Abidjan, Le gouvernement, après la classe politique lundi, a engagé, jeudi, les discussions avec les organisations de la société civile ivoirienne, dans le cadre du processus pour la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI).
Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, entouré de certains membres de l’équipe gouvernementale, a eu, dans la matinée, une séance de travail avec des leaders de ces organisations.
Notant le rôle central que joue la société civile dans les processus électoraux, il a souhaité des « discussions responsables », l’objectif ultime étant de construire une paix durable en Côte d’Ivoire. « Il nous faut maintenant sortir des violences électorales et post-électorales en renforçant la confiance de tous les acteurs du processus électoral. C’est un saut qualitatif que notre pays doit définitivement franchir », a fait comprendre le Premier ministre.
Présentant la méthodologie de travail, il a indiqué aux associations qu’elles disposaient, tout comme les politiques, de deux semaines pour soumettre leurs propositions écrites au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Une deuxième rencontre sera alors programmée pour des échanges en vue de parvenir à « un équilibre acceptable pour tous et qui renforce la démocratie dans notre pays ».
La question de la recomposition de la CEI, l’organe en charge d’organiser les élections en Côte d’Ivoire anime le débat politique en Côte d’Ivoire depuis plusieurs mois. L’opposition ivoirienne, à l’unanimité, réclame une refonte. Une position confortée par un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme, en la date du 18 novembre 2016, qui recommande la mise en place d’une CEI qui réponde aux standards internationaux de démocratie, d’équité, de transparence et d’impartialité.
Accédant à la requête, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé, dans son message à la Nation du 31 décembre 2018, l’ouverture de discussions dans ce sens. Un dialogue qui a démarré lundi.
« Dans ce processus de réexamen de la compostions de la CEI, nous vous sollicitons après les partis politique pour recueillir vos contributions respectives visant à assurer un meilleur équilibre qui emporte l’adhésion de tous et garantisse la transparence du jeu démocratique », a traduit le Premier ministre, Gon Coulibaly, aux organisations de la société civile pour ce qui les concerne.
Ces organisations ont décidé d’engager, à leur niveau, des discussions afin d’arrêter une position commune avant d’aller confronter leurs propositions à celles du gouvernement quand le moment sera venu.
(AIP)
kg/fmo
Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, entouré de certains membres de l’équipe gouvernementale, a eu, dans la matinée, une séance de travail avec des leaders de ces organisations.
Notant le rôle central que joue la société civile dans les processus électoraux, il a souhaité des « discussions responsables », l’objectif ultime étant de construire une paix durable en Côte d’Ivoire. « Il nous faut maintenant sortir des violences électorales et post-électorales en renforçant la confiance de tous les acteurs du processus électoral. C’est un saut qualitatif que notre pays doit définitivement franchir », a fait comprendre le Premier ministre.
Présentant la méthodologie de travail, il a indiqué aux associations qu’elles disposaient, tout comme les politiques, de deux semaines pour soumettre leurs propositions écrites au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Une deuxième rencontre sera alors programmée pour des échanges en vue de parvenir à « un équilibre acceptable pour tous et qui renforce la démocratie dans notre pays ».
La question de la recomposition de la CEI, l’organe en charge d’organiser les élections en Côte d’Ivoire anime le débat politique en Côte d’Ivoire depuis plusieurs mois. L’opposition ivoirienne, à l’unanimité, réclame une refonte. Une position confortée par un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme, en la date du 18 novembre 2016, qui recommande la mise en place d’une CEI qui réponde aux standards internationaux de démocratie, d’équité, de transparence et d’impartialité.
Accédant à la requête, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé, dans son message à la Nation du 31 décembre 2018, l’ouverture de discussions dans ce sens. Un dialogue qui a démarré lundi.
« Dans ce processus de réexamen de la compostions de la CEI, nous vous sollicitons après les partis politique pour recueillir vos contributions respectives visant à assurer un meilleur équilibre qui emporte l’adhésion de tous et garantisse la transparence du jeu démocratique », a traduit le Premier ministre, Gon Coulibaly, aux organisations de la société civile pour ce qui les concerne.
Ces organisations ont décidé d’engager, à leur niveau, des discussions afin d’arrêter une position commune avant d’aller confronter leurs propositions à celles du gouvernement quand le moment sera venu.
(AIP)
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