Abidjan- Au moins quatre soldats burkinabè ont été tués, lundi matin, lors d’une attaque à Nassoumbou (nord du Burkina, à 30 km de la frontière malienne), selon les sources sécuritaires.
Les assaillants, environ 200, seraient arrivés en deux groupes sur plusieurs motocyclettes et véhicules. Ils ont attaqué à la roquette la position du Groupement des forces antiterroristes de Nassoumbou (GFAT). Après une heure de tirs nourris, à l’arme lourde, selon des sources sécuritaires, les terroristes ont pris le contrôle du camp, abandonné par les soldats burkinabè. Simultanément, la brigade de gendarmerie de la localité a été aussi la cible des assaillants.
Le bilan officiel de l’attaque est de quatre militaires tués et cinq blessés. Les terroristes sont partis avec du matériel militaire, armes et véhicules précisément et ont mis le feu au reste du matériel laissé sur place. Après l’attaque, les assaillants ont pris la direction de la frontière malienne.
Dans un communiqué, l’état-major général des armées burkinabè écrit que de nombreux assaillants ont été neutralisés. Les opérations aériennes et terrestres se poursuivent pour « mettre en déroute les assaillants ».
Face au nombre et aux armes utilisées par les assaillants, le chef d’état-major général des armées burkinabè a sollicité l’appui de la force Barkhane, selon une source diplomatique. Un avion Mirage et un hélicoptère Tigre sont venus en renfort pour contrer les terroristes qui se dirigeaient vers la frontière malienne.
Cette nouvelle attaque contre ce poste avancé du détachement des forces anti-terroristes burkinabè intervient quelques heures après la mort de dix personnes, abattues dimanche, par des hommes armés dans le village de Sikiré.
tls/fmo
Les assaillants, environ 200, seraient arrivés en deux groupes sur plusieurs motocyclettes et véhicules. Ils ont attaqué à la roquette la position du Groupement des forces antiterroristes de Nassoumbou (GFAT). Après une heure de tirs nourris, à l’arme lourde, selon des sources sécuritaires, les terroristes ont pris le contrôle du camp, abandonné par les soldats burkinabè. Simultanément, la brigade de gendarmerie de la localité a été aussi la cible des assaillants.
Le bilan officiel de l’attaque est de quatre militaires tués et cinq blessés. Les terroristes sont partis avec du matériel militaire, armes et véhicules précisément et ont mis le feu au reste du matériel laissé sur place. Après l’attaque, les assaillants ont pris la direction de la frontière malienne.
Dans un communiqué, l’état-major général des armées burkinabè écrit que de nombreux assaillants ont été neutralisés. Les opérations aériennes et terrestres se poursuivent pour « mettre en déroute les assaillants ».
Face au nombre et aux armes utilisées par les assaillants, le chef d’état-major général des armées burkinabè a sollicité l’appui de la force Barkhane, selon une source diplomatique. Un avion Mirage et un hélicoptère Tigre sont venus en renfort pour contrer les terroristes qui se dirigeaient vers la frontière malienne.
Cette nouvelle attaque contre ce poste avancé du détachement des forces anti-terroristes burkinabè intervient quelques heures après la mort de dix personnes, abattues dimanche, par des hommes armés dans le village de Sikiré.
tls/fmo