De passage à Daoukro pour saluer le président du Pdci-Rda, le président Henri Konan Bédié, le vice-président du Pdci, Georges Ezaley, s’est ouvert au « Nouveau Réveil ». Ce qu’il a appelé braquage électoral à Bassam, son limogeage de son poste de directeur général de la Sodexam, son avenir professionnel et politique ont été autant de sujets qu’il a abordés.
VOUDRIEZ-VOUS NOUS DIRE LES MOTIVATIONS DE VOTRE VOYAGE A DAOUKRO ?
NORMALEMENT, en tant que vice-président du Pdci, nous avions décidé de venir à l’occasion du nouvel an, souhaiter les vœux au président du parti Henri Konan Bédié, il s’est trouvé que Le jour ou nous-même nous devrions faire ce déplacement, c’est ce même jour que J’ai été débarqué de mon poste de Directeur Général de SODEXAM. Donc je n’avais pas pu faire le déplacement. Je suis vice-président donc je devrais être de la délégation conduite par le général OUASSENAN. Il était bon que je vienne saluer le président et lui présenter mes meilleurs vœux de 2019. Ensuite, nous sommes aussi venu lui rendre compte de manière assez extensive et détaillée de tout le processus électoral, tous les trois braquage qui ont fait qu’on n’a pas pu accéder à la mairie, lui expliquer également comment je compte continuer le combat à la fois politique, social et de développement de grand-Bassam. Je suis là pour recueillir ses conseils avisés et puis ensuite me mettre à la disposition du parti. On a eu des échanges assez denses et je repars avec beaucoup de force après les conseils que le président m’a donnés.
POUVEZ-VOUS NOUS FAIRE UN POINT DE LA SITUATION QUI PREVAUT AUJOURD’HUI A BASSAM ?
Tout le monde le sait, nous avons été braqués trois fois. La premier, on avait gagné les élections, le dépouillement était allé jusqu’à son terme, les résultats étaient connus, nous gagnions partout de 1000 voix et puis de Bassam à Abidjan, les résultats ont changé puisque les résultats nous donnaient perdant de 1000 voix. Les procès-verbaux ne sont jamais arrivés, semble-t-il à la CEI puisqu’il y’a des commissaires centraux de la CEI qui ont écrit à la cour suprême qu’ils n’ont jamais vu les procès-verbaux de Bassam. A partir de là, les recours que nous avons faits ont été reçus par la chambre qui a donc demandé qu’on puisse reprendre ces élections. Ensuite au 2e tour, nous avions mis tout ce qu’il fallait pour gagner ces élections, et on les aurait gagnées si les choses étaient allées jusqu’à leur terme. Sauf que les forces de défense et de sécurité sont restées impassibles devant les quidams qui viennent et qui cassent des urnes, pas une seule fois mais quatre fois alors que les forces de défense étaient déployées pour surveiller les élections. Quatre fois dans quatre différents lieux de vote. Ils cassent quatorze urnes y compris la zone ou je devrais voter. A partir de là, en fonction de la jurisprudence qui s’est avérée puisqu’il y’a eu le cas de Lakota, ou il y a eu des casses. Ce sont les mêmes avocats d’ailleurs qui ont fait le recours pour le Maire Merry à Lakota. Ce sont les mêmes avocats qui m’ont accompagné et qui ont fait mon recours. Concernant le fait que des urnes avaient été cassées, il fallait donc permettre à ceux qui n’ont pas pu voter et dont on n’a jeté leurs voix de voter. Il se trouve que la cour a rendu un verdict, je ne commenterai pas une décision de justice, mais quand on prend l’arrêt, on me dit oui, même si ceux qui ont voté pour le candidat EZALEY dans cette zone, même si on reprenait les élections, rien ne prouve qu’ils vont lui donner encore leurs voix. Ensuite, ils ont dit puisqu’il y a eu la violence la première fois, si on reprend qu’est ce qui prouve qu’on arriverait à canaliser la violence ? On accepte que des personnes qui ont le droit de voter ne puissent pas voter. L’un dans l’autre, nous devrions gagner ces élections si on les reprenait. Autant de fois on organiserait ces élections, c’est notre liste qui allait gagner puisque c’est une liste d’union, sur laquelle il y a tout le monde, le Pdci, le Fpi, le Rdr. On ne pouvait pas perdre, donc il fallait trouver d’autres voies pour nous empêcher de gagner. On a pris acte de la décision de la cour, et les avocats sont en train de regarder quelle est la forme qu’ils pourront donner à ce dossier.
