Dimbokro - Les élèves des différents établissements notamment du privé ont marché, mardi à Dimbokro, pour exiger la reprise des cours, protestant contre les actes de leurs camarades du public qui les délogent des salles de classe, depuis la grève enclenchée par les syndicats des enseignants des établissements secondaires publics, il y a plus de trois semaines.
Scandant "on veut aller à l'école", ils ont porté, par la voix de leurs délégués, leurs revendications devant le préfet par intérim, Soro Sana qui était entouré pour la circonstance des autorités éducatives locales notamment le directeur régional de l'Education nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle (DRENETFP), Konaté Alassane, les secrétaires généraux de DRENETFP et les directeurs et chefs d'établissements publics secondaires les leaders de jeunesse et les chefs coutumiers et de communautés.
"Nous voulons aller à l'école mais les élèves du public viennent nous déloger des salles de classes, nous ne sommes pas d'accord", ont confié à l'AIP, les élèves, criant leur ras-le-bol d'être délogés par leurs camarades du public chaque fois qu'il y a une grève dans leurs établissements.
Pour justifier leurs comportements les élèves des établissements publics ont jugé anormal que leurs professeurs se retrouvent dans les salles de classes dans les établissements privés en cette période de grève. « Nos enseignants disent qu'ils font grève, ils refusent de nous enseigner et vont donner des cours dans le privé. C'est ce que nous ne voulons pas", a fait remarquer un élève d'un établissement secondaire, Diallo Assane.
Le préfet par intérim Soro Sana qui a reçu les élèves, les a rassurés de la volonté du gouvernement de donner l’éducation à tous les enfants de Côte d’Ivoire sans distinction. Il a affirmé que les autorités du pays sont à pied d'œuvre pour trouver rapidement une solution à la grève afin que les élèves reprennent le chemin de l'école pour éviter une année blanche. Le préfet par intérim a demandé aux élèves de demeurer calmes et sereins, les invitant à rester à l'écoute.
ik/kam
Scandant "on veut aller à l'école", ils ont porté, par la voix de leurs délégués, leurs revendications devant le préfet par intérim, Soro Sana qui était entouré pour la circonstance des autorités éducatives locales notamment le directeur régional de l'Education nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle (DRENETFP), Konaté Alassane, les secrétaires généraux de DRENETFP et les directeurs et chefs d'établissements publics secondaires les leaders de jeunesse et les chefs coutumiers et de communautés.
"Nous voulons aller à l'école mais les élèves du public viennent nous déloger des salles de classes, nous ne sommes pas d'accord", ont confié à l'AIP, les élèves, criant leur ras-le-bol d'être délogés par leurs camarades du public chaque fois qu'il y a une grève dans leurs établissements.
Pour justifier leurs comportements les élèves des établissements publics ont jugé anormal que leurs professeurs se retrouvent dans les salles de classes dans les établissements privés en cette période de grève. « Nos enseignants disent qu'ils font grève, ils refusent de nous enseigner et vont donner des cours dans le privé. C'est ce que nous ne voulons pas", a fait remarquer un élève d'un établissement secondaire, Diallo Assane.
Le préfet par intérim Soro Sana qui a reçu les élèves, les a rassurés de la volonté du gouvernement de donner l’éducation à tous les enfants de Côte d’Ivoire sans distinction. Il a affirmé que les autorités du pays sont à pied d'œuvre pour trouver rapidement une solution à la grève afin que les élèves reprennent le chemin de l'école pour éviter une année blanche. Le préfet par intérim a demandé aux élèves de demeurer calmes et sereins, les invitant à rester à l'écoute.
ik/kam