Abidjan – Une semaine après sa démission de la tête de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro affirmé, vendredi, ne pas regretter sa collaboration avec le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, dans le cadre des différentes fonctions étatiques occupées ces dernières années.
"Non je ne regrette pas! Toute expérience mérite d’être vécue", a répondu le député de Ferkessédougou (Nord ivoirien), lors de sa toute première conférence de presse après démission organisée à sa résidence à Marcory, à Abidjan Sud.
Guillaume Soro a annoncé la création d'un mouvement dénommé "Comité politique" dont la mission principale consistera à mener des réflexions sur les grandes questions d’intérêt national.
Interrogé par des journalistes sur sa probable candidature à la présidentielle en Côte d'Ivoire en 2020, l’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a botté en touche. "J’avais dit: +je rends le tabouret, je vais chercher le fauteuil pour être plus confortable+. Vous voyez aujourd’hui, je suis déjà sur une chaise. Je ne suis pas sur un tabouret, c’est mieux! », a-t-il ironisé.
M. Soro a soutenu, également, être un démocrate féru des idées de gauche et non un marxiste. "Il ne faut confondre les alliances politiques conjoncturelles avec les postures idéologiques", a-t-il précisé, en allusion aux propos tenus par le Président Ouattara en début de semaine, dans une interview accordée à Radio France Internationale, en marge du Sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Concernant le droit de réserve qui sied à ses fonctions antérieures à la tête de l'institution ivoirienne, l'ancien chef du Parlement s'est engagé à ne révéler aucun secret d'Etat. "Je suis pas astreint au droit de réserve, je peux diriger le Comité politique. Ce que je ne pouvais pas faire avant », a-t-il noté.
nmfa/cmas
"Non je ne regrette pas! Toute expérience mérite d’être vécue", a répondu le député de Ferkessédougou (Nord ivoirien), lors de sa toute première conférence de presse après démission organisée à sa résidence à Marcory, à Abidjan Sud.
Guillaume Soro a annoncé la création d'un mouvement dénommé "Comité politique" dont la mission principale consistera à mener des réflexions sur les grandes questions d’intérêt national.
Interrogé par des journalistes sur sa probable candidature à la présidentielle en Côte d'Ivoire en 2020, l’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a botté en touche. "J’avais dit: +je rends le tabouret, je vais chercher le fauteuil pour être plus confortable+. Vous voyez aujourd’hui, je suis déjà sur une chaise. Je ne suis pas sur un tabouret, c’est mieux! », a-t-il ironisé.
M. Soro a soutenu, également, être un démocrate féru des idées de gauche et non un marxiste. "Il ne faut confondre les alliances politiques conjoncturelles avec les postures idéologiques", a-t-il précisé, en allusion aux propos tenus par le Président Ouattara en début de semaine, dans une interview accordée à Radio France Internationale, en marge du Sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Concernant le droit de réserve qui sied à ses fonctions antérieures à la tête de l'institution ivoirienne, l'ancien chef du Parlement s'est engagé à ne révéler aucun secret d'Etat. "Je suis pas astreint au droit de réserve, je peux diriger le Comité politique. Ce que je ne pouvais pas faire avant », a-t-il noté.
nmfa/cmas