ALLEZ-VOUS FAIRE PARTIE DU CONSEIL MIS EN PLACE ?
Nous n’avons pas été à l’installation qui a eu lieu. Le taux de proportionnelle est d’ailleurs faussé puisque ces chiffres ne devraient pas être ces chiffres. A la proportionnelle, nous avons des conseillers qui devraient être sur la liste et tous à l’unanimité nous avons décidé de ne pas y aller parce que simplement M. Kamagaté Adama, enseignant qui était un de mes directeurs de campagne adjoints et qui est retenu sur la liste des conseillers qui doivent siéger se trouve encore à la MACA en prison depuis trois mois. Il y a eu sept demandes de mise en liberté, pour de multitudes raisons, de santé, etc. toutes les sept demandes ont été rejetées. Il est conseiller comme nous, lui il est à la MACA, nous ne pouvons pas nous lever pour aller siéger alors qu’il est en prison.
ET AU MEME MOMENT A LA SODEXAM, ON VOUS REMPLACE PAR LE MEME MOULOT, VOTRE ADVERSAIRE
Je regrette cela et ça me fait sourire. Je ne suis pas étonné qu’on me débarque puisqu’avant les élections, il y a eu une haute autorité dont je ne dirai pas le nom, une très haute autorité de ce pays, a été voir l’un de nos ainé pour lui dire : « on a demandé au jeune frère de venir au Rhdp pour produire une liste Rhdp pour être tête de liste, il a refusé c’est bien mais je te dis, on va déployer la machine pour le broyer pendant la campagne électorale, et quand ça sera terminé, on va l’enlever de son boulot ». Et l’ainé est venu me voir pour me parler de ça. Donc, j’étais déjà prévenu. Cela ne m’a pas fait changer de position. Comme je le dis, renier une famille fut-elle politique, ma famille, c’est le Pdci, c’est se renier soi-même avec des valeurs que cela implique. Donc je ne peux pas me renier. J’ai ouvert ma liste, il y a du Rdr dessus, il y a du Fpi dessus, mais je ne peux pas renier ma famille politique qui est le Pdci. De même pendant la campagne, il y a quelqu’un d’autres soit disant conseiller au niveau de l’exécutif, qui a dit : ce monsieur qu’il gagne ou ne gagne pas, nous allons l’enlever de son travail. Donc, je ne suis pas surpris. J’ai été reçu à la fois par le président du conseil d’administration, par le ministre de tutelle, ils m’ont annoncé qu’on devrait me remplacer, mais ils ne m’ont pas dit pourquoi, quel était le motif, et par qui ? J’ai découvert par la suite que c’était mon adversaire politique de Bassam qui me remplaçait. Bon, c’est un cadre de ce pays. Je ne mets pas en cause ses compétences et sa valeur. On a fait la passation des charges, je lui ai laissé tous les dossiers pour qu’il puisse réussir sa mission. Je regrette simplement qu’on n’ait pas pu permettre à des cadres spécialisés du domaine, dans le secteur de l’aviation civile qui ont fait des formations pointues, qui auraient pu avoir la promotion ; même au niveau de la Sodexam, il y a des ingénieurs qui auraient pu avoir la promotion, et être dg de cette entreprise. Mais la décision appartient au gouvernement. Comme je l’ai dit, j’ai servi comme il se doit à tous les niveaux, j’ai reçu six (6) décorations dans ma carrière de professionnel : chevalier dans l’or du travail, après or du travail ; grand or du travail, etc. ensuite au niveau de la grande chancellerie, c’est-à-dire l’ordre national, là encore j’ai été chevalier sous le président Bédié, après officier sous le président Gbagbo et commandeur sous le président Ouattara. Je veux dire c’est sans regret.
EST-CE QU’ON PEUT DIRE QUE VOUS SUBISSEZ LES CONSEQUENCES DE VOTRE REFUS D’ALLER AU RHDP ?
En tout cas, la haute autorité qui s’était ouverte à l’un de mes ainés avait annoncé la couleur, donc curieusement c’est ce qui est en train de se passer. C’est tout comme.
QUEL SERA DESORMAIS VOTRE AVENIR POLITIQUE ET MEME PROFESSIONNEL ? UN GROUPE EUROPEEN VOUS AURAIT DEJA CONTACTE.
