Suite à la récente sortie médiatique de l'ex-Pan M. Soro Guillaume, l'Urcin qui est un outil dynamique d'actions politiques naissant a jugé nécessaire d'éclairer la lanterne des ivoiriens sur cette intervention afin de lever tout équivoque sur la supposée création d'un comité politique par l'ex-Pan.
Avant tout propos, l'Urcin rassure l'ex-pan et ses hommes qu'elle n'a rien contre sa personne et sa structure. En sus, c'est parce-que nous lui trouvons un intérêt certain que nous" décortiquons" ses sorties, tout comme nous le faisons d'ailleurs pour d'autres sorties médiatiques que nous jugeons "inaudibles ", "illisibles" et "inconséquentes". En un mot l'Urcin n'a rien de personnel.
Après cette précision de taille, l'Urcin va alors apporter des jugements de valeurs suite à la conférence de presse de l'ex-pan.
1-Au plan Juridique
L'Urcin, comme les ivoiriens et ivoiriennes ont été informé de la création d'un comité politique par une décision de son fondateur, le député de Ferke M. Soro K. Guillaume.
A/ Dans La forme
L'Urcin informe les ivoiriens que c'est une autorité établie déjà qui par décision prend un acte.
Ainsi, un président d'un parti politique, un ministre, un préfet, un directeur d'une société...
L'honorable Soro K. Guillaume en sa qualité de simple député ne peut donc prendre une décision au sens administratif du terme vu que son acte juridique n'engage pas l'assemblée nationale.
Une fois que son fameux comité politique aura été créé, alors il pourra véritablement en sa qualité de président, prendre des décisions, mais pas avant. Dans le cas contraire ses actions seraient une véritable forfaiture politique.
L'Urcin estime que M. Soro s'est senti dans ses anciennes fonctions de premier ministre où il était question de façon régulière de créer des comités interministériels, ou de président de l'assemblée nationale où il pouvait créer des commissions. En effet en sa qualité de président de l'assemblée nationale, il pouvait prendre par exemple une décision de délégation de pouvoir ou de signature. Mais seulement en cette qualité, et parce qu'il avait cette qualité.
L'Urcin estime que l'ex président de l'assemblée nationale en lieu et place de décision, il aurait été plus sensé de parler de "déclaration "de création d'un comité politique. Autant, le député de Ferké communique très bien, autant il fait preuve d'un certain laxisme sur les questions juridiques. L'Urcin souhaite qu'il s'entoure de juristes de qualité. Tout n'est pas que communication en politique.
B/ Dans le fond
L'Urcin affirme que dans le fond, la nature juridique dudit comité politique est inclassable. En effet, il ne rentre pas dans la catégorie des associations politiques, même celle des associations civiles. La loi n*93-668 du 9 août 1993 relative aux partis et groupements politiques, en son article 1er dispose que :" aux termes de la présente loi, le parti politique est une association de personnes physiques qui adhère aux même idéaux politiques, s'engagent à les faire triompher par la mise en œuvre d'un programme, en vue de conquérir et d'exercer le pouvoir d'état selon les principes démocratiques définis dans la constitution.
Pour l'Urcin, le comité politique n'est pas non plus un groupement politique vu que l'article précité précise clairement que le groupement politique est :
- soit une association de partis qui partagent les mêmes idéaux et adoptent les mêmes méthodes pour la mise en œuvre de leur programme.
- soit une association de personnes ayant pour objectif de concourir à la réalisation du programme d'un parti politique.
L'Urcin informe l'ex président de l'assemblée nationale que du point de vue politique ce comité politique ne sera pas fondé à organiser des actions politiques de masse, meeting, sit-in ou marche de protestation. Ce comité politique pourra tout simplement se contenter de faire des déclarations ou des conférences, comme tout individu ou organisation de la société civile. Était cet opportun de s'autodétruire de la sorte en réduisant sa propre capacité d'action ?
L'Urcin sait pertinemment que la dénomination "comité politique " est trompeuse et inutilement flatteuse. En réalité, tels que les objectifs dudit comité politique sont énoncés, il s'assimile plus à un "think group" (groupe de réflexion) qu'un instrument politique digne.
2/ Au plan politique
L'Urcin estime que l'organisation et le fonctionnement du comité politique pose un réel problème. En effet, dans ce comité politique le président est ou semble être un dictateur en miniature. L'urcin espère que ce n'est pas révélateur de la personnalité de M. Soro
Les articles 3, 4 et 5 démontrent clairement le contrôle total du comité politique par l'ex-pan. Il est l'alpha et l'oméga, l'omniscient, l'omnipotent. Dans cette structure, les autres ne sont que des suiveurs, des figurants. C'est son droit, mais ce n'est pas l'idée que l'Urcin se faisait de sa personne. Nous lui souhaitons bon vent.
