Seize autobus de la Société des transports Abidjanais (SOTRA, une entreprise publique qui assure la gestion du transport urbain à Abidjan), ont été vandalisés mardi à Abidjan lors de manifestations d’élèves et d’étudiants, a appris APA auprès de cette société.
« Journée noire pour la SOTRA. 16 autobus vandalisés. 09 autobus Tata et 07 Iveco ont été l’objet de vandalisme dans plusieurs communes du district d’Abidjan aujourd’hui 26 février 2019», déplore la SOTRA dans une note d’information.
La SOTRA qui assure le transport urbain à Abidjan depuis plusieurs décennies, a transporté 88 millions de passagers de mars à décembre 2017.
Environ 3000 élèves et étudiants (selon les organisateurs) se réclamant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI, la plus grande association d’élèves et d’étudiants du pays) ont marché, mardi à Cocody, dans l’Est d’Abidjan pour réclamer la reprise des cours dans le primaire, le secondaire et le supérieur.
Cette marche s’est officiellement déroulée à Cocody ( de l’Université Félix Houphouët-Boigny au carrefour de la Médiature de la République) sous une forte escorte policière au cours de laquelle aucun incident majeur n’a été signalé.
La marche conduite par le secrétaire général de la FESCI, Assi Fulgence Assi, a pris fin chez le Médiateur de la République où une motion de protestation a été déposée pour solliciter son implication à la résolution de la crise qui secoue l’école ivoirienne.
Depuis plus d’un mois, le système éducatif ivoirien est paralysé à tous les niveaux (préscolaire, primaire, secondaire et supérieur).
Une grève d’enseignants perturbe les cours à Abidjan et à l’intérieur du pays. Depuis mi-février, le gouvernement a engagé des pourparlers avec les grévistes. Ces négociations se poursuivent et se passent « dans de bonnes conditions », à en croire le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Les enseignants grévistes du primaire et du secondaire revendiquent entre autres, une revalorisation des indemnités de logements, la suppression des cours de mercredi dans le primaire et l’intégration à la fonction publique du résiduel des radiés de 2014.
En 2017, rappelle-t-on, une trêve sociale de cinq ans avait été signée entre les organisations syndicales de travailleurs et le gouvernement ivoirien.
LB/ls/APA
« Journée noire pour la SOTRA. 16 autobus vandalisés. 09 autobus Tata et 07 Iveco ont été l’objet de vandalisme dans plusieurs communes du district d’Abidjan aujourd’hui 26 février 2019», déplore la SOTRA dans une note d’information.
La SOTRA qui assure le transport urbain à Abidjan depuis plusieurs décennies, a transporté 88 millions de passagers de mars à décembre 2017.
Environ 3000 élèves et étudiants (selon les organisateurs) se réclamant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI, la plus grande association d’élèves et d’étudiants du pays) ont marché, mardi à Cocody, dans l’Est d’Abidjan pour réclamer la reprise des cours dans le primaire, le secondaire et le supérieur.
Cette marche s’est officiellement déroulée à Cocody ( de l’Université Félix Houphouët-Boigny au carrefour de la Médiature de la République) sous une forte escorte policière au cours de laquelle aucun incident majeur n’a été signalé.
La marche conduite par le secrétaire général de la FESCI, Assi Fulgence Assi, a pris fin chez le Médiateur de la République où une motion de protestation a été déposée pour solliciter son implication à la résolution de la crise qui secoue l’école ivoirienne.
Depuis plus d’un mois, le système éducatif ivoirien est paralysé à tous les niveaux (préscolaire, primaire, secondaire et supérieur).
Une grève d’enseignants perturbe les cours à Abidjan et à l’intérieur du pays. Depuis mi-février, le gouvernement a engagé des pourparlers avec les grévistes. Ces négociations se poursuivent et se passent « dans de bonnes conditions », à en croire le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Les enseignants grévistes du primaire et du secondaire revendiquent entre autres, une revalorisation des indemnités de logements, la suppression des cours de mercredi dans le primaire et l’intégration à la fonction publique du résiduel des radiés de 2014.
En 2017, rappelle-t-on, une trêve sociale de cinq ans avait été signée entre les organisations syndicales de travailleurs et le gouvernement ivoirien.
LB/ls/APA