Aujourd’hui, je pense que j’ai travaillé suffisamment pour l’Etat, entre temps, il faut que je dise ce que j’ai entendu dire, qu’on me révoquait comme DG parce que j’étais admis à faire valoir mes droits à la retraite. Je m’inscris en faux. C’est comme s’ils m’ont vieilli avant l’âge au niveau du conseil des ministres parce que même si je suis dans mon année de retraite, je ne suis pas encore à la retraite. Ça, c’est d’un. De deux, mon employeur c’est la Sodexam ; et la pratique à la Sodexam, c’est qu’on ne part jamais au cours de l’année. C’est toujours à la fin de l’année. Trois, en tant que dg, normalement si on regardait cette question d’âge, en tant que manager social, il y a pleins d’exemples. Par exemple le DG de l’Anac, il est à la retraite depuis 3 ans, mais il est toujours en activité. Donc dès que l’information de limogeage a été publiée sur les réseaux sociaux dans les journaux, j’ai eu deux propositions de deux groupes européens, ensuite il y’a un troisième. Ils veulent que je sois leur représentant parce que ces groupes ont des projets, des marchés en Afrique, pas forcément en Côte D’ivoire, mais en Afrique. Ils cherchaient quelqu’un d’un certain calibre pour faire le suivi de ces dossiers, de ces marchés, de ces projets et don mon profil les intéressait. On est en discussions, je n’ai pas encore pris de décision mais je vais le faire. C’est comme si j’ai fini avec la Côte d’Ivoire maintenant, c’est l’Afrique. Nous sommes en discussion parce que je veux mettre en place moi-même un cabinet parce que je veux continuer de rester en Côte d’Ivoire pour faire de la politique.
ET DANS 5 ANS ?
Dans cinq ans, c’est la politique. C’est dans un an. Il y a les présidentielles, etc. Moi je suis délégué Pdci de Grand-Bassam avec les autres délégués Pdci de la région du Sud-Comoé, on est en train de travailler à ce que le Pdci soit très fort dans la région du sud Comoé pour que lors de ces élections, notre région, puisse jouer un rôle très important. Je vais donc faire de la politique pour que le parti soit très fort. Je dois soutenir tous les candidats pour relever tous les défis qui vont se présenter à nous en 2020 et au-delà
FRANCOIS KONAN
VOUDRIEZ-VOUS NOUS DIRE LES MOTIVATIONS DE VOTRE VOYAGE A DAOUKRO ?
NORMALEMENT, en tant que vice-président du Pdci, nous avions décidé de venir à l’occasion du nouvel an, souhaiter les vœux au président du parti Henri Konan Bédié, il s’est trouvé que Le jour ou nous-même nous devrions faire ce déplacement, c’est ce même jour que J’ai été débarqué de mon poste de Directeur Général de SODEXAM. Donc je n’avais pas pu faire le déplacement. Je suis vice-président donc je devrais être de la délégation conduite par le général OUASSENAN. Il était bon que je vienne saluer le président et lui présenter mes meilleurs vœux de 2019. Ensuite, nous sommes aussi venu lui rendre compte de manière assez extensive et détaillée de tout le processus électoral, tous les trois braquage qui ont fait qu’on n’a pas pu accéder à la mairie, lui expliquer également comment je compte continuer le combat à la fois politique, social et de développement de grand-Bassam. Je suis là pour recueillir ses conseils avisés et puis ensuite me mettre à la disposition du parti. On a eu des échanges assez denses et je repars avec beaucoup de force après les conseils que le président m’a donnés.
POUVEZ-VOUS NOUS FAIRE UN POINT DE LA SITUATION QUI PREVAUT AUJOURD’HUI A BASSAM ?
