Le Réseau ouest africain de la lutte contre l’immigration clandestine (REALIC) a organisé le 13 Février dernier à Bouaflé la journée mondiale de la radio en présence des autorités de la ville et des élèves des établissements scolaires de la région. Cette célébration initiée en collaboration avec l’organisation du Conseil des jeunes de l’entente (OCJEE-CI) s’est articulée autour des risques liés à l’immigration clandestine.
Le Réseau, entend, à travers cette action, sensibiliser le maximum de personnes sur les dangers liés à l’immigration. Selon NDRIKO Romaric Armel point focal jeunesse, représentant la présidente du Réseau Florentine DJIRO : « Ces dix (10) dernières années, les jeunes ivoiriens tentent de plus en plus de rallier l’Europe par des voies non officielles. L’immigration irrégulière est devenue pour la Côte d’Ivoire un véritable fléau. En effet, le pays est aujourd’hui un véritable « exportateur » de jeunes à la recherche d’une vie meilleure sur le vieux continent. Si de plus en plus de jeunes ivoiriens partent vers l’Europe, c’est bien parce que la Côte d’Ivoire compte aujourd’hui de nombreux passeurs et des réseaux de passeurs très organisés. Ces réseaux sont si efficaces que des migrants viennent d’Afrique centrale pour bénéficier de leurs services. Les volontaires au départ avancent une raison fondamentale qui les motive à partir : le manque d’emploi et de perspective d’insertion socio-économique.
Au-delà, partir « derrière l’eau » (Europe) devient de plus en plus un véritable phénomène de mode. La fièvre du départ gagne les cœurs et il ne s’agit pas seulement des jeunes démunis ou issus des quartiers défavorisés. Des salariés et fonctionnaires sont prêts à investir toutes leurs économies pour financer leurs voyages. Les autres ont le choix entre le vol, l’endettement ou le soutien de leurs familles pour immigrer. En effet, des parents sont prêts à s’endetter pour financer le périlleux voyage de leurs enfants. Des cérémonies de bénédiction et des sacrifices pour la réussite du voyage clandestin sont organisés avant le départ des migrants. Un rapport publié par une ONG Italienne récemment fait état de 9000 migrants ivoiriens enregistrés en Italie en 2017. La même année, pour la seule période de janvier à février, plus de 800 migrants ivoiriens sont arrivés sur le territoire italien via la Lybie selon le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés(UNHCR). Un peu plus d’un millier d’ivoiriens ont péri en mer et dans le désert sur les 3000 que l’Organisation Internationale des Migrations(OIM) a communiqué en 2018.
La société civile n’est pas restée en marge dans la recherche de solutions. L’un des principes directeurs de la société civile, c’est de chercher à influencer la gouvernance publique dans son secteur d’activité. Ainsi, le Réseau Ouest Africain pour la Lutte contre l’Immigration Clandestine (REALIC-CI), qui est une ONG spécialisée dans la migration, entend servir de mécanisme de soutien à la stratégie de migration et de développement de l’Etat ivoirien, tout en fournissant une expertise et des services efficaces à la gouvernance du secteur migratoire en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, elle privilégie plusieurs approches afin d’avoir de l’influence dans son secteur et sur le terrain », a-t-il expliqué. Selon le Directeur Adjoint de la Radio la Voix de la Marahoué : « L’approche média soutient les activités communautaires par la production et la diffusion des émissions à travers les radios de proximité.
Y.K. Correspondant régional
Le Réseau, entend, à travers cette action, sensibiliser le maximum de personnes sur les dangers liés à l’immigration. Selon NDRIKO Romaric Armel point focal jeunesse, représentant la présidente du Réseau Florentine DJIRO : « Ces dix (10) dernières années, les jeunes ivoiriens tentent de plus en plus de rallier l’Europe par des voies non officielles. L’immigration irrégulière est devenue pour la Côte d’Ivoire un véritable fléau. En effet, le pays est aujourd’hui un véritable « exportateur » de jeunes à la recherche d’une vie meilleure sur le vieux continent. Si de plus en plus de jeunes ivoiriens partent vers l’Europe, c’est bien parce que la Côte d’Ivoire compte aujourd’hui de nombreux passeurs et des réseaux de passeurs très organisés. Ces réseaux sont si efficaces que des migrants viennent d’Afrique centrale pour bénéficier de leurs services. Les volontaires au départ avancent une raison fondamentale qui les motive à partir : le manque d’emploi et de perspective d’insertion socio-économique.
Au-delà, partir « derrière l’eau » (Europe) devient de plus en plus un véritable phénomène de mode. La fièvre du départ gagne les cœurs et il ne s’agit pas seulement des jeunes démunis ou issus des quartiers défavorisés. Des salariés et fonctionnaires sont prêts à investir toutes leurs économies pour financer leurs voyages. Les autres ont le choix entre le vol, l’endettement ou le soutien de leurs familles pour immigrer. En effet, des parents sont prêts à s’endetter pour financer le périlleux voyage de leurs enfants. Des cérémonies de bénédiction et des sacrifices pour la réussite du voyage clandestin sont organisés avant le départ des migrants. Un rapport publié par une ONG Italienne récemment fait état de 9000 migrants ivoiriens enregistrés en Italie en 2017. La même année, pour la seule période de janvier à février, plus de 800 migrants ivoiriens sont arrivés sur le territoire italien via la Lybie selon le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés(UNHCR). Un peu plus d’un millier d’ivoiriens ont péri en mer et dans le désert sur les 3000 que l’Organisation Internationale des Migrations(OIM) a communiqué en 2018.
La société civile n’est pas restée en marge dans la recherche de solutions. L’un des principes directeurs de la société civile, c’est de chercher à influencer la gouvernance publique dans son secteur d’activité. Ainsi, le Réseau Ouest Africain pour la Lutte contre l’Immigration Clandestine (REALIC-CI), qui est une ONG spécialisée dans la migration, entend servir de mécanisme de soutien à la stratégie de migration et de développement de l’Etat ivoirien, tout en fournissant une expertise et des services efficaces à la gouvernance du secteur migratoire en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, elle privilégie plusieurs approches afin d’avoir de l’influence dans son secteur et sur le terrain », a-t-il expliqué. Selon le Directeur Adjoint de la Radio la Voix de la Marahoué : « L’approche média soutient les activités communautaires par la production et la diffusion des émissions à travers les radios de proximité.
Y.K. Correspondant régional