L’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM) a abrité ce lundi 18 février la cérémonie d’ouverture de la session 2019 de la formation des personnels civils et militaires impliqués dans l’action de l’Etat en mer.
Cette formation est dispensée par l’Institut de Sécurité Maritime Interrégional (ISMI) qui est un démembrement de l’ARSTM dédié à toutes les questions de sûretés et sécurités dans le golfe de Guinée.
Pour cette session, la formation va porter sur les mécanismes de réduction de la pêche illicite. Car la pêche illicite est l’une des menaces les plus forte dans le golfe de Guinée, à la merci des grands prédateurs de pêche. Selon colonel Karim Coulibaly, Directeur Général de l’ARSTM, la pêche illicite constitue un enchevêtrement complexe d’actions et d’organes qui touche également le fret, la transformation, le débarquement, la vente et la distribution de poissons et produits halieutiques. « Sur une réserve de plus d’1 million de tonnes dans le golfe de Guinée, la pêche illicite représente 37 % des captures de ladite zone. Ce qui engendre un coût de 1,3 milliards de dollars par année » a t-il révélé.
Le danger est réel, avec la perte importante de revenus pour les économies relativement faibles.
La Côte d’Ivoire à travers la Stratégie Nationale de l’action de l’Etat en mer, œuvre de façon concertée avec d’autres pays du golfe de Guinée pour freiner ce phénomène. Au nombre des actions menées, nous pouvons citer l’opération conjointe du 20 au 30 août 2018 contre la pêche illicite avec plus de 250 personnels provenant de 16 administrations de l’Etat en mer. " Cette action, a permis de faire des saisies et imposer des amendes aux pirates. L’Etat a également acquis des patrouilleurs qui fonctionnent à plein régime" a rappelé, Abroulaye Fofana, Secrétaire permanent du comité interministériel chargé de l’action de l’Etat en mer.
Tout en se réjouissant de cette formation, il a exhorté les parties prenantes « à s’investir davantage pour que la graine plantée devienne un arbre d’excellence au profit du développement de l’économie maritime dans le golfe de Guinée ».
La France, l’Union européenne, le Japon, les USA, ainsi que plusieurs représentations diplomatiques ont pris part à cette session à travers leurs expertises sur la problématique de la pêche illicite.
CK
Cette formation est dispensée par l’Institut de Sécurité Maritime Interrégional (ISMI) qui est un démembrement de l’ARSTM dédié à toutes les questions de sûretés et sécurités dans le golfe de Guinée.
Pour cette session, la formation va porter sur les mécanismes de réduction de la pêche illicite. Car la pêche illicite est l’une des menaces les plus forte dans le golfe de Guinée, à la merci des grands prédateurs de pêche. Selon colonel Karim Coulibaly, Directeur Général de l’ARSTM, la pêche illicite constitue un enchevêtrement complexe d’actions et d’organes qui touche également le fret, la transformation, le débarquement, la vente et la distribution de poissons et produits halieutiques. « Sur une réserve de plus d’1 million de tonnes dans le golfe de Guinée, la pêche illicite représente 37 % des captures de ladite zone. Ce qui engendre un coût de 1,3 milliards de dollars par année » a t-il révélé.
Le danger est réel, avec la perte importante de revenus pour les économies relativement faibles.
La Côte d’Ivoire à travers la Stratégie Nationale de l’action de l’Etat en mer, œuvre de façon concertée avec d’autres pays du golfe de Guinée pour freiner ce phénomène. Au nombre des actions menées, nous pouvons citer l’opération conjointe du 20 au 30 août 2018 contre la pêche illicite avec plus de 250 personnels provenant de 16 administrations de l’Etat en mer. " Cette action, a permis de faire des saisies et imposer des amendes aux pirates. L’Etat a également acquis des patrouilleurs qui fonctionnent à plein régime" a rappelé, Abroulaye Fofana, Secrétaire permanent du comité interministériel chargé de l’action de l’Etat en mer.
Tout en se réjouissant de cette formation, il a exhorté les parties prenantes « à s’investir davantage pour que la graine plantée devienne un arbre d’excellence au profit du développement de l’économie maritime dans le golfe de Guinée ».
La France, l’Union européenne, le Japon, les USA, ainsi que plusieurs représentations diplomatiques ont pris part à cette session à travers leurs expertises sur la problématique de la pêche illicite.
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