Tout le monde le sait, nous avons été braqués trois fois. La premier, on avait gagné les élections, le dépouillement était allé jusqu’à son terme, les résultats étaient connus, nous gagnions partout de 1000 voix et puis de Bassam à Abidjan, les résultats ont changé puisque les résultats nous donnaient perdant de 1000 voix. Les procès-verbaux ne sont jamais arrivés, semble-t-il à la CEI puisqu’il y’a des commissaires centraux de la CEI qui ont écrit à la cour suprême qu’ils n’ont jamais vu les procès-verbaux de Bassam. A partir de là, les recours que nous avons faits ont été reçus par la chambre qui a donc demandé qu’on puisse reprendre ces élections. Ensuite au 2e tour, nous avions mis tout ce qu’il fallait pour gagner ces élections, et on les aurait gagnées si les choses étaient allées jusqu’à leur terme. Sauf que les forces de défense et de sécurité sont restées impassibles devant les quidams qui viennent et qui cassent des urnes, pas une seule fois mais quatre fois alors que les forces de défense étaient déployées pour surveiller les élections. Quatre fois dans quatre différents lieux de vote. Ils cassent quatorze urnes y compris la zone ou je devrais voter. A partir de là, en fonction de la jurisprudence qui s’est avérée puisqu’il y’a eu le cas de Lakota, ou il y a eu des casses. Ce sont les mêmes avocats d’ailleurs qui ont fait le recours pour le Maire Merry à Lakota. Ce sont les mêmes avocats qui m’ont accompagné et qui ont fait mon recours. Concernant le fait que des urnes avaient été cassées, il fallait donc permettre à ceux qui n’ont pas pu voter et dont on n’a jeté leurs voix de voter. Il se trouve que la cour a rendu un verdict, je ne commenterai pas une décision de justice, mais quand on prend l’arrêt, on me dit oui, même si ceux qui ont voté pour le candidat EZALEY dans cette zone, même si on reprenait les élections, rien ne prouve qu’ils vont lui donner encore leurs voix. Ensuite, ils ont dit puisqu’il y a eu la violence la première fois, si on reprend qu’est ce qui prouve qu’on arriverait à canaliser la violence ? On accepte que des personnes qui ont le droit de voter ne puissent pas voter. L’un dans l’autre, nous devrions gagner ces élections si on les reprenait. Autant de fois on organiserait ces élections, c’est notre liste qui allait gagner puisque c’est une liste d’union, sur laquelle il y a tout le monde, le Pdci, le Fpi, le Rdr. On ne pouvait pas perdre, donc il fallait trouver d’autres voies pour nous empêcher de gagner. On a pris acte de la décision de la cour, et les avocats sont en train de regarder quelle est la forme qu’ils pourront donner à ce dossier.
ALLEZ-VOUS FAIRE PARTIE DU CONSEIL MIS EN PLACE ?
Nous n’avons pas été à l’installation qui a eu lieu. Le taux de proportionnelle est d’ailleurs faussé puisque ces chiffres ne devraient pas être ces chiffres. A la proportionnelle, nous avons des conseillers qui devraient être sur la liste et tous à l’unanimité nous avons décidé de ne pas y aller parce que simplement M. Kamagaté Adama, enseignant qui était un de mes directeurs de campagne adjoints et qui est retenu sur la liste des conseillers qui doivent siéger se trouve encore à la MACA en prison depuis trois mois. Il y a eu sept demandes de mise en liberté, pour de multitudes raisons, de santé, etc. toutes les sept demandes ont été rejetées. Il est conseiller comme nous, lui il est à la MACA, nous ne pouvons pas nous lever pour aller siéger alors qu’il est en prison.
