Quelque huit syndicats ont suspendu, mercredi, leur participation au Comité national de suivi et du dialogue social pour protester contre l’arrestation de deux enseignants dont le Pr Johnson Kouassi Zamina, secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC).
Cette information a été donnée par Théodore Gnagna Zadi, Porte-parole de la Plateforme nationale des organisations du secteur public de Côte d’Ivoire face à la presse.
Selon les syndicalistes, les deux enseignants ont été emprisonnés «hier mardi 19 février 2019, à la suite d’un procès expéditif ».
«Il s’agit-là d’une violation flagrante des libertés syndicales et de la pratique de l’activité syndicale en Côte d’Ivoire, lesquelles sont contenues dans l’article 17 de la constitution et dans les conventions 87 et 92 de l’OIT (Organisation internationale du travail), ratifiées par l’Etat de Côte d’Ivoire », regrette le porte-parole de cette faitière de syndicats.
Ainsi la Plateforme « demande au gouvernement la libération immédiate et sans conditions des camarades emprisonnés ».
Par ailleurs, plusieurs actions sont annoncées dans toutes les localités du pays où les représentants vont lire «une motion de protestation dans les sous-préfectures, préfectures et départements, le vendredi 22 février 2019 à 10 heures ».
L’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan est paralysé depuis plus d’un mois du fait d’une grève des enseignants chercheurs de la CNEC. Une autre grève d’enseignants dans le primaire et le secondaire perturbent depuis plus de trois semaines le système éducatif ivoirien.
Les organisations syndicales du secteur Education-formation ne devraient pas faire de grève en Côte d’Ivoire jusqu’en 2022,en raison d’une trêve sociale signée en 2017, a estimé vendredi à Abidjan, Kandia Camara, la ministre ivoirienne l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle à l’ouverture d’un dialogue avec des syndicats.
SY/ls/APA
Cette information a été donnée par Théodore Gnagna Zadi, Porte-parole de la Plateforme nationale des organisations du secteur public de Côte d’Ivoire face à la presse.
Selon les syndicalistes, les deux enseignants ont été emprisonnés «hier mardi 19 février 2019, à la suite d’un procès expéditif ».
«Il s’agit-là d’une violation flagrante des libertés syndicales et de la pratique de l’activité syndicale en Côte d’Ivoire, lesquelles sont contenues dans l’article 17 de la constitution et dans les conventions 87 et 92 de l’OIT (Organisation internationale du travail), ratifiées par l’Etat de Côte d’Ivoire », regrette le porte-parole de cette faitière de syndicats.
Ainsi la Plateforme « demande au gouvernement la libération immédiate et sans conditions des camarades emprisonnés ».
Par ailleurs, plusieurs actions sont annoncées dans toutes les localités du pays où les représentants vont lire «une motion de protestation dans les sous-préfectures, préfectures et départements, le vendredi 22 février 2019 à 10 heures ».
L’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan est paralysé depuis plus d’un mois du fait d’une grève des enseignants chercheurs de la CNEC. Une autre grève d’enseignants dans le primaire et le secondaire perturbent depuis plus de trois semaines le système éducatif ivoirien.
Les organisations syndicales du secteur Education-formation ne devraient pas faire de grève en Côte d’Ivoire jusqu’en 2022,en raison d’une trêve sociale signée en 2017, a estimé vendredi à Abidjan, Kandia Camara, la ministre ivoirienne l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle à l’ouverture d’un dialogue avec des syndicats.
SY/ls/APA