L'Union européenne (UE) n'exige aucun format pour la nouvelle Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) qui sera mise en place en Côte d'Ivoire au terme du dialogue politique initié par le gouvernement avec les forces vives de la nation, a déclaré jeudi à Abidjan, Jobst Von Kirchmann, Ambassadeur de l'UE en Côte d'Ivoire.
Le diplomate européen répondait aux préoccupations de la presse au terme d'une « réunion de haut niveau » entre l'UE et le gouvernement ivoirien marquant la relance officielle du dialogue politique entre les deux parties.
« Nous avons vu avec satisfaction que le gouvernement a lancé le processus de consultation le lundi dernier. En ce qui nous concerne, nous n'exigeons aucun format pour la CEI à mettre en place », a soutenu M. Jobst soulignant que « mais, on voudrait bien, que les acteurs arrivent à mettre en place un système qui est acceptable et qui inspire la confiance».
Invité, par ailleurs, à apprécier le climat politique tendu ces derniers mois dans le pays, notamment, la brouille entre le président Alassane Ouattara et le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, l'Ambassadeur de l'UE s'est refusé à tout commentaire.
« Je ne peux pas commenter les tensions politiques à l'intérieur du pays», a-t-il indiqué, estimant que « dans toutes les démocraties, il y a des discussions. Mais, ce n'est pas de mon ressort ». Selon lui, « l'intérêt légitime » de l'UE est de voir plus d'investissements et de croissance économique en Côte d'Ivoire.
« Il y a beaucoup de personnes qui veulent investir en Côte d'Ivoire. Ils posent la question s'ils peuvent le faire. Nous, en tant qu'Ambassadeur, on leur dit oui, investissez dans ce pays», a assuré le diplomate.
Sur instruction du président ivoirien, Alassane Ouattara, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, a entamé depuis lundi, un dialogue politique avec les forces vives de la nation en vue de la réforme de la CEI, l'organe chargé de l’organisation des élections dans le pays.
Depuis lors M. Coulibaly a rencontré, successivement, les partis politiques de l'opposition et la société civile à qui il a donné deux semaines pour élaborer leurs contributions respectives relativement au réexamen de cette institution électorale qui a cristallisé le débat politique dans le pays ces derniers mois.
LB/ls/APA
Le diplomate européen répondait aux préoccupations de la presse au terme d'une « réunion de haut niveau » entre l'UE et le gouvernement ivoirien marquant la relance officielle du dialogue politique entre les deux parties.
« Nous avons vu avec satisfaction que le gouvernement a lancé le processus de consultation le lundi dernier. En ce qui nous concerne, nous n'exigeons aucun format pour la CEI à mettre en place », a soutenu M. Jobst soulignant que « mais, on voudrait bien, que les acteurs arrivent à mettre en place un système qui est acceptable et qui inspire la confiance».
Invité, par ailleurs, à apprécier le climat politique tendu ces derniers mois dans le pays, notamment, la brouille entre le président Alassane Ouattara et le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, l'Ambassadeur de l'UE s'est refusé à tout commentaire.
« Je ne peux pas commenter les tensions politiques à l'intérieur du pays», a-t-il indiqué, estimant que « dans toutes les démocraties, il y a des discussions. Mais, ce n'est pas de mon ressort ». Selon lui, « l'intérêt légitime » de l'UE est de voir plus d'investissements et de croissance économique en Côte d'Ivoire.
« Il y a beaucoup de personnes qui veulent investir en Côte d'Ivoire. Ils posent la question s'ils peuvent le faire. Nous, en tant qu'Ambassadeur, on leur dit oui, investissez dans ce pays», a assuré le diplomate.
Sur instruction du président ivoirien, Alassane Ouattara, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, a entamé depuis lundi, un dialogue politique avec les forces vives de la nation en vue de la réforme de la CEI, l'organe chargé de l’organisation des élections dans le pays.
Depuis lors M. Coulibaly a rencontré, successivement, les partis politiques de l'opposition et la société civile à qui il a donné deux semaines pour élaborer leurs contributions respectives relativement au réexamen de cette institution électorale qui a cristallisé le débat politique dans le pays ces derniers mois.
LB/ls/APA