ET AU MEME MOMENT A LA SODEXAM, ON VOUS REMPLACE PAR LE MEME MOULOT, VOTRE ADVERSAIRE
Je regrette cela et ça me fait sourire. Je ne suis pas étonné qu’on me débarque puisqu’avant les élections, il y a eu une haute autorité dont je ne dirai pas le nom, une très haute autorité de ce pays, a été voir l’un de nos ainé pour lui dire : « on a demandé au jeune frère de venir au Rhdp pour produire une liste Rhdp pour être tête de liste, il a refusé c’est bien mais je te dis, on va déployer la machine pour le broyer pendant la campagne électorale, et quand ça sera terminé, on va l’enlever de son boulot ». Et l’ainé est venu me voir pour me parler de ça. Donc, j’étais déjà prévenu. Cela ne m’a pas fait changer de position. Comme je le dis, renier une famille fut-elle politique, ma famille, c’est le Pdci, c’est se renier soi-même avec des valeurs que cela implique. Donc je ne peux pas me renier. J’ai ouvert ma liste, il y a du Rdr dessus, il y a du Fpi dessus, mais je ne peux pas renier ma famille politique qui est le Pdci. De même pendant la campagne, il y a quelqu’un d’autres soit disant conseiller au niveau de l’exécutif, qui a dit : ce monsieur qu’il gagne ou ne gagne pas, nous allons l’enlever de son travail. Donc, je ne suis pas surpris. J’ai été reçu à la fois par le président du conseil d’administration, par le ministre de tutelle, ils m’ont annoncé qu’on devrait me remplacer, mais ils ne m’ont pas dit pourquoi, quel était le motif, et par qui ? J’ai découvert par la suite que c’était mon adversaire politique de Bassam qui me remplaçait. Bon, c’est un cadre de ce pays. Je ne mets pas en cause ses compétences et sa valeur. On a fait la passation des charges, je lui ai laissé tous les dossiers pour qu’il puisse réussir sa mission. Je regrette simplement qu’on n’ait pas pu permettre à des cadres spécialisés du domaine, dans le secteur de l’aviation civile qui ont fait des formations pointues, qui auraient pu avoir la promotion ; même au niveau de la Sodexam, il y a des ingénieurs qui auraient pu avoir la promotion, et être dg de cette entreprise. Mais la décision appartient au gouvernement. Comme je l’ai dit, j’ai servi comme il se doit à tous les niveaux, j’ai reçu six (6) décorations dans ma carrière de professionnel : chevalier dans l’or du travail, après or du travail ; grand or du travail, etc. ensuite au niveau de la grande chancellerie, c’est-à-dire l’ordre national, là encore j’ai été chevalier sous le président Bédié, après officier sous le président Gbagbo et commandeur sous le président Ouattara. Je veux dire c’est sans regret.
EST-CE QU’ON PEUT DIRE QUE VOUS SUBISSEZ LES CONSEQUENCES DE VOTRE REFUS D’ALLER AU RHDP ?
En tout cas, la haute autorité qui s’était ouverte à l’un de mes ainés avait annoncé la couleur, donc curieusement c’est ce qui est en train de se passer. C’est tout comme.
QUEL SERA DESORMAIS VOTRE AVENIR POLITIQUE ET MEME PROFESSIONNEL ? UN GROUPE EUROPEEN VOUS AURAIT DEJA CONTACTE.
Aujourd’hui, je pense que j’ai travaillé suffisamment pour l’Etat, entre temps, il faut que je dise ce que j’ai entendu dire, qu’on me révoquait comme DG parce que j’étais admis à faire valoir mes droits à la retraite. Je m’inscris en faux. C’est comme s’ils m’ont vieilli avant l’âge au niveau du conseil des ministres parce que même si je suis dans mon année de retraite, je ne suis pas encore à la retraite. Ça, c’est d’un. De deux, mon employeur c’est la Sodexam ; et la pratique à la Sodexam, c’est qu’on ne part jamais au cours de l’année. C’est toujours à la fin de l’année. Trois, en tant que dg, normalement si on regardait cette question d’âge, en tant que manager social, il y a pleins d’exemples. Par exemple le DG de l’Anac, il est à la retraite depuis 3 ans, mais il est toujours en activité. Donc dès que l’information de limogeage a été publiée sur les réseaux sociaux dans les journaux, j’ai eu deux propositions de deux groupes européens, ensuite il y’a un troisième. Ils veulent que je sois leur représentant parce que ces groupes ont des projets, des marchés en Afrique, pas forcément en Côte D’ivoire, mais en Afrique. Ils cherchaient quelqu’un d’un certain calibre pour faire le suivi de ces dossiers, de ces marchés, de ces projets et don mon profil les intéressait. On est en discussions, je n’ai pas encore pris de décision mais je vais le faire. C’est comme si j’ai fini avec la Côte d’Ivoire maintenant, c’est l’Afrique. Nous sommes en discussion parce que je veux mettre en place moi-même un cabinet parce que je veux continuer de rester en Côte d’Ivoire pour faire de la politique.
ET DANS 5 ANS ?
Dans cinq ans, c’est la politique. C’est dans un an. Il y a les présidentielles, etc. Moi je suis délégué Pdci de Grand-Bassam avec les autres délégués Pdci de la région du Sud-Comoé, on est en train de travailler à ce que le Pdci soit très fort dans la région du sud Comoé pour que lors de ces élections, notre région, puisse jouer un rôle très important. Je vais donc faire de la politique pour que le parti soit très fort. Je dois soutenir tous les candidats pour relever tous les défis qui vont se présenter à nous en 2020 et au-delà
FRANCOIS KONAN