Daniel Aka Ahizi, le président d’une branche du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), qui clame regrouper les membres fondateurs, se dit «très inquiet » de ce qui pourrait arriver en 2020, une année électorale en Côte d’Ivoire, après une visite de l’ex-chef du Parlement Guillaume Soro, vendredi.
« Il faut l’avouer, quelques fois 2020 (année de renouvellement du mandat présidentiel) nous empêche de dormir (au regard de ce qui se passe) et nous sommes très inquiets de ce qui pourrait arriver », a dit Daniel Ahizi Aka à la presse après une visite de M. Soro à son domicile, à Codody (Est d’Abidjan).
A ce propos, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a déjà invité ses compatriote à ne pas se faire peur, rassurant que l’élection présidentielle de 2020 se passera très bien.
Daniel Ahizi Aka s’est réjoui du Comité politique créé par M. Soro le 15 février 2019, un cadre de réflexion qui selon lui devrait pouvoir « transcender tous les partis, les courants politiques et permettre de réfléchir sur les grands programmes » du pays en 2020.
« J’ai apprécié la démarche et je pense qu’il a pris la bonne approche », a laissé entendre M. Aka, qui estime que l’on devrait maintenant « avec beaucoup de lucidité penser à la Côte d’Ivoire et rentrer dans le laboratoire si c’est nécessaire pour qu’il y ait une analyse sérieuse de l’environnement de ce qui se passe ».
Les circonstances de la démission de M. Soro du perchoir montrent que « nous sommes dans une situation où il y a un recul réel de la démocratie (…) du fait qu’on oblige le président de l’Assemblée nationale à démissionner », a-t-il regretté.
Dans un État de droit, a-t-il poursuivi, « il y a la séparation de pouvoirs et le chef de l’exécutif même s’il a des prérogatives ne lui donne pas le droit d’exiger la démission du président de l’Assemblée. Le faisant, nous sommes dans une logique qui n’est plus l’approche démocratique mais la dictature ».
Pour sa part, Guillaume Soro a salué le PIT, une formation politique de la gauche qui s’est battue pour l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire. Car déjà, « en 1990, ce parti faisait figure d’opposition à Félix Houphouët-Boigny aux côtés du FPI (Front populaire ivoirien) de l’USD (Union des socio-démocrates)».
Suite à la présentation de la « benjamine des structures, le Comité politique », Daniel Aka Ahizi a accepté de « se retrouver assez rapidement (comme souhaité par M. Soro) pour essayer de repenser à la Côte d’Ivoire et voir comment les Ivoiriens peuvent se réconcilier assez rapidement ».
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a récemment affirmé avoir démissionné du perchoir parce qu’il n’avait pas la « conviction » de militer au sein du Parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir.
AP/ls/APA
« Il faut l’avouer, quelques fois 2020 (année de renouvellement du mandat présidentiel) nous empêche de dormir (au regard de ce qui se passe) et nous sommes très inquiets de ce qui pourrait arriver », a dit Daniel Ahizi Aka à la presse après une visite de M. Soro à son domicile, à Codody (Est d’Abidjan).
A ce propos, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a déjà invité ses compatriote à ne pas se faire peur, rassurant que l’élection présidentielle de 2020 se passera très bien.
Daniel Ahizi Aka s’est réjoui du Comité politique créé par M. Soro le 15 février 2019, un cadre de réflexion qui selon lui devrait pouvoir « transcender tous les partis, les courants politiques et permettre de réfléchir sur les grands programmes » du pays en 2020.
« J’ai apprécié la démarche et je pense qu’il a pris la bonne approche », a laissé entendre M. Aka, qui estime que l’on devrait maintenant « avec beaucoup de lucidité penser à la Côte d’Ivoire et rentrer dans le laboratoire si c’est nécessaire pour qu’il y ait une analyse sérieuse de l’environnement de ce qui se passe ».
Les circonstances de la démission de M. Soro du perchoir montrent que « nous sommes dans une situation où il y a un recul réel de la démocratie (…) du fait qu’on oblige le président de l’Assemblée nationale à démissionner », a-t-il regretté.
Dans un État de droit, a-t-il poursuivi, « il y a la séparation de pouvoirs et le chef de l’exécutif même s’il a des prérogatives ne lui donne pas le droit d’exiger la démission du président de l’Assemblée. Le faisant, nous sommes dans une logique qui n’est plus l’approche démocratique mais la dictature ».
Pour sa part, Guillaume Soro a salué le PIT, une formation politique de la gauche qui s’est battue pour l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire. Car déjà, « en 1990, ce parti faisait figure d’opposition à Félix Houphouët-Boigny aux côtés du FPI (Front populaire ivoirien) de l’USD (Union des socio-démocrates)».
Suite à la présentation de la « benjamine des structures, le Comité politique », Daniel Aka Ahizi a accepté de « se retrouver assez rapidement (comme souhaité par M. Soro) pour essayer de repenser à la Côte d’Ivoire et voir comment les Ivoiriens peuvent se réconcilier assez rapidement ».
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a récemment affirmé avoir démissionné du perchoir parce qu’il n’avait pas la « conviction » de militer au sein du Parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir.
AP/ls/APA