Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, a souhaité jeudi des retrouvailles des anciens institutionnels pour faire « le diagnostic et l’état des lieux » de la situation du pays, après une rencontre avec Pascal Affi N'guessan, le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo.
« J’ai souhaité que nous puissions nous retrouver les anciens institutionnels, rapidement, pour essayer de faire le diagnostic et l’état des lieux de la Nation sur l’ensemble des questions (qui touchent la Côte d'Ivoire) », a dit M. Soro à la presse, dans une vidéo postée sur sa page Facebook.
Il s’est réjoui d’avoir « trouvé un homme d’État disposé et disponible qui a la souci de l’intérêt général », avant d’appeler à ce que « rapidement » les anciens institutionnels puissent se rencontrer pour débattre de l’avenir du pays.
M. Soro a indiqué avoir « déjà évoqué » cette question avec Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) et l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao).
L’ex-chef du Parlement, Guillaume Soro, a en outre expliqué à M. Affi, ancien Premier ministre sous l’ère Gbagbo, les circonstances de sa démission du perchoir le 8 février 2019. Et ce, parce qu'avant de briguer ce poste, il avait « sollicité le soutien » du président du parti de M. Gbagbo.
Au cours d’une rencontre avec M. Bédié à Daoukro (Centre-Est), Guillaume Soro a dit avoir quitté ce poste parce qu'il n’avait pas la « conviction » de militer au sein du Parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir.
Pour lui, cette posture répond à une quête de la recherche de la paix, à l’instar de l’ancien Premier ministre Affi Nguessan qui a «dû faire le sacrifice de son poste au nom de la paix pour la Côte d'Ivoire » lors de la rencontre des protagonistes de la crise ivoirienne de 2002 à Marcoussis, en France.
M. Soro a également occupé les fonctions de Premier ministre avant de se retrouver à la tête du Parlement. Après sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale, il a créé le 15 février le Comité politique, un outil qui selon lui vise à débattre des questions de la vie de la Nation ivoirienne.
AP/ls
« J’ai souhaité que nous puissions nous retrouver les anciens institutionnels, rapidement, pour essayer de faire le diagnostic et l’état des lieux de la Nation sur l’ensemble des questions (qui touchent la Côte d'Ivoire) », a dit M. Soro à la presse, dans une vidéo postée sur sa page Facebook.
Il s’est réjoui d’avoir « trouvé un homme d’État disposé et disponible qui a la souci de l’intérêt général », avant d’appeler à ce que « rapidement » les anciens institutionnels puissent se rencontrer pour débattre de l’avenir du pays.
M. Soro a indiqué avoir « déjà évoqué » cette question avec Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) et l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao).
L’ex-chef du Parlement, Guillaume Soro, a en outre expliqué à M. Affi, ancien Premier ministre sous l’ère Gbagbo, les circonstances de sa démission du perchoir le 8 février 2019. Et ce, parce qu'avant de briguer ce poste, il avait « sollicité le soutien » du président du parti de M. Gbagbo.
Au cours d’une rencontre avec M. Bédié à Daoukro (Centre-Est), Guillaume Soro a dit avoir quitté ce poste parce qu'il n’avait pas la « conviction » de militer au sein du Parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir.
Pour lui, cette posture répond à une quête de la recherche de la paix, à l’instar de l’ancien Premier ministre Affi Nguessan qui a «dû faire le sacrifice de son poste au nom de la paix pour la Côte d'Ivoire » lors de la rencontre des protagonistes de la crise ivoirienne de 2002 à Marcoussis, en France.
M. Soro a également occupé les fonctions de Premier ministre avant de se retrouver à la tête du Parlement. Après sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale, il a créé le 15 février le Comité politique, un outil qui selon lui vise à débattre des questions de la vie de la Nation ivoirienne.
AP/ls