Tiassalé, Le campement de Petit Guiglo, dans la sous préfecture de Tiassalé, a été déguerpi, jeudi, peu après 9h, en exécution d'une décision de justice, a constaté l'AIP sur place.
Depuis le matin, un détachement de la brigade de sécurité de la gendarmerie nationale, encadré par des machines qui démolissent les habitations de petit Guiglo, campement d'environ 300 âmes rattaché au village d'Ahua. Ce campement se trouve sur des terres, propriété de la famille Adjoumani, selon une décision de justice.
Un dispositif impressionnant de gendarmes empêche l'accès du campement à toutes personnes étrangères au campement, la presse y compris. Selon Ngoran Konan Serge, instituteur bénévole qui encadré les 31 élèves du campement, c'est après que les populations soient parties au champ que les gendarmes ont fait le siège du campement. Seuls les derniers retardataires ont pu sauver quelques effets personnels, explique-t-on. Les autres ont vu leurs maisons et les effets personnels détruits.
Depuis quelques mois, le village d’Ahua est secoué par une affaire foncière opposant la famille Adjoumani à la grande famille Mandou, dont elle est issue. Le litige porte sur une parcelle de plus 500 hectares que la Cour suprême a tranchés en faveur des Adjoumani. Le chef du village d’Ahua et le chef de terre ont été expulsés de leurs terres ainsi que de nombreux paysans.
C’est l’application de cette décision de justice qui est contestée par une partie du village et qui justifie les démêlés avec les forces sécuritaires. Les affrontements entre les populations et des gendarmes venus d’Abidjan, ont fait au moins 26 blessés dont 12 graves début janvier, rappelle-t-on.
(AIP)
kd/kkf/fmo
Depuis le matin, un détachement de la brigade de sécurité de la gendarmerie nationale, encadré par des machines qui démolissent les habitations de petit Guiglo, campement d'environ 300 âmes rattaché au village d'Ahua. Ce campement se trouve sur des terres, propriété de la famille Adjoumani, selon une décision de justice.
Un dispositif impressionnant de gendarmes empêche l'accès du campement à toutes personnes étrangères au campement, la presse y compris. Selon Ngoran Konan Serge, instituteur bénévole qui encadré les 31 élèves du campement, c'est après que les populations soient parties au champ que les gendarmes ont fait le siège du campement. Seuls les derniers retardataires ont pu sauver quelques effets personnels, explique-t-on. Les autres ont vu leurs maisons et les effets personnels détruits.
Depuis quelques mois, le village d’Ahua est secoué par une affaire foncière opposant la famille Adjoumani à la grande famille Mandou, dont elle est issue. Le litige porte sur une parcelle de plus 500 hectares que la Cour suprême a tranchés en faveur des Adjoumani. Le chef du village d’Ahua et le chef de terre ont été expulsés de leurs terres ainsi que de nombreux paysans.
C’est l’application de cette décision de justice qui est contestée par une partie du village et qui justifie les démêlés avec les forces sécuritaires. Les affrontements entre les populations et des gendarmes venus d’Abidjan, ont fait au moins 26 blessés dont 12 graves début janvier, rappelle-t-on.
(AIP)
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