Abidjan - L’ex-président Laurent Gbagbo acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l'humanité, a rejoint la Belgique où il résidera en liberté conditionnelle, annonce la juridiction internationale.
La Belgique a accepté d'accueillir l’ex-président ivoirien acquitté de crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales en 2010 et 2011 en Côte d'Ivoire. Libéré vendredi avec son co-inculpé, Charles Blé Goudé, ex-leader du mouvement des jeunes patriotes, Laurent Gbagbo est depuis mardi nuit en liberté conditionnelle à Bruxelles après avoir passé sept ans en détention à la prison de la CPI.
Parmi les conditions édictées par les juges saisis par l’accusation figure l'obligation de résider dans un Etat membre de la CPI en attendant un éventuel procès en appel, tout comme son co-inculpé, Blé Goudé, qui attend toujours d’être accueilli par un Etat membre de la CPI.
L'accusation craignait que MM. Gbagbo et Blé Goudé ne se présentent pas devant la Cour en cas d'appel et souhaitaient que les deux hommes soient remis à la garde d'un pays proche des Pays-Bas.
Laurent Gbagbo était jugé pour des crimes commis pendant la crise de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à l'actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient officiellement fait plus de 3.000 morts, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
La Belgique a accepté d'accueillir l’ex-président ivoirien acquitté de crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales en 2010 et 2011 en Côte d'Ivoire. Libéré vendredi avec son co-inculpé, Charles Blé Goudé, ex-leader du mouvement des jeunes patriotes, Laurent Gbagbo est depuis mardi nuit en liberté conditionnelle à Bruxelles après avoir passé sept ans en détention à la prison de la CPI.
Parmi les conditions édictées par les juges saisis par l’accusation figure l'obligation de résider dans un Etat membre de la CPI en attendant un éventuel procès en appel, tout comme son co-inculpé, Blé Goudé, qui attend toujours d’être accueilli par un Etat membre de la CPI.
L'accusation craignait que MM. Gbagbo et Blé Goudé ne se présentent pas devant la Cour en cas d'appel et souhaitaient que les deux hommes soient remis à la garde d'un pays proche des Pays-Bas.
Laurent Gbagbo était jugé pour des crimes commis pendant la crise de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à l'actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient officiellement fait plus de 3.000 morts, rappelle-t-on.
(AIP)
kp