Avant tout propos, l'Urcin rassure l'ex-pan et ses hommes qu'elle n'a rien contre sa personne et sa structure. En sus, c'est parce-que nous lui trouvons un intérêt certain que nous" décortiquons" ses sorties, tout comme nous le faisons d'ailleurs pour d'autres sorties médiatiques que nous jugeons "inaudibles ", "illisibles" et "inconséquentes". En un mot l'Urcin n'a rien de personnel.
Après cette précision de taille, l'Urcin va alors apporter des jugements de valeurs suite à la conférence de presse de l'ex-pan.
1-Au plan Juridique
L'Urcin, comme les ivoiriens et ivoiriennes ont été informé de la création d'un comité politique par une décision de son fondateur, le député de Ferke M. Soro K. Guillaume.
A/ Dans La forme
L'Urcin informe les ivoiriens que c'est une autorité établie déjà qui par décision prend un acte.
Ainsi, un président d'un parti politique, un ministre, un préfet, un directeur d'une société...
L'honorable Soro K. Guillaume en sa qualité de simple député ne peut donc prendre une décision au sens administratif du terme vu que son acte juridique n'engage pas l'assemblée nationale.
Une fois que son fameux comité politique aura été créé, alors il pourra véritablement en sa qualité de président, prendre des décisions, mais pas avant. Dans le cas contraire ses actions seraient une véritable forfaiture politique.
L'Urcin estime que M. Soro s'est senti dans ses anciennes fonctions de premier ministre où il était question de façon régulière de créer des comités interministériels, ou de président de l'assemblée nationale où il pouvait créer des commissions. En effet en sa qualité de président de l'assemblée nationale, il pouvait prendre par exemple une décision de délégation de pouvoir ou de signature. Mais seulement en cette qualité, et parce qu'il avait cette qualité.
L'Urcin estime que l'ex président de l'assemblée nationale en lieu et place de décision, il aurait été plus sensé de parler de "déclaration "de création d'un comité politique. Autant, le député de Ferké communique très bien, autant il fait preuve d'un certain laxisme sur les questions juridiques. L'Urcin souhaite qu'il s'entoure de juristes de qualité. Tout n'est pas que communication en politique.
B/ Dans le fond
L'Urcin affirme que dans le fond, la nature juridique dudit comité politique est inclassable. En effet, il ne rentre pas dans la catégorie des associations politiques, même celle des associations civiles. La loi n*93-668 du 9 août 1993 relative aux partis et groupements politiques, en son article 1er dispose que :" aux termes de la présente loi, le parti politique est une association de personnes physiques qui adhère aux même idéaux politiques, s'engagent à les faire triompher par la mise en œuvre d'un programme, en vue de conquérir et d'exercer le pouvoir d'état selon les principes démocratiques définis dans la constitution.
Pour l'Urcin, le comité politique n'est pas non plus un groupement politique vu que l'article précité précise clairement que le groupement politique est :
- soit une association de partis qui partagent les mêmes idéaux et adoptent les mêmes méthodes pour la mise en œuvre de leur programme.
- soit une association de personnes ayant pour objectif de concourir à la réalisation du programme d'un parti politique.
L'Urcin informe l'ex président de l'assemblée nationale que du point de vue politique ce comité politique ne sera pas fondé à organiser des actions politiques de masse, meeting, sit-in ou marche de protestation. Ce comité politique pourra tout simplement se contenter de faire des déclarations ou des conférences, comme tout individu ou organisation de la société civile. Était cet opportun de s'autodétruire de la sorte en réduisant sa propre capacité d'action ?
L'Urcin sait pertinemment que la dénomination "comité politique " est trompeuse et inutilement flatteuse. En réalité, tels que les objectifs dudit comité politique sont énoncés, il s'assimile plus à un "think group" (groupe de réflexion) qu'un instrument politique digne.
2/ Au plan politique
L'Urcin estime que l'organisation et le fonctionnement du comité politique pose un réel problème. En effet, dans ce comité politique le président est ou semble être un dictateur en miniature. L'urcin espère que ce n'est pas révélateur de la personnalité de M. Soro
Les articles 3, 4 et 5 démontrent clairement le contrôle total du comité politique par l'ex-pan. Il est l'alpha et l'oméga, l'omniscient, l'omnipotent. Dans cette structure, les autres ne sont que des suiveurs, des figurants. C'est son droit, mais ce n'est pas l'idée que l'Urcin se faisait de sa personne. Nous lui souhaitons bon vent.