C’est le lieu d’adresser mes félicitations à l’ensemble des animateurs de notre institution pour leur sens élevé de la responsabilité et du devoir, ainsi que pour leur dévouement à la tâche.
Nos remerciements vont également à l’endroit de tous les ivoiriens, pour le comportement civique dont ils ont fait preuve au cours de ces différentes échéances.
J’exprime tout particulièrement mes remerciements appuyés et déférents à l’endroit de Monsieur le Président de la République.
En sa qualité de Premier Magistrat de notre pays, les mots de félicitations solennelles qu’il nous a adressés le 07 janvier dernier au Palais Présidentiel, lors de l’échange d’allocutions avec les institutions de la République, nous confortent et sonnent pour les membres de la Commission Electorale Indépendante, comme la reconnaissance de la bonne exécution de notre mission.
L’histoire de notre pays ne saurait plus être écrite, sans que ne soit ressorti notre rôle significatif dans l’édification et la consolidation de la démocratie, et partant, du développement de la nation tout court.
Les membres de notre institution peuvent donc exprimer leur fierté légitime du devoir accompli.
Mesdames et Messieurs,
L’année 2019 qui commence sera consacrée à la réforme de la Commission Electorale Indépendante, dont les premières négociations ont débuté le lundi 21 janvier dernier.
Sans entrer dans les détails de cette réforme, celle-ci devrait consister, ainsi que l’a rappelé le Président de la République dans son discours à la Nation le 31 décembre dernier, à mettre la composition de la CEI en conformité avec l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Chers frères et sœurs,
J’ai écouté par ailleurs, les doléances que vous avez formulées.
Je voudrais vous indiquer que j’en ai pris bonne note, et vous assurer par la même occasion que je les examinerai dans l’urgence et essaierai autant que faire se peut, de leur apporter des solutions idoines, dans notre intérêt commun.
Pour l’heure, je voudrais vous conseiller de demeurer sereins et solidaires, en laissant primer l’intérêt général sur l’intérêt particulier, et vous approprier cette pensée de Jean-Jacques Rousseau, et je cite : « les bonnes et solides institutions sont celles qui savent le mieux transporter le moi dans l’unité commune, en sorte que chaque particulier ne se croit plus un, mais partie de l’unité et ne soit plus sensible que dans le tout ».
Puisse le Tout-Puissant veiller sur vous, sur vos familles et vous combler de ses grâces.
Bonne et Heureuse Année 2019.
Je vous remercie.
Youssouf BAKAYOKO
Président de la CEI